Histoire de la constitution civile du clergé, 1790-1801, Volume 3

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Librairie de Firmin-Didot Frères, Fils et Cie., 1881
 

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Popular passages

Page 620 - Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu , le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu , sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur , sans laquelle la vertu est impuissante.
Page 247 - Prévenue que des hordes barbares s'avancent contre elle, la Commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départements qu'une partie des conspirateurs féroces détenus dans les prisons a été mise à mort par le...
Page 382 - Je jure d'être fidèle à la nation, cl de maintenir la liberté et l'égalité, ou de mourir en les défendant (I 4 août 1792).
Page 472 - ... ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution; 6°...
Page 234 - Nous demandons que quiconque refusera de servir de sa personne ou de remettre ses armes soit puni de mort.... Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme : c'est la charge sur les ennemis de la Patrie.
Page 609 - Vos maîtres vous disent que la nation française a proscrit toutes les religions, qu'elle a substitué le culte de quelques hommes à celui de la Divinité; ils nous peignent à vos yeux comme un peuple idolâtre ou insensé. Ils mentent : le peuple français et ses représentants respectent la liberté de tous les cultes, et n'en proscrivent aucun. Ils honorent la vertu des martyrs de l'humanité sans engouement et sans idolâtrie ; ils abhorrent l'intolérance et la persécution, de quelque prétexte...
Page 43 - Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m'est confiée, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et acceptée par le roi.
Page 217 - Tous les ecclésiastiques qui, étant assujétis au serment prescrit par la loi du 26 décembre 1790, et celle du 17 avril 1791, ne l'ont pas prêté, ou qui, après l'avoir prêté, l'ont rétracté et ont persisté dans leur rétractation, seront tenus de sortir, sous huit jours, hors des limites du district et du...
Page 647 - ... l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu, que son âme n'est qu'un souffle léger qui s'éteint aux portes du tombeau? L'idée de son néant lui inspirera-t-elle des sentiments plus purs et plus élevés que celle de son immortalité?
Page 648 - Ses coryphées déclamaient quelquefois contre le despotisme et ils étaient pensionnés par les despotes ; ils faisaient tantôt des livres contre la cour, et tantôt des dédicaces aux rois, des discours pour les courtisans et des madrigaux pour les courtisanes; ils étaient fiers dans leurs écrits et rampants dans les antichambres.

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