Revue des deux mondes, Volume 19François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1904 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 42
... pouvait se retirer , comme un ancien mi- nistre , dans le voisinage du Bois de Boulogne . Cet éloignement fut pour Marthe une occasion de chagrin . Elle ressentait pour sa sœur cadette un mélange d'affection ma- ternelle et d'adoration ...
... pouvait se retirer , comme un ancien mi- nistre , dans le voisinage du Bois de Boulogne . Cet éloignement fut pour Marthe une occasion de chagrin . Elle ressentait pour sa sœur cadette un mélange d'affection ma- ternelle et d'adoration ...
Page 43
... pouvait sauver d'elle . D'autres fois il lui posait cette question presque sur un ton de violence : Croyez - vous qu'elle ait été heureuse ? Et il n'attendait pas la réponse : - Sans doute elle le paraissait . Elle riait toujours ...
... pouvait sauver d'elle . D'autres fois il lui posait cette question presque sur un ton de violence : Croyez - vous qu'elle ait été heureuse ? Et il n'attendait pas la réponse : - Sans doute elle le paraissait . Elle riait toujours ...
Page 52
... pouvait s'a- dresser réellement à sa sœur cadette et lui dire : « Ne ris pas , je t'en prie , et aide - moi . » Impuissante , elle ne savait que faire , et demeurait là , immobile , devant ce meuble qui lui résistait . Elle eut envie de ...
... pouvait s'a- dresser réellement à sa sœur cadette et lui dire : « Ne ris pas , je t'en prie , et aide - moi . » Impuissante , elle ne savait que faire , et demeurait là , immobile , devant ce meuble qui lui résistait . Elle eut envie de ...
Page 53
... pouvait pas : elle n'abandonnerait pas sa sœur ainsi . Résolument elle rappela la femme de chambre et de son ton le plus naturel elle lui dit : - Monsieur m'avait prié en partant de commander une clef du secrétaire de Madame . Je l ...
... pouvait pas : elle n'abandonnerait pas sa sœur ainsi . Résolument elle rappela la femme de chambre et de son ton le plus naturel elle lui dit : - Monsieur m'avait prié en partant de commander une clef du secrétaire de Madame . Je l ...
Page 58
... pouvait croire qu'il n'avait pas quitté son salon , et que la mort de Mathilde ne datait que de quelques jours . - Oui , lui disait - il , cette dernière année elle avait changé de caractère ... Vous ne le savez pas , et je le sais ...
... pouvait croire qu'il n'avait pas quitté son salon , et que la mort de Mathilde ne datait que de quelques jours . - Oui , lui disait - il , cette dernière année elle avait changé de caractère ... Vous ne le savez pas , et je le sais ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alice Alliés anglais atomes aurorale aurores aurores polaires avaient beau bleu C'était canal caravanes caravansérail chambre chant grégorien Chenevray chevaux Chine chinoise Chiraz choses cœur colonne Corée Cornélis de Witt corps côté coup cours d'Annunzio d'Antin d'autres Délémont devant dire donner enfans États-Unis femme Ferdinand de Lesseps fleurs force gens Goethe gouvernement groupe guerre Guillaume haut heures hommes Ispahan j'ai jamais Japon jardin jeune jour jusqu'à kalyan kilomètres l'Académie l'art l'Empereur l'Enlèvement au sérail laisser Lesseps lettres main maison maître Mandchourie Mathilde matin ment mètres molécule monde mort mosquée murs musique Napoléon nuit Pacifique palais palais Mancini passé Pékin pensée pensionnaires Perse personne petite peut-être Poërson Port-Arthur porte premier presque qu'un regard reste rien Romanèche Rome roses route Russie s'est s'était Sainte-Beuve semble sentimens sentiment serait Settala seulement siècle soir soleil sorte Soutre Spitzberg Téhéran terre tion Tong-Tchéou tragédie troupes trouver Valentin vieux Villa Médicis voix vrai yeux
Popular passages
Page 167 - ... j'aurais voulu m'élancer dans l'infini. Je crois que si j'eusse dévoilé tous les mystères de la nature, je me serais senti dans une situation moins délicieuse que cette étourdissante extase à laquelle mon esprit se livrait sans retenue, et qui, dans l'agitation de mes transports, me faisait écrier quelquefois : O grand être ! ô grand être ! sans pouvoir dire ni penser rien de plus.
Page 167 - L'or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d'un luxe qui touchait mon cœur; la majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m'environnaient, l'étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit dans une alternative continuelle d'observation et d'admiration...
Page 167 - J'allais alors d'un pas plus tranquille chercher quelque lieu sauvage dans la forêt, quelque lieu désert où rien ne montrant la main des hommes n'annonçât la servitude et la domination...
Page 924 - J'ai commencé franchement et crûment par le xvin° siècle le plus avancé, par Tracy, Daunou, Lamarck et la physiologie : là est mon fond véritable. De là je suis passé par l'école doctrinaire et psychologique du Globe ,mais en faisant mes réserves et sans y adhérer. De là j'ai passé au romantisme poétique et par le monde de Victor Hugo, et j'ai eu l'air de m'y fondre. J'ai traversé ensuite ou plutôt côtoyé le Saint- Simonisme, et presque aussitôt le monde de Lamennais encore très...
Page 100 - ... qu'elle me suggérait à Paris n'étaient point faux; la vue des choses n'a point démenti les prévisions du cabinet ; elle les a confirmées, précisées, développées; mais les formules générales restent, à mon avis, entièrement vraies. J'en conclus que les opinions que nous pouvons nous former sur la Grèce et la Rome antiques, sur l'Italie, l'Espagne...
Page 313 - Que me font à moi, sujet paisible d'un Etat monarchique du dix-huitième siècle, les révolutions d'Athènes et de Rome ? quel véritable intérêt puis-je prendre à la mort d'un tyran du Péloponnèse? au sacrifice d'une jeune princesse en Aulide ? Il n'ya dans tout cela rien à voir pour moi, aucune moralité qui me convienne.
Page 932 - Les familles véritables et naturelles des hommes ne sont pas si nombreuses ; quand on a un peu observé de ce côté et opéré sur des quantités suffisantes, on reconnaît combien les natures diverses d'esprits, d'organisations, se rapportent à certains types, à certains chefs principaux.
Page 106 - ... tout l'avenir de l'histoire consiste dans la recherche de ces causes et de ces lois. L'assimilation des recherches historiques et psychologiques aux recherches physiologiques et chimiques, voilà mon objet et mon idée maîtresse...
Page 737 - Il releva la tète, ses yeux brillaient. « — • La France, dit-il, ne doit pas être soumise par une poignée de Prussiens. Je puis encore arrêter l'ennemi et donner au gouvernement le temps de négocier avec les puissances. Après, je partirai pour les Etats-Unis afin d'y accomplir ma destinée. » II remonta dans sa chambre par le petit escalier dérobé qui accède de la bibliothèque au premier étage, redescendit presque aussitôt en uniforme, et fit appeler le général Beker1.
Page 168 - L'homme allait inattentif. Tout à coup un silence se fait, comme un temps d'arrêt, une lacune de la sensation : « Oh ! Dieu ! se dit-il alors, que ma destinée est étrange ! Est-il bien vrai que j'existe ? Qu'est-ce que le monde? Ce soleil, est-ce moi? Rayonne-t-il de mon cœur?... 0 père, je te vois par delà les nuages...