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ment annuel de 30 fr., une rente de......

70

En reculant à 60 ans, au lieu de 50, l'époque de

jouissance de la rente, elle monterait à.

206

et le capital réservé à 900 fr.

Art. 24. 35 ans. Un homme de 35 ans

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n'aurait plus, pour un versement annuel de 30 fr., qu'une rente, à 50 ans, de.

ou, à 60 ans, de....

Art. 25. - 40 ans. A l'âge de 40 ans, pour

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un versement annuel de 30 fr., la rente est, à

50 ans,

43

135

de....

23

et à 60 ans, de............

85

Mais on voit qu'il est possible d'arriver, à 60 ans,

à une rente de....

200

en versant un peu plus de 70 fr. par an, ce qui

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Art. 26. 45 ans.

constituerait une réserve de capital de 1,400 fr.

Pour 45 ans, les versements annuels de 30 fr. ne donneraient, à 60 ans, qu'une rente de...

Il faudrait donc les doubler pour obtenir à peu près 100 fr. de revenu.

Art. 27.50 ans.-Semblablement, à 50 ans, la formation d'une rente de...

...

exigerait, sous la réserve du capital, un versement annuel de plus de 115 fr. jusqu'à l'âge de 60 ans.

49

100

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Art. 28. - Au delà de 50 ans, le versement avec réserve du capital n'aurait presque plus aucun des caractères du viager, et il ne produirait effectivement qu'un intérêt de plus en plus voisin de 5 p. 0/0, à mesure que l'époque de l'entrée en jouissance de la rente se rapprocherait de l'époque du versement.

Il pourra, toutefois, entrer dans certaines combinaisons de se servir de ce genre de placement. Mais, en général, il offrira peu d'avantage, puisque les rentes 5 p. 0/0 donnent un revenu supérieur.

AUTRES EXEMPLES AVEC CAPITAL RÉSERVÉ.

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LES INVALIDES CIVILS.

ASILES POUR LES OUVRIERS CONVALESCENTS, OU QUI ONT ÉTÉ MUTILÉS DANS LE COURS DE LEURS TRAVAUX.

Cette institution est due à l'initiative du gouvernement de l'empereur. L'asile de Vincennes a été inauguré en septembre 1857. Depuis cette époque de nombreux malades y ont rétabli leurs forces, et recouvré la santé.

Qu'on me permette une réflexion inspirée par ma visite à cet établissement.

Les ouvriers qui viennent passer quelques jours dans cette maison de repos y trouvent un bien-être et des jouissances auxquels ils n'étaient pas accoutumés. Les salles sont bien aérées. Il y a pour la promenade un parc entretenu avec soin; en cas de pluies, de vastes parloirs, une bibliothèque où ils peuvent s'instruire en se récréant. La nourriture est substantielle et choisie. Les dortoirs bien meublés. Enfin tous les avantages

de la vie en commun, que le progrès a pu réaliser jusqu'à ce jour, se trouvent réunis dans cet établisse

ment.

Mais quand les hôtes sont obligés de reprendre leurs habitudes journalières, qu'ils rentrent dans leur modeste demeure, croit-on qu'ils ne pensent pas sans regret aux moments doux et heureux qu'ils ont passés dans cette maison de Dieu? Croit-on que ce souvenir n'éveille pas en eux des désirs de bonheur qu'ils savent ne devoir plus connaître, et qu'il ne serait cependant pas impossible de réaliser.

Pourquoi n'éleverait-on pas des maisons pareilles pour les ouvriers qui auraient bien rempli leur tâche de peine et de labeur. Ce serait un encouragement pour tous; la récompense des plus méritants. Ce serait enfin les invalides du travail.

RAPPORT A L'EMPEREUR.

Sire, un gouvernement stable et fort peut seul apporter au sort de l'ouvrier ces améliorations que les agitateurs lui promettaient vainement : les classes laborieuses commencent à le comprendre. Après la crise de 1848, c'est à votre énergique mais bienfaisante au

torité qu'elles ont dû le retour du travail et du crédit, les chantiers, les ateliers se rouvrant, se multipliant partout, de nombreuses cités ouvrières construites, les sociétés de secours mutuels vigoureusement soutenues et propagées, la caisse de la vieillesse solidement établie, la caisse de la boulangerie et les secours à domicile organisés dans Paris, l'assistance gratuite du médecin cantonal provoquée pour toutes les campagnes, etc... Ces faits ont une éloquence qui va au cœur du peuple: ils constatent à la fois et la stérilité des temps de troubles et l'efficacité de votre sollicitude pour les besoins de ceux qui souffrent.

Aujourd'hui, l'attention de Votre Majesté se porte vers la réalisation d'un nouveau bienfait. En pensant à nos glorieux blessés des camps, vous avez songé que l'industrie a ses blessés comme la guerre. Le chantier, l'atelier, qui, pour l'ouvrier, sont le vrai champ d'honneur, le renvoient bien souvent malade ou mutilé; l'hospice le reçoit à l'égal du soldat, et la caisse de secours mutuels l'aide momentanément à soutenir sa famille. Mais quand il sort de l'hospice, assez rétabli pour ne plus y rester, trop faible cependant pour re-prendre son travail, il traîne sa convalescence dans la misère; ou bien même, s'il en sort mutilé, pas assez vieux pour avoir conquis par ses économies une pen

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