Revue des deux mondes, Volume 19François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1904 - France |
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Page 8
... faisait clair , rien de ces maisons voisines ; rien que la tête des peupliers qui ombra- gent les petits jardins , et les toits en terre battue où l'herbe pousse , où les chats se promènent ; ensuite , dans le lointain , par - dessus le ...
... faisait clair , rien de ces maisons voisines ; rien que la tête des peupliers qui ombra- gent les petits jardins , et les toits en terre battue où l'herbe pousse , où les chats se promènent ; ensuite , dans le lointain , par - dessus le ...
Page 27
... faisait beaucoup d'ac- cueil , mais qui , cette fois , répond tout juste à mon bonsoir . Au milieu de l'assemblée , un vieux derviche au regard d'illuminé est debout qui parle , qui prêche d'abondance , avec des gestes outrés , mais ...
... faisait beaucoup d'ac- cueil , mais qui , cette fois , répond tout juste à mon bonsoir . Au milieu de l'assemblée , un vieux derviche au regard d'illuminé est debout qui parle , qui prêche d'abondance , avec des gestes outrés , mais ...
Page 36
... faisait partout massif et puissamment trapu . Toujours suivis de nos chevaux , dont les pas résonnent trop sur les dalles , nous nous avançons au cœur des palais , vers les quar- tiers magnifiques de Darius . Les colonnes brisées ...
... faisait partout massif et puissamment trapu . Toujours suivis de nos chevaux , dont les pas résonnent trop sur les dalles , nous nous avançons au cœur des palais , vers les quar- tiers magnifiques de Darius . Les colonnes brisées ...
Page 59
... faisait bonne conte nance quand le doute la dévorait . Dès les premiers mots qu'il lui adressa , elle comprit qu'il ne savait rien encore . Ils s'entretinrent longuement de l'absente , et chacun d'eux gardait sa peine . Leurs peines ...
... faisait bonne conte nance quand le doute la dévorait . Dès les premiers mots qu'il lui adressa , elle comprit qu'il ne savait rien encore . Ils s'entretinrent longuement de l'absente , et chacun d'eux gardait sa peine . Leurs peines ...
Page 62
... faisait sur elle - même un tel effort qu'elle craignait de ne pouvoir desserrer les dents , et ne prononçait que peu de mots à la suite . Vaguement inquiet , il demanda : Pourquoi ? Puisque c'est à Mathilde ? - Ce n'est pas à Mathilde ...
... faisait sur elle - même un tel effort qu'elle craignait de ne pouvoir desserrer les dents , et ne prononçait que peu de mots à la suite . Vaguement inquiet , il demanda : Pourquoi ? Puisque c'est à Mathilde ? - Ce n'est pas à Mathilde ...
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Common terms and phrases
Alice Alliés anglais atomes aurorale aurores aurores polaires avaient beau bleu C'était canal caravanes caravansérail chambre chant grégorien Chenevray chevaux Chine chinoise Chiraz choses cœur colonne Corée Cornélis de Witt corps côté coup cours d'Annunzio d'Antin d'autres Délémont devant dire donner enfans États-Unis femme Ferdinand de Lesseps fleurs force gens Goethe gouvernement groupe guerre Guillaume haut heures hommes Ispahan j'ai jamais Japon jardin jeune jour jusqu'à kalyan kilomètres l'Académie l'art l'Empereur l'Enlèvement au sérail laisser Lesseps lettres main maison maître Mandchourie Mathilde matin ment mètres molécule monde mort mosquée murs musique Napoléon nuit Pacifique palais palais Mancini passé Pékin pensée pensionnaires Perse personne petite peut-être Poërson Port-Arthur porte premier presque qu'un regard reste rien Romanèche Rome roses route Russie s'est s'était Sainte-Beuve semble sentimens sentiment serait Settala seulement siècle soir soleil sorte Soutre Spitzberg Téhéran terre tion Tong-Tchéou tragédie troupes trouver Valentin vieux Villa Médicis voix vrai yeux
Popular passages
Page 167 - ... j'aurais voulu m'élancer dans l'infini. Je crois que si j'eusse dévoilé tous les mystères de la nature, je me serais senti dans une situation moins délicieuse que cette étourdissante extase à laquelle mon esprit se livrait sans retenue, et qui, dans l'agitation de mes transports, me faisait écrier quelquefois : O grand être ! ô grand être ! sans pouvoir dire ni penser rien de plus.
Page 167 - L'or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d'un luxe qui touchait mon cœur; la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m'environnaient, l'étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit dans une alternative continuelle d'observation et d'admiration...
Page 167 - J'allais alors d'un pas plus tranquille chercher quelque lieu sauvage dans la forêt, quelque lieu désert où rien ne montrant la main des hommes n'annonçât la servitude et la domination...
Page 924 - J'ai commencé franchement et crûment par le xvin° siècle le plus avancé, par Tracy, Daunou, Lamarck et la physiologie : là est mon fond véritable. De là je suis passé par l'école doctrinaire et psychologique du Globe ,mais en faisant mes réserves et sans y adhérer. De là j'ai passé au romantisme poétique et par le monde de Victor Hugo, et j'ai eu l'air de m'y fondre. J'ai traversé ensuite ou plutôt côtoyé le Saint- Simonisme, et presque aussitôt le monde de Lamennais encore très...
Page 100 - ... qu'elle me suggérait à Paris n'étaient point faux; la vue des choses n'a point démenti les prévisions du cabinet ; elle les a confirmées, précisées, développées; mais les formules générales restent, à mon avis, entièrement vraies. J'en conclus que les opinions que nous pouvons nous former sur la Grèce et la Rome antiques, sur l'Italie, l'Espagne...
Page 313 - Que me font à moi, sujet paisible d'un Etat monarchique du dix-huitième siècle, les révolutions d'Athènes et de Rome ? quel véritable intérêt puis-je prendre à la mort d'un tyran du Péloponnèse? au sacrifice d'une jeune princesse en Aulide ? Il n'ya dans tout cela rien à voir pour moi, aucune moralité qui me convienne.
Page 932 - Les familles véritables et naturelles des hommes ne sont pas si nombreuses ; quand on a un peu observé de ce côté et opéré sur des quantités suffisantes, on reconnaît combien les natures diverses d'esprits, d'organisations, se rapportent à certains types, à certains chefs principaux.
Page 106 - ... tout l'avenir de l'histoire consiste dans la recherche de ces causes et de ces lois. L'assimilation des recherches historiques et psychologiques aux recherches physiologiques et chimiques, voilà mon objet et mon idée maîtresse...
Page 737 - Il releva la tète, ses yeux brillaient. « — • La France, dit-il, ne doit pas être soumise par une poignée de Prussiens. Je puis encore arrêter l'ennemi et donner au gouvernement le temps de négocier avec les puissances. Après, je partirai pour les Etats-Unis afin d'y accomplir ma destinée. » II remonta dans sa chambre par le petit escalier dérobé qui accède de la bibliothèque au premier étage, redescendit presque aussitôt en uniforme, et fit appeler le général Beker1.
Page 168 - L'homme allait inattentif. Tout à coup un silence se fait, comme un temps d'arrêt, une lacune de la sensation : « Oh ! Dieu ! se dit-il alors, que ma destinée est étrange ! Est-il bien vrai que j'existe ? Qu'est-ce que le monde? Ce soleil, est-ce moi? Rayonne-t-il de mon cœur?... 0 père, je te vois par delà les nuages...