Alexandre Ier et Napoléon d'après leur correspondance inédite, 1801-1812

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Perrin, 1891 - France - 640 pages

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Popular passages

Page 174 - Napoléon s'engageait à ne retenir ces possessions que jusqu'à la paix, et comme moyens de compensation, pour obtenir de l'Angleterre la restitution des colonies françaises.
Page 166 - ... blement. Sur ce je prie Dieu prie Monsieur mon « frere qu'il veuille tenir votre Majesté Impériale en « sa sainte et digne garde. « De Votre Majesté Impériale, « Le bon frère
Page 305 - Majesté veut-elle permettre un avis à une personne qui fait profession de lui être tendrement et vraiment dévouée? Votre Majesté a besoin d'éloigner les Suédois de sa capitale ; qu'elle étende de ce côté ses frontières aussi loin qu'elle le voudra, je suis prêt à l'y aider de tous mes moyens.
Page 84 - ... parvenait à fixer sur des principes clairs et précis les prescriptions du droit des gens. Pourquoi ne pourrait-on pas y soumettre le droit positif des nations, assurer...
Page 330 - L'Ambassadeur. — L'Albanie n'a jamais pu faire question« Souvent vous me l'avez nommée, et avant-hier encore, comme une acquisition sur laquelle vous n'éleviez point de doutes. Ce que vous prétendriez nous offrir sans l'Albanie serait comme le don de la Valachie sans la Moldavie. Puis vous nous menez tout de suite en Asie, Monsieur le comte. Je ne demande pas mieux que de vous suivre ; cependant, marchons pas à pas. classons nos idées et partageons d'abord l'Europe, car c'est de ce point...
Page 315 - Je ne puis aujourd'hui prononcer qu'en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang, s'il le fallait, et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix •dans le temple.
Page 509 - Mon allié et ami l'empereur de Russie a réuni à son vaste empire la Finlande , la Moldavie , la Valachie et un district de la Gallicie. Je ne suis jaloux de rien de ce qui peut arriver de bien à cet empire. Mes sentiments pour son illustre souverain sont d'accord avec ma politique.
Page 327 - Ce que vous prenez est immense ; toutes cos provinces se lient entre elles, toute la population vous restera et sera pour vous, puisqu'elle est chrétienne, tandis que, dans les autres, la grande majorité des habitants est composée de Turcs qui suivront par conséquent le gouvernement ottoman dans sa fuite. Vos provinces seront donc peuplées et les nôtres désertes.
Page 306 - Votre Majesté et moi aurions préféré la douceur de la paix et de passer notre vie au milieu de nos vastes empires, occupés de les vivifier et de les rendre heureux par les arts et les bienfaits de l'administration : les ennemis du monde ne le veulent pas. Il faut être plus grands, malgré nous.
Page 85 - C'est sur de semblables principes que l'on pourrait procéder à la pacification générale, et donner naissance à une ligue dont les stipulations formeraient^ pour ainsi dire, un nouveau code du droit des gens, qui, sanctionné par la plus grande partie des Etats de l'Europe, deviendrait sans peine la règle immuable des cabinets, d'autant que ceux qui prétendraient l'enfreindre risqueraient d'attirer sur eux les forces de la nouvelle union.

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