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Afrique ; quelquefois de hauts fonctionnaires, de sa- | courrier ordinaire, M. Dumas ne toucha même pas vants, d'ingénieurs ou d'officiers allant remplir des Oran et continua sa route pour Alger. missions importantes ou pressées.

M. Alexandre Dumas n'avait aucune mission du gouvernement; aucun motif d'intérêt public ne l'appelait en Algérie. Les Chambres auraient donc lieu de s'étonner que des dépenses aussi considérables (car on sait ce que coûte par jour en combustible un bâtiment à vapeur) aient été faites sans que rien les motive ou les justifie. Des explications ne manqueront pas d'ètre demandées par elles à ce sujet, et, pour mon compte, je vous avoue, Monsieur le Maréchal, que je serai fort embarrassé de répondre d'une manière quelconque, à moins que vous n'ayez eu des motifs étrangers à M. Alexandre Dumas pour ordonner les voyages du Véloce, et, dans ce cas, je vous serai obligé de me les faire

connaître.

Recevez, Monsieur le Maréchal, l'assurance de ma très-haute considération.

Le pair de France, ministre secrétaire
d'État de la Guerre,

MOLINE DE SAINT YON.

Ainsi, d'après mes intentions écrites au général Thierry commandant à Oran, où le Véloce était en station, il n'y avait d'autre faveur pour M. Dumas que le crochet de Cadix à Tanger.

Quand M. Alexandre Dumas arriva à Alger, j'étais en tournée dans l'intérieur du pays avec quatre députés. M. Dumas demanda aux autorités qu'on mît à sa disposition le Véloce, pour visiter la province de Constantine et Tunis. On le lui refusa d'abord, mais il déclara que puisqu'il en était ainsi, il allait rentrer en France sans avoir rempli une mission qu'il disait avoir. On craiguit alors d'encourir le reproche d'avoir fait manquer la mission de M. Dumas, mission qu'on ignorait, et on lui donna le bateau à vapeur. Ne sachant pas d'ailleurs la nature des ordres que j'avais donnés à Oran pour le Véloce, qui était venu mal à propos jusqu'à Alger, on augura de cette première faveur apparente qu'une seconde faveur du même genre pouvait être légitime

Ainsi vous le voyez, Monsieur le Ministre, une première fausse interprétation de mes ordres et de mes Post-Scriptum (ajouté au crayon par le ministre, et intentions a donné lieu à la complaisance exorbitante par Monsieur le chef du bureau à l'encre sur l'expé- qui a mis à la disposition de M. Dumas le Véloce pendition.) « Vous avez vu que déjà la presse s'est emdant dix-sept jours de plus, par suite du mauvais « parée de cette affaire, et elle ne manquera certai-temps. Ce quiproquo fàcheux est dû à mon absence, «nement pas de la rappeler dans le courant de la « session. J'ai donc besoin de quelques renseigne«ments à ce sujet. »>

A M. LE LIEUTENANT GÉNÉRAL, MINISTRE
DE LA GUERRE.
Alger, 12 janvier 1847.

Monsieur le Ministre,

Par votre lettre, du 4 janvier, vous me demandez des renseignements sur les circonstances qui ont conduit à mettre à la disposition de M. Alexandre Dumas un bateau à vapeur pour aller le chercher à Cadix, et, ensuite, pour le conduire dans la province de Constantine et à Tunis.

et à ce que, trop empressé au moment du départ, je n'avais pas laissé des ordres à Alger sur ce point. Je ne pouvais d'ailleurs prévoir que le Véloce viendrait jusqu'à Alger, et qu'il serait demandé de nouveau par M. Dumas. Je m'étais borné à faire dire à celui-ci que je le priais d'attendre mon retour à Alger, et de visiter en attendant les environs de cette ville.

J'avais déjà donné des explications analogues à Monsieur l'amiral de Mackau.

Recevez, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma très-haute considération. Maréchal duc D'ISLY.

P. S. J'oubliais un moyen de justification pour les autorités d'Alger.

ment en France.

Ainsi, dans la deuxième partie du voyage de M. Dumas, comme dans la première, le Véloce n'a pas été expédié uniquement pour lui.

Il y avait réellement utilité à envoyer un bateau à vapeur quelconque jusqu'à Tunis pour y apporter des Quant à la première partie de son voyage, le Véloce dépêches importantes, et pour expédier l'ordre à la ne fut pas mis en mouvement exprès pour M. Alex-frégate à vapeur le Montezuma de rentrer immédiateandre Dumas. Il devait faire à Tanger le voyage qu'il fait habituellement tous les quinze jours. Je fis donner l'ordre à son commandant M. Briard, d'aller prendre à Cadix M. Alexandre Dumas, de toucher ensuite à Tanger pour y prendre les dépêches du Consul et lui remettre les nôtres, puis de revenir à Oran en touchant à Djemaa-Ghazaouat. Le Véloce fut en effet à Cadix, de là il toucha à Tanger, puis à Djemaa-Ghazaouat. Mais, au lieu de s'arrêter à Oran, comme c'était mon intention, pour, de là, venir à Alger par le

Si, en dernier lieu, il a gardé longtemps ce batean, cela tient uniquement à la durée d'un temps détestable. Voilà, Monsieur le Ministre, les justifications que vous pourrez fournir aux Chambres, si vous y êtes

amené.

Maréchal duc D'ISLY.

LETTRE DE LOUIS-PHILIPPE A L'OCCASION DE LA MORT
DU DUC D'ENGHIEN.

V.

[La copie de cette lettre en anglais se trouvait dans les papiers de M. Guizot confiés à M. Génie. Nous en donnons le texte original et la traduction. Ce document est curieux par la profession de foi nationale et par le vœu qu'il renferme.]

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I am extremely obliged to your Lorship for your kind letter. I regretted that I had not the pleasure of seing you whilst you were in town. The moment I heard you were there, I went to Great-George-Street very early to be certain of finding you at home, but I was informed you had removed and I could get no other direction, but it was some where in Arlbemal street or Conduit street, they knew not which, and as to number thas was not to be thought of. Still had I been resident in town I had certainly found you out, but I had been very little in town last winter and never had a house or even apartments; I remained here in great retirement of which I grow more fond every day of my life.

I was certain your Lordship's elevated soul had resented with becoming indignation the foul murder of my unfortunate cousin. His moter being my aunt, he was, next to my Brother, the nearest relation I had, and as he was only a year older than me, we had been play❘ fellows during our jounger years, you must feel it was a sad blow to me. His fate is an awful warning to every one of us that the corsican usurper will never rest until he has erased the whole of our family froom the list of the living. It makes me feel still more forcibly than I did before (though it is scarcely possible) the blessing of the generous protection and support granted unto us by your magnanimous country. I have left my native country at so early a period, that I have not much the habits of a frenchman, and I may say with perfect candour that I am attached to England not only by gratitude, but by inclination and by habit. It is in the sincerity of my heart that I say may I never leave that hospitable land!

But it is not only on account of my own feelings that I am so strongly interested in the welfare, prosperity and successes of England, it is also as a man. The

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Je suis extrêmement obligé à votre Seigneurie de son aimable lettre. Je regrette de n'avoir pas eu le plaisir de vous voir pendant que vous étiez en ville. Aussitôt que j'y ai appris votre présence, je suis allé de trèsbonne heure à Great-George-Street, espérant vous y trouver. On m'apprit là que vous étiez déménagé, mais on ne put me donner votre adresse; on pensait que vous demeuriez ou dans Arlbemal-Street ou dans Conduit-Street, sans savoir précisément dans laquelle de ces deux rues; et quant au numéro, on n'en avait aucune idée. Si j'avais habité cette ville, je vous aurais certainement découvert; mais j'y avais été très-peu l'hiver dernier; je n'y ai jamais eu une maison, ni même un appartement; j'y ai mené une vie très-retirée, et c'est ce que j'aime de jour en jour davantage.

J'étais bien sûr que l'âme élevée de Votre Seigneurie aurait éprouvé une horreur profonde en apprenant le meurtre atroce de mon malheureux cousin. Sa mère était ma tante; il était, après mon frère, mon plus proche parent, et, comme il n'avait qu'un an de plus que moi, nous étions camarades pendant notre première jeunesse. Vous pouvez donc penser que cet événement a été pour moi un coup affreux. Son sort est un avertissement terrible à chacun de nous que l'Usurpateur corse ne s'arrêtera que quand il aura rayé toute notre famille de la liste des vivants. Je sens aujourd'hui plus que jamais le bonheur de la protection généreuse et de l'appui qui nous ont été accordés par votre pays magnanime : j'ai quitté mon pays natal à une époque si éloignée, que je n'ai pas beaucoup les habitudes d'un Français, et je puis dire avec une sincérité parfaite que je suis attaché à l'Angleterre, non-seulement par reconnaissance, mais aussi par goût et par habitude. C'est du cœur et avec toute sincérité que je répète : Puisséje ne jamais quitter cette terre hospitalière !

Mais ce n'est pas seulement à cause de mes propres

sentiments que je m'intéresse tant au bien-être, à la | safety of Europe, that of the world and the future prospérité et au succès de l'Angleterre, c'est aussi par happiness and independence of mankind rests upon intérêt pour l'humanité. La sûreté de l'Europe, celle du monde entier, le bonheur futur et l'indépendance du genre humain, dépendent de la conservation et de l'indépendance de l'Angleterre, et voilà la grande cause de la rage de Buonaparte et de celle de ses partisans contre vous. Puissiez-vous confondre ses projets méchants et maintenir ce pays dans la prospérité de sa position actuelle ! C'est le souhait sincère de mon cœur, ainsi que ma prière la plus ardente.

Votre Seigneurie doit également connaître mes opinions touchant les différences religieuses parmi les chrétiens, ou en d'autres termes parmi les hommes qui professent la même religion : ma croyance est que tout homme devrait rester fidèle aux principes religieux dans lesquels il a été élevé, mais je crois aussi que ce n'est pas dans une époque comme celle où nous vivons que des opinions différentes sur la religion devraient être une véritable cause de différends parmi les chrétiens. La question n'est pas si on appartient à telle ou telle secte, mais si on est chrétien ou non. Voilà, selon moi, la seule question importante à une époque où les doctrines de la religion et la moralité sont attaquées avec tant de force, et où la triste expérience des dernières années prouve avec quelle rapidité l'irréligion et l'immoralité étendent leur influence pernicieuse sur le genre humain.

D'après la connaissance que j'avais acquise de la supériorité de l'esprit de votre Seigneurie, j'étais persuadé d'avance de vos opinions sur ces sujets, et je vous prie de me permettre de vous féliciter sur vos sentiments, dignes à la fois d'un Anglais, d'un prélat et d'un véritable chrétien.

Je suis, mon cher évêque, toujours votre affectionné L.-P.-P. ORLÉANS.

the preservation and independence of England, and this is the noble cause of Buonapartes rage against you and that of his gang. May you defeat his wicked plans and maintain this country in its present glorious and happy situation is the true wish of my heart and of my most fervent prayer. Your Lordship must be equally well acquainted with my opinion respecting religious differences amongst Christians and in other words amongst men who profess the same religion, I believe every man must remain true to the principles in which he has been brought up, but I equally believe that it is not in such times as these we live in that such differences can be a real cause of differences among Christians; the question is not wheter one is a Christian of this or that sect but wheter he is a Christian or not.

This in my humble opinion is the only question at the time when the vital parts of religion and morality are attacked with such force and where the melancholy experience of the latter years show with what rapidity irreligion and immorality are spreading their baneful dominion over mankind.

Froom the knowledge I have acquired of your Lordship's great mind, I throught your opinion would be what I am very glad to find it is. I hope you will allow me to say that I congratulate you upon sentiments as worthy at once of an Englisman, a Prelate and a true Christian.

My dear Lord,

Ever your affectionate

L.-P. P. ORLEANS.

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de la guerre, à qui je dois beaucoup de reconnaissance, de ne pas être son concurrent. Je ne veux pas diminuer mes chances de succès qui augmentent pour le collége électoral de Luçon.

Les légitimistes, qui ont voté pour moi à Luçon, paraissent fort embarrassés à Fontenay. Je crains que l'évêque de Luçon ne puisse exercer sur eux une grande influence. J'ai reçu deux lettres de la Vendée qui me prouvent que tous les royalistes ne sont pas exaltés. Elles sont ainsi conçues : « Il pourrait y avoir « une bonne position à prendre pour un candidat, | << homme honorable et indépendant, qui, s'adressant << aux électeurs honnêtes et modérés des divers partis, « prendrait l'engagement de servir les intérêts de l'ar« rondissement et de faire plus en une législature, « pour sa prospérité, que tous ses devanciers dans « l'ensemble de leur carrière politique; toutes les « voix dont l'administration peut disposer viendraient « en aide, et quelques meneurs adroitement gagnés « feraient le reste. »>

Autre lettre : « Je pense que les légitimistes en<< tendront mieux les intérêts du pays, et que, le jour ⚫ des élections arrivé, ils modifieront leur exclusivisme « et s'empresseront de donner leurs voix à un homme << de bien. >>

Il vient de m'être fait une communication fort importante et qui pourrait contribuer au succès d'un député conservateur à Fontenay. M. Nicolas, âgé de 30 ans, ancien substitut à Parthenay et à Loudun depuis 1830, est membre du conseil d'arrondissement du canton de Moncoutant (Deux-Sèvres); il est fort riche et fort influent. Il demande la place de juge de paix de Moncoutant, qui va devenir vacante par la démission du titulaire. M. Nicolas doit se rendre prochainement à Fontenay et à la Chateigneraye, où il a toute sa famille, pour y disposer les esprits en faveur du candidat conservateur. Je serai au courant de ce qui sera arrêté par les divers partis; si j'avais des chances de succès, je consentirais à me laisser porter si M. Crétu ne persistait pas.

Je recommande M. Nicolas à la bienveillance de Votre Excellence; il serait fort utile de le faire nommer à la place de juge de paix de Moncoutant. J'ai écrit dans ce sens à M. le Garde des Sceaux.

S'il y a chance de réussir, j'aurai l'honneur de vous proposer une combinaison qui donnerait de l'avancement aux membres du tribunal de Fontenay, et nous fournirait de puissants moyens d'action.

Mes amis m'engagent à visiter la localité; je résiste à leurs conseils. Je ne veux pas, comme à Luçon, que l'on me propose de contracter l'engagement de n'accepter aucune décoration, ni avancement dans la magistrature. Je ne puis me soumettre à cette obligation

après vingt-cinq années de magistrature dans une Cour Royale. Je l'avouerai à Votre Excellence; ma franchise m'a fait perdre quelques voix dans l'arrondissement de Luçon j'ai déclaré que j'avais de l'enthousiasme pour votre personne, votre probité et vos vertus. Vous ne trouverez point de l'adulation dans ce langage, quand on a plus de vingt-cinq mille francs de rente et que l'on est inamovible, on ne flatte pas les hommes supérieurs, on les admire.

La nomination d'un député conservateur dans la Vendée aurait un résultat immense.

J'ai l'honneur de répéter, par écrit, à Votre Excellence, ce que je lui ai dit verbalement. Quand les premiers fonctionnaires publics de l'ordre judiciaire et administratif voudront user de leur influence légale, quand les premiers présidents notamment voudront parcourir leur ressort, se mettre en rapport avec tous les magistrats, donner une bonne direction à l'opinion publique, les élections seront parfaites dans une trèsgrande partie du royaume. L'opposition est organisée, elle a ses directeurs et ses agents; les conservateurs restent calmes et stationnaires. Je désespère des élections si le ministère ne s'en occupe pas légalement et longtemps à l'avance. Les listes électorales sont presque partout rectifiées dans l'intérêt de l'opposition. Je livre ces réflexions bien simples à votre haute sagesse. Je m'exposerais encore, s'il le fallait, aux attaques de la mauvaise presse. Je vous épargne la lecture de toutes les diatribes colportées et distribuées.

Je termine par l'article le plus gracieux du PATRIOTE VENDÉEN; ab uno disce omnes! a Le « ministère Guizot tient essentiellement à ce candidat « (M. Barbault de Lamotte), qui s'est engagé à le servir « aveuglément dans ses votes, il en a besoin pour « l'approbation du traité sur le droit de visite, et pour « livrer nos intérêts commerciaux à ceux de l'An« gleterre. Aussi n'est-il pas de sortes de manœuvres et « d'intrigues auxquelles on n'ait recours. On annonce « que le clergé aurait gagné les voix des légitimistes. « Le ministère Guizot sera infailliblement renversé; « quelle sera alors la valeur des promesses de « M. Barbault? Que les électeurs patriotes se rap<< prochent! ils ont tous le même intérêt; il leur faut un mandataire énergique et sage qui résiste au « clergé, qui repousse le ministère Guizot. Ce man« dataire, ils ne l'auraient pas dans M. Barbault, ils « l'auront dans M. Isambert. »

Cet article a été distribué à l'occasion des dernières élections de Luçon.

Je suis avec un profond respect, de Votre Excellence, le très-humble et très-dévoué serviteur, BARBAULT DE LAMOTTE, Président à la Cour Royale de Poitiers.

Paris. Imp. Lacrampe et Fertiaux, rue Damiette, 2.

REVUE RÉTROSPECTIVE

N° 9.

ON NE REÇOIT PAS D'ABONNEMENT.

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CHAQUE NUMÉRO SE VEND SÉPARÉMENT. PRIX: 50 CENT. En payant six livraisons d'avance, on les recevra à domicile.

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CORRESPONDANCE DE LOUIS-PHILIPPE AVEC SES FILS ET LES GÉNÉRAUX

D'AFRIQUE (1)

I.

A M. LE LIEUTENANT GÉNÉRAL COMTE | but que nous devons atteindre, m'a confirmé dans l'opiDANREMONT, GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE nion que ma confiance était bien placée en vous. L'ALGÉRIE.

Paris, le 4 septembre 1837.

Vous croyez, comme moi et comme mes ministres, que notre but ne doit pas être d'étendre indéfiniment le territoire que nous occupons en Afrique, mais au contraire, que l'intérêt de la France est de donner à Mon cher Général, le moment d'entreprendre l'ex- celui que nous possédons le grand avantage de la sépédition de Constantine étant arrivé, j'ai cru devoir curité et du repos, en le renfermant dans les sages céder à la noble ardeur de mon fils le duc de Nemours, limites que vous avez proposées, et que mon gouverqui a voulu de nouveau partager les fatigues et les nement a adoptées. Je suis bien aise de vous répéter dangers des braves troupes qui vont marcher sous vos moi-même que ce n'est que pour atteindre ce but que ordres, et s'associer ainsi à la gloire dont elles se cou- l'expédition a été résolue et entreprise. La prise de vriront, si la lutte s'engage. Je ne saurais vous donner Constantine, si nous sommes obligés de continuer la une plus grande preuve de ma confiance, et la connais-guerre jusque là, ne devrait rien changer à cette situasance que j'ai acquise de votre manière de voir sur le tion, et si nous étions assez heureux pour qu'Achmet

(1) Portefeuilles trouvés aux Tuileries.

se déterminât à souscrire préalablement la sage convention qui avait été préparée, je considérerais ce

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