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De l'Epicycloïde sphérique et de sa Tangente; par M. Ha

chette.

Question proposée au concours général des Lycées de Paris (année 1809), et solution de cette question, qui a remporté le premier prix de Mathematiques; par M. Vanéechout, Elève de l'Ecole Polytechnique.

STATIQUE. Extrait d'une lettre de M. Gergonne, professeur de Mathématiques transcendantes au Lycée de Nîmes, dépar tement du Gard.

HYDROSTATIQUE. Sur la Fontaine de Héron et la Lampe hydrostatique de MM Girard; par M. Hachette.

OPTIQUE. De l'Héliostat, par M. Hachette.

FORTIFICATION. Sur une nouvelle manière de défendre les places; par M. Carnot.

S. I I.

SCIENCES PHYSIQUES. Sur la décomposition de l'eau par le diamant; par MM. Guyton-Morveau, Hachette, Clément et Darcet.

Sur la décomposition de l'eau par le plomb; par M. Guyton

Morveau.

De l'Analyse des Matières animales et végétales; par MM. Gay-Lussac et Thenard. Description et Dessin de l'appareil dont ils se servent pour cette analyse.

ANNONCE d'Ouvrages.

-

S. IV, V et VI.

PERSONNEL. Conseil de perfectionnement, 10°. Session, 1809. Liste de 159 élèves admis à l'Ecole Polytechnique le 28 septembre 1808 (Cette nouvelle promotion porte le nombre des élèves admis à l'Ecole Polytechnique, depuis sa création, à 2306.)

Liste de 128 élèves admis dans les services publics le 5 octobre 1808.

Actes du Gouvernement, relatifs à l'Ecole Impériale Polytechnique.

Fin de la Table.

De l'Imprimerie de P. GUEFFIER, rue du Foin-Saint-Jacques, n°. 18.

SUR

L'ÉCOLE IMPÉRIALE POLYTECHNIQUE,

Rédigée par M. HACHETTE.

N°. 3. Janvier
Janvier 1811. (2o. vol.)

S. I.

APPLICATION DE L'ANALYSE A LA GÉOMÉTRIE.

Des Surfaces du second degré.

J'ai proposé, l'année dernière, la question suivante :

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Etant donnée l'équation générale des surfaces du second degré, trouver la relation qui doit exister entre les constantes qui entrent dans cette équation, pour qu'elle appartienne à une surface de révolution? Trois élèves du cours de la même année, MM. Urban, Merle, Mondot, ont traité cette question! de deux manières différentes; M. Bourdon, professeur au Lycée Charlemagne, l'a résolue d'une troisième manière, et il a déduit de sa solution plusieurs conséquences importantes sur la théorie des surfaces du second degré. Comme il fait usage des équations par lesquelles M. Biot a déterminé la position des trois axes rectangulaires d'une surface du second degré, je vais d'abord exposer la méthode que ce géomètre a suivie pour obtenir ces équations. Cette méthode étant la plus simple et la plus élégante de celles qu'on a employées jusqu'à présent, on la substituera à celle que j'ai suivie dans le Traité des Surfaces du second degré, qui sert de texte à nos leçons.

Soit l'équation générale d'une surface du second degré

'Az2+A'y2+A"x2+Byz+B'xz+B"xy
+Cz+C'y +C" x+D=0;

x, y, z, étant les coordonnées rectangulaires d'un point quelconque de cette surface, et x', y', z', les nouvelles coordonnées de ce point parallèles aux axes principaux de la surface, on a (pag. 7, 2 vol. de la Correspondance)

x = m x' + m' y' + m'' z'

y = nx' + n'y' + n'' z'
z = px' + p'y' + p". z",

m, n, p

m', n', pétant les cosinus des angles que l'axe principal des

m",n", pl

fait avec les trois axes primitifs des x, des y,

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p"

Les neuf constantes m n ,p, m', n', p', m", sont liées entr'elles par le relations suivantes (pag. 14 et 15 du Traité des surfaces du second degré):

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m22 +π22 + pla=1(1) et m m" + n n" +pp".

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m m' + n n' +p p' =

0.(2).

m' m' + n' n'' + p' p'' = o.)

Substituant les valeurs de x, y, z, dans l'équation proposée, et formant les coefficiens de yz!, x' z', x'y', pour les égaler à zéro, on aura les trois équations suivantes :

2 A p' p'' +2 A' nn" +2 A" m' m'' + B (n'p"+p'n") +B' (m'p''+p' m")+B" (m' n"+n'.m")=0

n")
(3)

2 Ap p" + 2 A' n n'' +2 A" m m"+B(np"+p
+B' (mp"+pm"!) + B" (m n"+n m")=0
2 A p p + 2 A! nn' + 2 A'' m m' + B ( n p' + pn')
+B' (m p'+pm")+B'' (m n' + n m' )=0

et pour abréger

No, N'o, N"=o

(3)

d'où il suit que l'équation en x', y', z', sera en général de la forme

ax22 ! By12 + y z12 d'x' + ɛy' + { z' — I=0

qu'on peut réduire, dans un grand nombre de cas, à celle-ci : ax2 + μyla + 2/21=0;

la surface représentée par cette dernière équation est rapportée à ses trois axes principaux et à son centre.

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Il est important de remarquer que les neuf équations (1),' (2), (3), sont symétriques par rapport aux trois systêmes des constantes (m, n, p), (m', n', p'), (m'', n", p" ) ; en sorte qu'à la place des trois constantes l, m, n on peut substituer les trois autres l, m, n', ou l'',-m", n', pourvu qu'à la place de ces trois dernières on mette respectivement 1, m n. Il suit de cette remarque qu'en éliminant huit des neuf constantes, les équations finales en m, ou en m', ou en m seront identiques; par la même raison, il y aura identité entre les équations finales en n, ou n', ou n', et en p, ou p', ou p''; les équations finales auront donc pour racines, la première les quantités m, m', ml; la seconde, les quantités n, n', n'' ; la troisième, les quantités p, pl, pl. Le calcul suivant, rédigé par M. Bourdon, a pour objet de démontrer que les racines de chacune de ces équations finales sont toujours réelles. H. C.

Détermination des axes principaux dans les surfaces du second degré, et en particulier, dans les surfaces de révolution du second degré,

Par M. BOURDON.

Les équations (3), combinées avec les équations des deux groupes (1) et (2), devront donner les valeurs de m, n, p, m'..... Si l'on multiplie la seconde des équations (3) par m', et la troisième parim", qu'ensuite on les retranche l'une de l'autre, on obtient la nouvelle équation

:

2 A p (m' p'' - p'm'' ) + B n ( m' p'' — p' m'' )

+ B'm (m' p'' - p' m' )

+2 A' n (m'n". — n' m' ) + B p (m' n'—n' m'' )

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( 2 A p + B n + B' m ) ( m' p'' — p' m'' )

+(24' n + B p + B'' m ) (m! n!!. -- n! m!! )=0 (4)•

Multipliant de nouveau la deuxième par ', et la troisième par puis retranchant la deuxième de la troisième, et réduisant, il vient

( 2 A p + B n + B' m ) (p1 ́n'' — n' p'l )

+ ( 2 A'' m+B' p + B" n ) ( m' n" — n'm'' ) = 。 (5).

Or les deux premières équations du groupe (2) étant multipliées d'abord par m" et m', puis par net n', et étant retranchées, donnent aussi.

d'où

n (m' n" — n' m' )+p(m' p'' — p' m' ) = 0
m (m'n'' — n' m'' ) + p (p' n" — n' p")=0;

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Substituant ces valeurs dans les équations (4) et (5), il vient

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P

m

( 2 Ap + B n + B' m ) × — — +24"m+B'p+B". n=0

ou réduisant

X

p

2 (A — A' ) n p +B ( n'—p2 )+B' m n — B" mp=o (6) 2 ( A—A" ) mp + Bm n + B' (m3 — p2 ) — B" n p = o (7) De ces équations on déduit facilement la suivante :

2 (A'—A") mn+Bmp-B'np+B" (m2 — n2 )=0 (8) que l'on pourra par conséquent substituer à l'une d'elles.

Deux quelconques des équations précédentes, combinées avec l'équation m2 + n2 + p2 1, donneront les valeurs de

m, n, p.

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