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Le Prince va chercher sa mère à Mahon.

Après seize ans de séparation, la mère, le fils et la sœur se trouvent réunis et arrivent ensemble à Palerme.

Le 25 novembre, le duc d'Orléans épouse la princesse MarieAmélie de Sicile (âgée de 27 ans).

Le duc d'Orléans, appelé par les Cortès, se rend en Espagne. Il descend inutilement à Tarragone et à Cadix.

En octobre, il est de retour à Palerme.

Pendant son absence, la Duchesse a donné le jour à un fils. Le duc de Chartres est né le 3 septembre.

Séjour à Palerme,

(Le 23 avril). A la première nouvelle de la Restauration, le Duc s'embarque pour la France.

(Le 17 mai). Il paraît aux Tuileries en habit de lieutenantgénéral français.

Accompagné de ses nouveaux aides de camp, Atthalin et SainteAldegonde, il va chercher sa femme et ses enfants en Sicile. (Le 5 mars.) La cour envoie le duc d'Orléans à Lyon, pour voir ce qu'il est possible d'opposer à Napoléon qui s'avance. (Le 16 mars.) Le Duc est de retour à Paris pour la Séance royale. (Le 17 mars). A Péronne.

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Il conviendrait de bien faire savoir, et même d'écrire que pas un des ouvrages suivants n'a été publié sous la dictée ou sous l'inspiration du Roi; mais qu'une personne, à portée de demander et de savoir, a jus

tement rectifié des erreurs qu'il importait de ne point laisser subsister.

Notices historiques de la maison d'Orléans. Extraites des Biographies des Contemporains. Brochure.

Notice extraite du Dictionnaire de Conversation et | 40 Histoire populaire de la garde nationale de Paris, de Lecture (tome 36.) Brochure. par Raisson, 1 grand vol. in-8°.

Une veillée au corps-de-garde, par Boutmy, 1 vol. 5o Une veillée au corps-de-garde du Palais-Royal, in-18.

Deux ans de règne, par A. Pépin, 1 vol. in-8°. La royauté de juillet, par A. Pépin, 2 vol. in-8o. Précis généalogique de la maison d'Orléans, par un membre de l'Université, 1 volume in-8°. Brochure. Histoire populaire de la garde nationale de Paris, par Raisson, 1 vol. in-8°. Brochure.

Souvenirs historiques des Résidences royales, par M. Vatout, 4 vol. in-8°.

Recueil des voyages et des discours du Roi, 9 volumes in-8°.

Le Palais-Royal, par Vatout et Fontaine, 1 vol.

in-8°.

CABINET DU ROI (1).

13 juillet 1841.

Je vous adresse, très-cher ami, une liste des ou vrages où l'on peut recueillir les matériaux d'une biographie du Roi. J'ai consulté, pour former cette liste, la science certaine de M. Brenot, de M. Plantay et de M. Alphonse Pépin lui-même, qui se trouvait présent. J'aurais pu mentionner la Biographie de Sa Majesté Louis-Philippe Ier par Laugier; mais vous la connaissez et vous savez comme elle est bâclée. Il serait possible que la mémoire de M. Brenot nous fournit, d'ici à peu de jours, quelques autres indications; je m'empresserais de vous les faire passer. Toutes mes cordialités.

LASSAGNE.

P. S. J'ai remis à M. Brenot le volume des Mémoires du duc de Montpensier, dont le Roi a permis le dépôt à la bibliothèque du Palais-Royal. Je lui ai livré aussi celui que Sa Majesté octroie à M. Lebrun. M. Barbier a reçu en même temps l'exemplaire destiné à la bibliothèque du Louvre.

Remis au cabinet du Roi, les ouvrages suivants (2) : 1° Précis historique de la maison d'Orléans. Crapelet, 1830; 1 vol. grand in-8°.

2o Notice biographique de S. M. Louis-Philippe. Extrait du Dictionnaire de Conversation et de Lecture. 30 Souvenirs de la garde nationale, par Collin, 1 vol. in-8°.

(1) Cette lettre du sous-secrétaire du cabinet de LouisPhilippe est sans suscription.

(2) Ces ouvrages, dont les six premiers appartenaient à la bibliothèque du Palais-Royal, les deux derniers à la bibliothèque du Louvre, étaient remis au cabinet du Roi qui les prêtait à l'éditeur du nouveau livre projeté.

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par Boutmy, un vol. in-8°.

6o Le duc d'Orléans, essai historique, par Chateauneuf, 1 petit vol. in-18.

7° Le roi des Français et sa famille, par un patriote de 89, (1833) 1 vol. in-8°.

8° Leçons d'une gouvernante à ses élèves, Madame Sillery Brulart, 2 vol. in-8°

Reçu de M. Brenot, les ouvrages ci-dessus.
Paris, le 20 juillet 1841.

L. MALLET.

LISTE DES OUVRAGES QUI RENFERMENT LES DOCUMENTS LES PLUS PROPRES A COMPOSER UNE BIOGRAPHIE DU ROI.

Notice biographique des princes et princesses de la maison d'Orléans, Vatout, 1824.

Précis historique, généalogique et littéraire de la maison d'Orléans, par un membre de l'Université, grand in-8°. Crapelet 1830.

Notice biographique sur S. M. Louis-Philippe Ier, Roi des Français, extrait du Dictionnaire de Conversation et de Lecture.

Souvenirs de la garde nationale, par Collin. Histoire populaire de la garde nationale de Paris, par Horace Raisson, juin 1832.

Une veillée au corps-de-garde du Palais-Royal, par
Boutmy.

Collection du baron Lambert.
Publications d'Alphonse Pépin.
Discours, allocutions et réponses du Roi.
Souvenirs des résidences royales, le Palais-Royal,
par Vatout.

Le Roi des Français et sa famille, par un patriote de 1789, 1833.

Mémorial du duc de Chartres, en 1790 et 1791, réimprimé en 1830.

DEUXIÈME LISTE D'OUVRAGES RENFERMANT DES DOCUMENTS PROPRES A COMPOSER UNE BIOGRAPHIE DU ROI.

MADAME DE GENLIS. - Mémoires, 10 vol. in-8°. MADAME DE SILLERY BRULART.-Leçons d'une gouvernante à ses élèves, ou fragment d'un journal qui a été fait pour l'éducation des enfants de la maison d'Orléans.

ROUZET DE FOLMON. - Explication de l'énigme du ro-
man intitulé Histoire de la conjuration de Louis-
Philippe Joseph d'Orléans, 4 vol. in-8°.
VATOUT.-Souvenirs des résidences royales, le Palais-
Royal, 1 vol. in-8°.

Mémorial du duc de Chartres, en 1790 et 1791, ré- | Le Roi des Français et sa famille, par un patriote. imprimé en 1830, 1 vol. in-8°. de 1789, 1 vol. in-8°, 1833,

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Le général Dumouriez et la Révolution FONTAINE, française, 1826, in-8°.

ronne.

Domaine privé et domaine de la cou

AFFAIRES D'ESPAGNE ET MARIAGE DU DUC DE MONTPENSIER (1).

II.

Sire,

AU ROI,

Trouville, 14 septembre 1846.

Je viens de lire avec la plus grande attention la lettre de M. le garde des sceaux, que Votre Majesté m'a fait l'honneur de me communiquer. Je ne mets pas en doute que le mode qu'il propose ne soit préférable à celui des dispenses. Comme il le dit fort bien, ce mode est plus monarchique, par cela seul qu'il est spécial. Les dispenses avaient même quelque chose qui me plaisait peu. La loi d'Espagne ne met relativement à l'âge aucun obstacle au mariage de l'Infante. La loi française défend le mariage entre Français qui n'ont pas atteint un certain âge, mais défendelle à un Français d'épouser en pays étranger une personne que la loi de ce pays autorise à contracter mariage? Je ne crois pas que notre code ait prévu ce cas, mais je ne l'ai pas sous les yeux.

Quant au contre-seing, je remercie beaucoup M. le garde des sceaux d'avoir pensé au droit qui pouvait en revenir au chancelier. Je crois aussi que l'honneur de cette fonction doit lui appartenir, et je ne pense pas qu'il y ait inconvénient sous le rapport de la responsabilité ministérielle, car cette responsabilité sera sans doute satisfaite par la signature des conventions de mariage, lesquelles seront contresignées par M. le ministre des affaires étrangères.

Je remets sous le couvert de cette lettre celle de M. le garde des sceaux, relative à l'objet en question et une autre aussi de lui pareillement et que Votre Majesté a sans doute jointe à la première par mégarde. J'attends les ordres de Votre Majesté, et serai auprès d'Elle au premier signe qu'Elle daignera me faire. De Votre Majesté, le très-humble, très-obéissant et très-fidèle serviteur et sujet.

L. C. D. PASQUIER.

AU ROI.

Château de Lormoy, 19 septembre 1846. Sire,

J'ai l'honneur de renvoyer à Votre Majesté la lettre de M. le chancelier. Il n'y a plus désormais aucune difficulté sur la forme des dispenses, puisqu'elles seront la conséquence nécessaire du consentement donné par le Roi au mariage dans la lettre close qui sera contresignée par M. le chancelier.

Je persiste à désirer que la lettre close ne parle pas des dispenses d'âge, parce que, comme je crois l'avoir dit au Roi, dans ma lettre précédente, le consentement qu'il donne lève nécessairement tous les obstacles de quelque nature qu'ils soient; je pense aussi que ce mode est préférable, parce qu'il ne résout pas par l'affirmative la grave question de savoir si, l'Infante ayant l'âge requis pour le mariage par la loi espagnole, elle a besoin de dispenses d'àge pour contracter en Espagne.

Quoi qu'il en soit, la solution me privant, à mon grand regret, de l'insigne honneur de prendre une part quelconque aux actes qui doivent précéder le mariage, je crois que dès ce moment le Roi ne désire plus que je m'occupe de cette affaire; il n'y a plus à s'occuper que de la rédaction de la lettre close, et Votre Majesté s'en occupera sans doute elle-même,

M. le chancelier m'a écrit de Trouville pour me dire qu'il partage complètement mon opinion; il me demande l'instant où je prévois qu'il devra se rendre à Paris, et il ajoute qu'il n'a pas besoin de me dire qu'il n'a pas envie de s'y faire attendre.

Il me serait très-agréable que le Roi voulût bien me mettre en mesure de répondre à M. le chancelier, qui me paraît très-satisfait pour sa santé de son séjour à Trouville.

Je remercie beaucoup le Roi des détails dans lesquels il a bien voulu entrer avec moi à l'occasion de la lettre de M. l'évêque de Maroc; ces détails sont pleins

(1) Voir les trois premiers articles, pages 293, 505 et 521. d'intérêt, et je ne les oublierai certainement pas.

J'ai l'honneur d'envoyer au Roi quelques ordon- | plus sincères remercîments pour l'intérêt réel qu'elle a nances. Il voudra bien remarquer qu'il y en a deux que je considère comme plus urgentes.

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Sire, mon très-cher oncle,

J'ai reçu la lettre dans laquelle Votre Majesté a la bonté de m'exprimer la satisfaction qu'elle éprouve pour la prochaine union de la reine Isabelle avec mon fils aîné. Je suis très-sensible à cette nouvelle marque de l'estime qui augmente ma reconnaissance envers Votre Majesté.

Le mariage concerté de LL. AA. RR. l'infante Louise Ferdinande avec votre fils, le duc de Montpensier, est un événement pour lequel je vous félicite très-sincèrement; car j'en éprouve aussi un bien grand et vrai plaisir, tant pour la prospérité de votre auguste famille comme pour le bonheur de Leurs Altesses.

toujours pris aux événements de notre malheureux pays, et j'espère, qu'aidés par Votre Majesté, nous parviendrons enfin à voir cette belle et grande nation. marcher dans la voie d'un progrès véritable, et s'éteindre peu à peu ces haines qui ont fait depuis si nombreuses années notre décadance.

Je me félicite d'avoir pour beau-frère mon cher et bon cousin le duc de Montpensier, et que les liens qui existaient déjà entre nous se resserrent davantage par son union avec l'infante Louise Ferdinande..

Agréez, Sire, avec mes vœux pour votre bonheur et pour celui de votre famille, l'expression du respectueux attachement avec lequel je suis, Sire, de Votre Majesté, le très-humble et très-obéissant neveu. FRANÇOIS DE BOURBON.

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J'ai lu avec une extrême surprise les paroles dont on rapporte que vous vous êtes servi hier au Sénat, à savoir: «Que diriez-vous si l'on vous faisait voir Je prie Votre Majesté d'agréer l'expression de la plus que cette puissance (l'Angleterre) ou son ministre des profonde estime et de l'inaltérable amitié avec lesquels affaires étrangères oppose une résistance égale, sinon j'ai l'honneur d'être, Sire, de Votre Majesté, le très-plus grande, au mariage de la Reine qu'au mariage de humble et dévoué neveu.

Sire,

AU ROI.

FRANÇOIS DE PAULE.

Madrid, 20 septembre 1846.

l'Infante. ?»>

Je suppose que ces paroles doivent donner à penser que le gouvernement de Sa Majesté est ou a été opposé au mariage de S. A. R. don François d'Assise avec S. M. la reine d'Espagne.

Mais je pense que Votre Excellence admettra que vous ne pouvez être exactement informé des sentiments du gouvernement de Sa Majesté que par le ministre anglais à cette cour, ou par le ministre des afJ'ai reçu avec un sentiment de bien vive reconnais-faires étrangères à Londres, s'adressant directement au sance la lettre que Votre Majesté a daigné m'adresser à l'occasion de mon mariage. Je suis sûr que la Providence, en m'élevant au rang que je vais occuper, m'accordera les vertus nécessaires pour correspondre dignement à la haute faveur que j'ai méritée de ma chère cousine Isabelle et aux vœux de Votre Majesté.

Je suis on ne peut plus sensible aux témoignages d'affection que Votre Majesté a bien voulu me donner en toutes circonstances, et particulièrement dans ce moment le plus heureux de ma vie. C'est une satisfaction bien grande pour moi que le choix de la reine Isabelle soit approuvé par Votre Majesté, et je croirais manquer à la gratitude si je ne venais point remercier Votre Majesté de toute mon âme pour l'appui qu'elle a eu la bonté de me donner pour arriver au but de mes souhaits.

Comme Espagnol, je dois aussi à Votre Majesté les

ministre de Sa Majesté catholique auprès de la reine d'Angleterre.

Quant à moi, qui ai l'honneur de représenter Sa Majesté dans cette cour, j'ai seulement à dire que depuis que j'occupe ce poste, j'ai, avant l'entrée de Votre Excellence aux affaires, comme depuis lors, manifesté le vœu que nourrissait mon gouvernement de voir le choix de Sa Majesté catholique se fixer sur un prince espagnol; et je n'ai bien certainement ja mais exprimé aucune exclusion quelconque à l'égard, de S. A. R. don Françoise d'Assise, bien que dans toutes les occasions j'aie eu à entendre de très-fortes raisons arguées contre la probabilité que Sa Majesté catholique dût choisir un prince espagnol, probabilité admise tout récemment; alors je le reconnais franche

(1) Traduit de l'anglais.

ment, le langage qu'on tenait a changé; mais jusque | quence que n'ayant pas eu de motif fondé pour donner les explications que j'ai produites au sénat, je rende justice aux sentiments de votre gouvernement avec la même publicité.

là les objections faites contre S. A. R. don François d'Assise, n'étaient pas plus fortes que celles dirigées contre S. A. R. don Enrique.

Il est parfaitement vrai que le gouvernement de Sa Majesté, en préférant un prince espagnol à tout autre, m'a fait connaître son opinion, qu'il peut avoir exprimé au ministre de Sa Majesté catholique à Londres, que S. A. R. don Enrique lui semblait un choix qui devait mieux répondre aux désirs de la nation Espagnole, et au bonheur de Sa Majesté catholique que celui d'aucun autre candidat; et cette opinion pouvait très-naturellement provenir du langage tenu en Espagne, depuis fort longtemps, par les principaux personnages de tous les partis dans ce pays.

Mais je ne crois pas qu'aucun ministre des affaires étrangères en Angleterre ait jamais manifesté la moindre disposition à s'opposer, ait jamais essayé d'apporter le moindre obstacle, ait jamais ressenti la moindre hostilité contre le mariage de la reine Isabelle avec don François d'Assise, dans le cas où cet illustre prince serait librement choisi par Sa Majesté catholique et agréé par la nation Espagnole. J'ose attendre de la sincérité de Votre Excellence, que, si vous n'avez pas pour justifier et maintenir votre assertion une de ces autorités qui peuvent être seules, à mon avis, admises comme légitimes par vous, vous voudrez bien rendre publiquement justice aux sentiments que je vous ai exprimés ici.

Je profite, etc.,

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La note de Votre Seigneurie pourrait donner lieu à de longues explications que j'omettrai cependant, parce qu'elles n'auraient pas trait au véritable objet que vous vous proposez. Vous désirez connaître les faits qui m'ont autorisé à parler au Sénat dans les termes qui vous ont tant surpris; je me fais un plaisir de satisfaire à votre désir.

Le chargé d'affaires par intérim de Sa Majesté à Londres ayant demandé une entrevue au ministre des affaires étrangères pour lui annoncer le mariage de la Reine ma maîtresse avec l'infant don François d'Assise Marie, lord Palmerston la lui assigna pour le 11 de ce mois, jour même de son retour dans la capitale. M. Tacon ayant fait la communication officielle pour laquelle il avait principalement sollicité cette entrevue, le noble lord lui répondit : « Je le regrette beaucoup.» (I regret it very much.) « Le gouvernement de Sa « Majesté britannique reçoit cette communication avec « le plus grand déplaisir. » ( With the greatest disatisfaction.) Et, interrogé sur la question de savoir si ses paroles s'appliquaient au mariage de S. M. la reine d'Espagne, il répondit eucore: « Assurément, indu« bitablement : et comment pourrait-il en étre autre «ment?» (How could it be otherwise?) a L'infant <«<don François n'est pas capable (is unfit) de faire « la félicité de la nation Espagnole, ni de la Reine en « particulier. »

Puis le noble vicomte assura que le choix de la Reine serait une source féconde de maux pour l'Espagne, qu'il ne ferait pas le bonheur personnel de la Reine, fondant en cela son opinion sur l'idée qu'il avait des qualités physiques de Son Altesse. Quoique ces explications fussent confidentielles, M. Tacon lui ayant, dans le cours de la conversation, demandé qui donc S. M. aurait pu choisir, lord Palmerston répondit : « Quelqu'autre du moins. >>

Cette opinion du ministre des affaires étrangères de Sa Majesté britannique ne fut pas exprimée à M. Tacon confidentiellement, mais bien officiellement, et avec mission spéciale de la porter à la connaissance du gouvernement espagnol. Vous me rendrez par conséquent la justice de convenir que j'ai eu parfaitement raison de dire que le ministre des affaires étrangères

J'ai l'honneur de répondre à la note de Votre Seigneurie, datée d'hier, dans laquelle vous m'exprimez votre étonnement au sujet des explications que j'ai données au Sénat, relativement à l'opinion du ministre des affaires étrangères d'Angleterre par rapport au mariage de la Reine ma maîtresse. Vous convenez que l'opinion de votre gouvernement est que le choix de l'infant don Enrique pourrait être plus conforme au vœu de la nation Espagnole et au bonheur de Sa Majesté; mais vous ne pouvez croire que votre gouver-d'Angleterre résistait au mariage de la reine d'Espagne; nement ait manifesté la plus légère opposition,ni exprimé la moindre hostilité contre le mariage projeté avec l'infant don François d'Assise, choisi par la volonté spontanée de Sa Majesté, d'accord avec l'opinion du peuple espagnol. Vous souhaitez en consé

(1) Traduit de l'espagnol.

et veuillez bien remarquer que l'expression espagnole de résister a le sens de répugner et non de s'opposer, car une pareille signification ne peut ni s'appliquer à un gouvernement aussi éclairé et aussi libéral gouvernement d'Angleterre, ni entrer dans l'esprit trop fier d'aucun espagnol.

que

le

Le prince qui, dans l'opinion de lord Palmerston, est

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