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et nous n'avons créé que la faculté de | L'expérience a prouvé que le commerce accourait de tous les points du monde partout où les gouvernements bien avisés lui ouvraient des ports francs : témoin la station de Singapore, devenue en peu d'années une brillante colonie, sans monopole, sans compagnie privilégiée, sans droits de douanes, et destinée à servir de modèle à tous les peuples qui sauront apprécier l'importance de la liberté des échanges. BL.A.

nous encombrer en essayant de vouloir nous suffire. On a perdu de vue que les peuples, comme les individus, n'achètent des produits qu'avec des produits, et qu'en refusant les produits étrangers nous fermons le débouché de l'étranger aux nôtres. L'échange est désormais soumis à toutes les chances du hasard, au lieu d'obéir aux règles éternelles qui maintiendraient dans de justes rapports la production et la consommation. Car tout homme qui consomme est associé à une opération d'échange; dès qu'on élève le prix d'une marchandise par l'établissement d'une taxe, on change les conditions de son marché, on lui accorde moins et on lui demande davantage, et si les produits dont il a besoin sont nécessaires à la fabrication, on en complique les procédés par la cherté factice des matières premières.

On a peine à comprendre les contradictions qui se remarquent dans la conduite des gouvernements au sujet des échanges. Partout ils s'efforcent de faciliter les communications, d'ouvrir des routes, d'encourager les industries naissantes, et ils défont leur propre ouvrage par une législation funeste au travail. A quoi servent, en effet, les grands chemins, les canaux, si ce n'est pour conduire les marchandises vers leurs débouchés naturels; et qu'y a-t-il de plus étrange que de multiplier toutes les voies publiques pour aboutir à des impasses? Chacun sait que, par représailles, nos voisins repoussent nos marchandises, et que souvent deux villes situées sur le même fleuve, vis-à-vis l'une de l'autre, ont moins de relations que si l'Océan les séparait. Un simple bras de mer s'étend entre la France et l'Angleterre, riches et puissants pays, qui auraient tant d'échanges utiles à faire et qui n'en font presque point, tandis que nos navires vont en Amérique courir de nombreux hasards à une distance centuple.

Un jour nous rentrerons dans la loi naturelle et éternelle des échanges, qui est la liberté absolue. Nous y serons conduits par la force des choses; et, après avoir essayé de tous les systèmes, nous reviendrons au plus simple de tous.

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ÉCHANSON. Ménage dérive ce mot du latin scantio, qui se trouve dans les vieux glossaires pour pincerna, et qu'il dit avoir été fait de l'allemand schinken, schinker*, pocillator, qui verse à boire; d'autres rapportent son étymologie à l'hébreu chakah, qui signifie propinavit; d'autres enfin à cantharus.

La charge de verser à boire aux dieux et aux rois était une des plus honorables fonctions de la cour dès la haute antiquité. On se rappelle en effet Ganymède (voy.) ravi par Jupiter pour être son échanson, et cet échanson que la Bible donne au Pharaon d'Égypte et dont Joseph interpréta le songe dans la prison. On ne sait pas bien positivement s'il y avait à la cour des empereurs romains un grand échanson; mais à celle de Charlemagne on trouve un magister pincernarum, sans que l'on puisse dire si cette fonction était connue sous les rois mérovingiens. Le grand-échanson n'a pas succédé au grand-bouteiller, et les charges de ces deux grands-officiers de la couronne étaient distinctes. Tous deux, au commencement de la race capétienne, signaient toutes les lettres-patentes et ordonnances données par le roi. En effet, depuis Hugues-Capet jusqu'à saint Louis, l'échanson et le bouteiller sont nommés dans les actes. Il y eut, à certaines époques, jusqu'à sept échansons à la cour de France. On donna au plus élevé d'entre eux tantôt le titre de premier échanson, tantôt celui de grand- échanson. Cette dernière qualification prévalait dans le monde. Le grand-échanson se trouvait aux grandes cérémonies, avec le même rang que le grand-panetier et le premier écuyer tranchant. Les cérémonies où ces

(*) Lisez schenken et Schenk ou Schenker. 8.

ront devenir propres à mesurer des durées égales. C'est en horlogerie surtout et dans toutes les machines qui ont besoin d'une grande précision de mouvement que s'adapte le système des échappements.

trois officiers assistaient étaient celles du sacre du roi, des entrées des rois et des reines, des repas de cérémonie, et à la Cène le Jeudi-Saint. La place de grandéchanson ne fut pas toujours remplie Louis XVIII la rétablit après la Restauration; mais depuis la révolution de 1830 elle a de nouveau cessé d'exister.

L'archiéchanson était un des grandsofficiers de l'empire germanique, et cette dignité appartenait au roi de Bohème, qui avait pour vicaire l'échanson héréditaire de Limpurg. Sa fonction était de présenter à l'Empereur la première coupe lorsqu'il tenait la cour impériale. Il n'exerçait point cette fonction avec la couronne royale, à moins qu'il ne le voulût lui-même. Il l'accomplissait après que tous les autres électeurs avaient rempli les leurs; cependant dans les processions ou marches solennelles, il suivait immédiatement l'Empereur, et, dans les séances, il était à son côté droit après les électeurs de Mayence et de Cologne. Dans l'élection de l'Empereur, il donnait sa voix le troisième, mais il n'avait point de part aux capitulations ni aux autres assemblées des électeurs.

A. S-R.

ÉCHAPPEMENT. On appelle ainsi le système mécanique qui sert à régulariser et à modérer en même temps un mouvement donné. Quand un moteur quelconque agit sur un rouage, chaque partie en reçoit une vitesse qui est en raison directe du plus ou moins de dents qui garnissent les divers engrenages. Si l'on veut apporter un frein à l'action motrice et à son développement instantané, il faut introduire alors une résistance qui permette le mouvement nécessaire et qui le force à ne pas dépasser les limites données. Comme c'est la dernière roue, celle qu'on appelle dernier mobile, dans tout système d'engrenage, qui est la plus rapide, c'est elle qui reçoit le régulateur; on nomme échappement les pièces qui forment ce mécanisme et le système entier. Quand un poids ou un ressort agit sur un rouage, les roues entrent en mouvement avec rapidité et variation de vitesse; mais si l'on dispose au dernier mobile un obstacle qui permet et défend alternativement et régulièrement la rotation, les mouvements des rouages pour

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Le régulateur est ou un pendule (voy. ce mot) qu'on fait osciller, ou un balancier mis en mouvement par un ressort ou spirale qui se meut en va-et-vient. Mais le frottement et la résistance de l'air diminueraient et anéantiraient à la longue le mouvement donné à ce régulateur, si la force motrice ne le rétablissait sans

cesse. L'échappement est la pièce qui communique à ce régulateur la force propre à réparer ses pertes.

L'échappement, dans l'horlogerie, est la pièce la plus délicate et la plus importante de la machine: aussi les recherches des horlogers se sont spécialement dirigées vers sa construction. On reconnaît deux sortes d'échappements : les uns dits à recul et les autres à repos. Dans les premiers, la roue, mise en mouvement par le moteur, pousse le régulateur de manière à lui imprimer un mouvement trop étendu, mais elle est ensuite forcée à céder lorsque le régulateur revient à sa position primitive; elle retourne en arrière avant que de pouvoir à son tour imprimer un mouvement; il y a un temps de recul à chaque vibration et par suite perte de force et de durée; il y a frottement sans utilité. Dans l'échappement à repos, le régulateur en revenant à sa première position, au lieu de trouver une résistance comme dans le cas précédent, ne rencontre qu'un arc concentrique à ses excursions, sur lequel il se meut jusqu'à ce qu'il ait rencontré la dent de la roue qui doit lui imprimer une nouvelle force réparatrice de ses pertes. Les échappements à repos sont les meilleurs et les plus coûteux par les difficultés qu'on éprouve dans leur exécution.

L'échappement à cylindre en pierre, en suivant la construction de Bréguet, est surtout applicable à des montres d'un usage général. L'échappement libre à ancre, inventé par Graham, corrigé par ce même horloger, présente de très grands avantages et paraît préférable à tout autre échappement pour les chro

nomètres. L'échappement libre à ressort ou à cercle, dont l'invention est due à Berthoud, est employé dans les montres marines; il a été simplifié en Angleterre. Cet échappement plaît par la grande simplicité et par la solidité de ses principes. On voit par la construction de cet échappement qu'il s'arréte au doigt, et cela est si exact qu'un mouvement extérieur dans le même plan que celui du balancier peut faire arrêter l'horloge. Quoique peu propre aux horloges portatives, on en fait usage dans les montres; mais alors elles ne doivent point être exposées à des mouvements circulaires dans le plan du balancier, ce qui pourrait pour un moment anéantir le mouvement, et, une fois en repos, la roue d'échappement ne pourrait plus donner les impulsions nécessaires pour remettre le balancier en mouvement.

L'échappement à virgule est très difficile à exécuter, et peu d'ouvriers le font dans les règles. Cet échappement ne doit pas être envisagé comme parfait, mais on l'emploie avec succès dans des montres d'un genre simple et surtout en prenant les mesures nécessaires pour que l'huile puisse s'y tenir. L'échappement à force constante de Bréguet réunit tous les avantages et contribue puissamment à la précision et à la marche. Après les impulsions, le balancier achève librement sa vibration ; les impulsions sont, suivant la nature de cet échappement, toujours d'égale force ou de force constante, malgré que l'action du rouage augmente ou diminue, de sorte que le balancier décrit constamment des arcs d'égale étendue. L'échappement libre à remontoir d'égalité fut inventé par l'horloger anglais Thomas Mudge. L'action du rouage dans cet échappement influe, en quelque sorte, sur les arcs de vibrations du balancier; et la difficulté que l'on éprouve dans l'exécution et dans la pose des différents spiraux et à rendre concentriques ses piVols, qui doivent rigoureusement être placés dans une même ligne, lui fait préférer celui de Bréguet. Dans l'échappement libre à détente de Ferdinand Berthoud, les vibrations ne sont pas troublées par la roue d'échappement, qui n'agit sar le pendule qu'au moment de l'impul

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sion; il est préférable à l'échappement à ancre et généralement à tous les échappements à repos dont on a fait usage. Jürgensen, horloger à Copenhague, a donné la description d'un échappement de son invention qu'il nomme à force constante,mais ce n'est qu'un projet.L'échappement d'Arnold à vibration libre est employé dans les garde-temps, et ceux de Bréguet construits selon ce système ne battent que 5 vibrations en 2′′ ou 216,000 oscillations par 24 heures. Il y a encore l'échappement de Dupleix, fréquemment employé dans les montres anglaises : il est peu coûteux et facile à exécuter, mais on en fait rarement usage en France; l'échappement à deux balanciers dentés ou non dentés, l'échappement à pirouettes d'Huygens, l'échappement à chevilles inventé par Amant. On doit citer également l'échappement de l'horloger Caron, qui offrit à Mme de Pompadour une montre sur ce système; elle n'avait que quatre lignes et demie de diamètre et une ligne moins un tiers de hauteur, et marchait trente heures. Voy. GARDE-TEMPS, HORLOGE, MONTRE, PENDULE. A. P-T.

ÉCHARPE. C'était autrefois une bande d'étoffe que l'on portait sur l'armure, placée obliquement d'une épaule à la hanche opposée, et qui, destinée primitivement à soutenir l'épée, devint plus tard un signe de reconnaissance, fort utile à une époque où il n'y avait pas d'uniformes. L'usage de l'écharpe est très ancien : Joinville rapporte qu'au moment de partir pour la Terre-Sainte il alla trouver le prieur du lieu « qui lui bailla l'écherpe et le bourdon de pèlerin; » il en est fait mention dans les chroniques du xiv siècle, à l'époque des querelles sanglantes des Bourguignons et des Armagnacs.

Les écharpes étaient de diverses couleurs, suivant les nations: celle des Français a toujours été blanche; mais à l'époque de la Ligue les royalistes seuls avaient gardé cette couleur, tandis que les ligueurs portaient une écharpe rouge.

On en faisait encore usage vers le milieu du règne de Louis XIV, et cet accessoire figure dans presque tous les portraits des princes et généraux du temps; mais on ne le retrouve plus à partir de cette époque.

Il y a eu un ordre de l'écharpe fondé vers le milieu du XIV siècle par Jean Ier de Castille, en l'honneur des dames de Palencia, qui avaient seules défendu la ville contre les Anglais. C. N. A.

| traverser une vaste plaine avec une rapidité surprenante et qui rappelle involontairement l'antique fable des géants, ou le conte plus moderne des hottes de sept lieues. Les enfants même de ce pays courent sur ces légers véhicules et se font un jeu de cet exercice.

Les saltimbanques en firent un spectacle pour les habitants de nos cités, et surtout pour les Parisiens. La danse sur les échasses fut une de ces curiosités foraines dont on amusa leurs loisirs, De nos jours, un auteur du théâtre des Variétés, dans la pièce des Habitants des landes, a su tirer de cet emploi des échasses des tableaux et des quiproquos assez plaisants.

Les échasses jouent aussi un certain rôle dans le langage métaphorique : on dit des gens qui veulent affecter de grands airs qu'ils semblent toujours guindés sur des échasses. Montaigne, qui avait vu celles des villageois de son pays natal, en tire, dans son style naïf et éner

Aujourd'hui la ceinture a remplacé l'écharpe dans l'armée, mais l'usage du mot s'est conservé, en France aussi bien que dans les pays étrangers. Chez nous, elle est réservée aux officiers généraux; mais en Russie, en Prusse, en Autriche, etc., l'écharpe est un insigne appartenant à tous les officiers quelconques. Au civil, l'écharpe tricolore est, en France, la marque distinctive des maires et autres of ficiers municipaux ; ils la portent ou en ceinture ou à la manière des anciennes écharpes. S. ÉCHASSES. La nécessité, cette mère féconde des inventions utiles, dut inspirer de bonne heure aux habitants des terrains marécageux ou souvent inondés l'idée de remédier à cet inconvénient à l'aide des échasses. Toutefois, nous ignorons à quelle contrée il faut en attribuergique, une leçon de morale pour l'homme l'emploi primitif. En France, c'est chez nos paysans du Bas-Poitou, obligés de traverser souvent les marais pour vaquer à leurs travaux, que nous trouvons les traces de leur usage le plus ancien. Tout le monde connaît cette espèce de perches, d'une grosseur moyenne, longues de 5 à 6 pieds, et munies, à une certaine hauteur, d'une sorte d'appui ou de tasseau sur chacun desquels se portent les pieds de celui qui veut se servir de ce moyen économique de locomotion. Ce moyen exige, du reste, ou de l'adresse naturelle ou une habitude contractée dès l'enfance: nos citadins, hissés sur des échasses, risqueraient de faire des chutes assez périlleuses, et qui rappelleraient ces vers d'un poète ancien :

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qui ne sait pas s'aider lui-même : « Si << avons-nous beau, dit ce philosophe, « monter sur des échasses, encore faut«< il marcher avec nos jambes. » Boileau, à son tour, leur emprunte une comparaison pittoresque, quand il dit d'un poète boursouflé :

.Ses vers et sans force et sans grâces Montés sur des grands mots comme sur des échasses.

Aujourd'hui ce n'est pas seulement à la poésie prétentieuse qu'on pourrait appliquer cette expression, et nous savons, par maint exemple, que la prose moderne, soit oratoire, soit historique, ou même romancière, a aussi son emphase et ses échasses. M. O.

ÉCHASSIERS (grallæ), ordre nombreux d'oiseaux plus connus sous le nom d'oiseaux de rivage, qu'ils tirent de leurs habitudes, tandis que le premier caractérise leur conformation. La hau→ teur des tarses et la nudité des jambes sont en effet, si l'on y joint la longueur du bec et du cou, les traits les plus saillants de leur physionomie et les circonstances qui influent le plus sur leur genre de vie. Ainsi, grâce à la hauteur

de ces pieds-échasses, ces bipèdes peuvent entrer dans l'eau jusqu'à une certaine profondeur sans mouiller leurs plumes, et, à la faveur de leur long bec emmanché d'un long cou, ils y pêchent facilement les vers, les reptiles ou les poissons dont ils se nourrissent. Les échassiers vivent tantôt solitaires, tantôt en troupes sur le bord des marais ou des rivières. Ils font de longs voyages, déterminés par le besoin de trouver une nour. riture que l'hiver leur refuse. Les uns construisent leur nid au milieu des roseaux et des plantes aquatiques, les autres sur des rochers, sur des arbres ou même à terre. Ils peuvent rester pendant des heures entières, et principalement pendant leur sommeil, perchés sur une seule jambe.

Les échassiers se divisent en quatre familles qui tirent leur nom de la forme du bec.-Voy. GRUE, HÉRON, CIGOGNE, COURL'S, IBIS, Outarde, PluvieR, VANNEAU, FOULQUE, POULE D'EAU. C. S-TE.

la même ligne. Les légumes farineux, ceux surtout dans lesquels la matière féculente est enveloppée dans une robe ligneuse, comme les haricots, les fèves de marais, échauffent aussi en général les personnes qui en usent un peu fréquemment. Il en est encore de même des œufs, principalement lorsque l'albumine, qui compose ce qu'on en appelle ordinairement le blanc, est solidifiée par un haut degré de cuisson. Nous terminerons cette liste des principaux agents échauffants en y ajoutant les deux assaisonnements ordinaires des mets dans les cuisines européennes, le poivre et la fleur du giroflier,connue sous le nom de clou de girofle. Pour les échauffants médicamenteux, voy. ExciM. S-N.

TANTS.

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ÉCHAUFFEMENT. Pour ne point figurer dans les cadres nosologiques, du moins avec l'ensemble des phénomènes qui le caractérisent lorsqu'on prend le mot dans son acception vulgaire, l'éÉCHAUFFANTS. Ce mot se dit des chauffement n'en est pas moins un état boissons, des aliments et des médica- spécial de l'économie qui mérite une desments qui, augmentant en général la vi- |cription particulière, comme il réclame talité des tissus, créent dans l'organisme une série de moyens ou hygiéniques ou une disposition particulière connue vul- médicamenteux propres à le faire cesser. gairement sous le nom d'échauffement Une constipation plus ou moins opi(voy.). Les agents sous l'influence des- niatre en forme le caractère principal. quels on voit se développer cette dispo- Telle est même l'importance de ce casition sont extrêmement variés, souvent ractère que, dans leur acception ordimême opposés entre eux dans leur mode naire, ces mots, constipation et échaufd'action ordinaire sur l'organisme. C'est fement, sout devenus synonymes. A ainsi que telle substance qui agit sur côté de ce phénomène cependant vienun individu de manière à faire cesser un nent se placer d'autres dérangements état actuel d'échauffement, fera naître, fonctionnels qui méritent aussi l'attenau contraire, cette mauvaise disposition tion des médecins. Ainsi, du côté du chez un autre. Malgré cette apparente système nerveux on remarque une plus contradiction dans la manière d'agir des grande irritabilité et une singulière dissubstances dites échauffantes, ces sub-position à la mélancolie; en même temps stances cependant ont entre elles des le sommeil est difficile et souvent tourcaractères communs qui permettent de les distinguer des autres agents alimentaires ou médicamenteux, et qui font que dans beaucoup de cas elles agissent d'une manière uniforme. En tête des substances échauffantes nous placerons les viandes noires et faisandées, lors surtout qu'on en fait un usage habituel; le vin pur, les liqueurs spiritueuses, le thé, le café, pris chaque jour après le principal repas, doivent être placés sur

menté par des songes pénibles. Si, dans cet état de choses, une évacuation spontanée vient à avoir lieu, ce malaise général peut disparaître, et tout rentre dans l'ordre; mais si cet état se prolonge, d'autres phénomènes peuvent successivement se développer et s'ajouter à ceux que nous venons d'indiquer. Ainsi l'appétit peut s'eteindre complétement, le ventre, dur et tendu, devenir le siége de douleurs sourdes qui ne sont point des

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