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Les lettres C. L. indiquent que l'article est traduit du Conversations-Lexicon. C. L. m. signifie Conversations-Lexicon modifié, et Enc. amer., Encyclopædia americana.

ERRATA ET ADDITIONS.

TOME VIII, SECOnde partie.

Pag. 486, col. 1, ligne 8, article DRAGONS. Les mots : Le casque à longue queue en crin les distingue de tous les autres régiments, renferment une légère erreur, attendu que

la garde municipale montée et les cuirassiers portent des casques semblables.

p. 531, col. 2, ligne 5 de la note, au lieu de avec lequel on a quelquefois confondu, lises avec lequel les auteurs ont quelquefois confondu.

p. 601, col. 2, ligne 49, au lieu de 21 janvier 1791, lises 21 juin 1791.

p. 604, col. 2. M. Droz n'est pas seulement membre de l'Académie-Française, mais aussi de celle des Sciences morales et politiques.

p. 605, col. 1. On a oublié de parler du dernier ouvrage de M. Droz, très digne d'une mention expresse et intitulé : L'Economie politique, ou principes de la science des Richesses, Paris, 1829, in-8°. M. Brieff, libraire à St-Pétersbourg, en a fait imprimer dernièrement une traduction russe.

p. 619, col. 2. Les prénoms de M. Duban sont Félix-Jacques, et non pas Félix-Louis, ainsi qu'on a imprimé par mégarde.

p. 694, col. 1, ligne 3o. Le vénérable comte Mathieu Dumas, l'un des collaborateurs de cette Encyclopédie, est mort le 16 octobre 1837, peu de mois après avoir lu en épreuve la notice que lui a consacrée M. Schnitzler et qu'il était bien aise de soumettre à l'examen du général. Son fils, l'un des aides-de-camp du Roi, était loin de lui et n'a pu lui fermer les yeux. On sait que M. le commandant Dumas accompagna en Afrique M. le duc de Nemours, qu'il le suivit au siége de Constantine et qu'il y fut grièvement blessé. En récompense de sa conduite, il fut avancé au grade de lieutenant-colonel, et, après son retour à Paris (nov. 1837), il fut honoré de la visite de l'héritier du trône et des jeunes princes ses frères.

p. 695, col. 1, ligne 28. Napoléon Bonaparte de M. Alexandre Dumas n'appartient pas à l'année 1834, mais à l'année 1831.

p. 696, col. 2. Les Impressions de voyages du même auteur furent terminées peu de temps après l'impression de l'article (1837); cet ouvrage forme 5 vol. in-8°. On ne le confon. dra pas avec les Lettres d'un voyageur de George Sand, qui parurent presque en même temps (voy. T. VIII, p. 660, article Dudevant).

p. 744, col. 1, ligne 45. Ce mot de M. Dupin l'aîné paraît avoir été dit d'abord par Raynal.

p. 748, col. 1, après la ligne 16, ajoutez ce renvoi : DU PLAN CARPIN, voy. PLAN CARPIN p. 762, col. 1. Le peintre Louis Dupré est mort le 12 octobre dernier (1837).

DES

GENS DU MONDE.

E.

E, la cinquième lettre de notre al- | phabet, la sixième de quelques autres, la seconde voyelle, celle dont l'usage est le plus fréquent dans la plupart des langues, et celle qui offre le plus de variété dans la prononciation. En effet, tantôt simple et sourde aspiration, la plus élémentaire de toutes les vocales, sans caractère décidé et souvent insaisissable à l'ouïe, tantôt vocalisation plus franche, se rapprochant de l'i ou formant un son aigu différent, d'autres fois elle se confond presque avec la lettre a dans nos langues romanes et souvent avec l'o dans les langues slavonnes. On voit que son champ est vaste et de l'e muet à l'é long et ouvert on passe par beaucoup de nuances. Le type de l'e muet se trouve dans les langues les plus anciennes, dans le phénicien, dans l'y hébreu; il a été rendu dans la même langue par le schoa (F), tandis que tséré (...) et le segol () représentent l'é aigu et l'égrave. En français, les trois nuances se rencontrent incessamment et souvent dans le même mot, comme dans fermeté, dans évéque; il en est de même en allemand, par exemple dans les mots gewesen, gebehrdet. En anglais, il est également nuancé, mais très souvent aussi il se transforme en i, ainsi que cela est arrivé dans la langue grecque ou l'ʼn, autrefois e long, est devenu le son i. L'ʼn ou H grec paraît avoir été dans l'origine un double E (EA); il est plus allongé et plus ouvert que l'e (epsilon) et s'est confondu dans les dialectes avec le son a. En russe, en polonais, l'e bref se transforme souvent en o, comme

Encyclop. d. G. d. M. Tome IX,

dans le mot arol qui s'écrit orel, comme dans tiocheva, qui s'écrit téchevo, dans Patiomkine qui s'écrit Potemkin, etc.

Le double e, en français, ne se trouve qu'accidentellement, comme désinence grammaticale, par exemple dans il crée ou dans la terminaison féminine élevée ; en anglais, placé dans le corps d'un mot ou en faisant partie, il allonge la syllabe en devenant i (par exemple dans bleed, creed, etc.), et quelquefois la raccourcit. En allemand, il l'allonge comme dans Beet, See, verheeren; il allonge aussi la lettre i quand il la suit, par exemple lieben (prononcez līben), Diebitsch (prononcez Dibitsch), et dans ce cas il devient lui-même tout-à-fait muet.

Dans la plupart des langues l'e se combine volontiers avec d'autres voyelles, comme dans feu, dans oeil, dans le latin æther, dans l'allemand Gathe, dans le pronom ein, dans Ei, et absorbe alors ou tout-à-fait ou en partie cette voyelle, s'il n'en est pas lui-même absorbé. Il prend encore un son particulier quand il se combine avec des lettres nasales, comme dans enfer, dent, etc.

L'usage décide de la prononciation de cette voyelle dans la plupart des langues; dans quelques-unes, comme en français, l'emploi des accents donne làdessus au moins des indications générales.

Comme abréviation française, E signifie est, éminence ou excellence; ex. signifie exemple, éd. édition, etc. Ces mêmes abréviations (à l'exception d'est) appartiennent au latin, et dans cette lanE. peut encore signifier Ennius, ou

gue

1

edilis, exactor, ergo, est ( i. e. id est), etc. Sur les monnaies françaises, E désignait autrefois la ville de Tours; dans les pays étrangers cette lettre désigne encore Koenigsberg en Prusse et Karlsberg en Transylvanie.

Comme signe numérique, é vaut 5, § 5000, 8 et 8000; en latin, E fut employé pour le nombre 500, ainsi que l'exprime ce vers:

E quoque ducentos et quinquaginta tenebit.

Enfin, dans la gamme musicale, on appelle E la note mi, et la tierce e la mi. J. H. S.

ÉAQUE (Axxos), fils de Jupiter et d'Égine, ou suivant quelques-uns d'Europe, roi d'OEnone, son ile natale, qui reçut de lui le nom d'Égine, sa mère, laquelle était fille du fleuve Asope. Eaque peupla cette île de Myrmidons et en devint le plus grand bienfaiteur: aussi lui | décerna-t-on un culte et éleva-t-on en son honneur l'Éacée ( Aiaxcīov). Respecté des hommes pour sa sagesse, il fut aimé des dieux pour sa piété et sa justice, et cette dernière vertu lui valut, surtout de la part des poètes romains, une place parmi les juges des enfers (voy.). Il laissa en mourant deux fils, Pélée et Télamon, qu'il avait eus d'Endéis, fille du centaure Chiron.

non.

Pélée, père d'Achille, et celui-ci père de Pyrrhus ou Neoptolème, furent, ainsi │| que ce dernier lui-même, désignés du nom d'Eacide, qu'on donne à toute leur race, comme celui d'Atrides demeura attaché à la race d'Atrée et d'AgamemS. EARL, degré de noblesse anglaise entre le marquis et le vicomte. Le earl (en latin comes) correspond au comte ou graf du continent européen. Ce n'est plus aujourd'hui qu'un simple titre, l'autorité d office que les earls possédaient autrefois dans les comtés étant dévolue aux shérifs (en latin vice-comites). Dans les pièces officielles, les earls sont appelés par le roi féaux et bien-aimés cousins, expression dont l'emploi remonte au règne de Henry IV d'Angleterre, lequel étant, de fait, allié à tous les earls du royaume par sa femme, sa mère ou ses sœurs, reconnaissait ainsi, en habile politique, ce

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On donne le titre d'Earl-Marshal d'Angleterre au grand-officier de la maison du roi qui avait autrefois plusieurs cours de justice sous sa juridiction,comme la cour de chevalerie et la cour d'honneur. Il préside le collége des hérauts d'armes. Il occupe aussi une place distinguée parmi les juges de la cour de Marshalsea, où il peut siéger dans les jugements requis contre ceux dont les délits ont été commis dans l'enceinte de la cour du roi. L. G-s.

EAU. L'eau est un composé de 88,9 parties d'oxigène et de 11,1 d'hydrogène en poids, ou de deux parties d'oxigène et d'une partie d'hydrogène en volume. On est parvenu à établir cette composition et par l'analyse et par la synthèse. La découverte de sa composition est due à Cavendish et ne date pas encore d'un demi-siècle. La recomposition de l'eau fut exécutée, pour la première fois, en grand, par Fourcroy, Vauquelin et Séguin. Ces savants brûlèrent assez de pour se procurer plusieurs onces d'eau. A la température de 4 degrés centigrades, un centilitre d'eau pèse dix grammes. D'après OErstedt, une pression égale à celle de l'atmosphère produit dans l'eau une diminution de volume de 0,000045.

gaz

A la température ordinaire de notre atmosphère l'eau est liquide; mais audessous de zéro elle se prend en masse et se convertit en glace. La glace est formée d'une multitude de petits cristaux entassés les uns sur les autres, comme on peut le constater facilement en plaçant un vase contenant de l'eau dans un mélange réfrigérar.t, et en décantant dès que l'eau commence à se congeler. On aperçoit alors une foule de cristaux qui tapissent la pa¬

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