Mémoires inédits de Louis-Henri de Loménie: comte de Brienne, secrétaire d'état sous Louis XIV, Volume 2Ponthieu et Cie, 1828 - France |
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amoureux Arnauld assez brave c'était cardinal Mazarin carrosse chambre chancelier CHAPITRE cheval chose Colbert comte de Guiche conseil cour dame Dieu dinal dîner dire disait disgrâce dit-il don Louis duc de Mazarin duc Mazarin duchesse duchesse de Chevreuse Éminence faisait femme Fouquet frère fût gardes Gourville Guénaud Hollande homme j'ai j'avais j'en j'étais jamais janséniste jesté jour l'abbé de Choisy laissa Langlade Lapons Letellier Longueville Louis XIV Louvre m'en madame de Brienne madame de Montespan madame de Motteville madame de Saint-Loup mademoiselle main Majesté Mancini maréchal de Villeroi marquis de Louvois Mémoires ment mille écus ministre monsieur Montglat mort n'avait n'en n'était Nantes Note de Brienne Note de l'Édit parler passer père personne plaisir Pomponne pouvait premier prince princesse Priolo prit Puyguilhem Reine Reine-mère rien Saint sais secret secrétaire d'État servir seul Sire sorte surintendant tableau trouve venir vint voulait voulut Voyez Note
Popular passages
Page 99 - Et vous, mes secrétaires d'État, je vous défends de rien signer, pas une sauvegarde ni passeport, sans mon ordre, de me rendre compte chaque jour à moi-même et de ne favoriser personne dans vos rôles du mois. Et vous, Monsieur le Surintendant, je vous ai expliqué mes volontés ; je vous prie de vous servir de Colbert, que feu M. le Cardinal m'a recommandé.
Page 311 - Motteville, m'empêcher de dire une chose qui peut faire voir combien les gens de la cour, pour l'ordinaire, ont le cœur et l'esprit gâtés.
Page 323 - Yillefore *, fut d'aller dire cette nouvelle à ses bonnes amies les carmélites, qui en furent très affligées et très embarrassées à lui répondre, car elle exigeait leur avis pour savoir comment elle se conduirait dans une conjoncture si difficile.
Page 345 - ... toucher au doigt l'étendue, si peu connue, si obscurcie, et d'ailleurs si déguisée, éclairer la foi, allumer la charité, développer le cœur de l'homme, régler ses mœurs, lui présenter un miroir fidèle, et le guider entre la juste crainte et l'espérance raisonnable.
Page 76 - Je finis par un des plus importants avis que je puisse vous donner. Ne vous laisse/ pas gouverner. Soyez le maître; n'ayez jamais de favori ni de premier ministre. Écoutez, consultez votre conseil, mais décidez. Dieu, qui vous a fait roi, vous donnera les lumières qui vous sont nécessaires , tant que vous aurez de bonnes intentions.
Page 52 - La reine mère, l'étant venu visiter, lui demanda comment il se portait. — « Très mal », répondit-il et, sans dire autre chose, il jeta sa couverture, sortit sa jambe et sa cuisse nues hors du lit et les montrant à la reine qui en fut étonnée aussi bien que tous les spectateurs, il lui dit...
Page 295 - Guébriant la quitta, elle commençoit à être plus contente, et à se consoler avec les dons magnifiques qui lui venoient de tous côtés; car, en ce pays, quand les rois se marient, leurs sujets ont accoutumé de faire à leur reine des présens de grande valeur. L'espérance de se faire riche consola celle-là. Elle devint riche, et les trésors qu'elle amassa lui servirent bientôt après dans les grandes traverses que Dieu lui envoya depuis, qui l'ont rendue illustre par les marques qu'elle...
Page 279 - Vierge et moi à qui cela soit arrivé ; car je n'ai du tout point eu de mal. La Reine la vint consoler, et voulut être marraine, beaucoup de gens vinrent se réjouir avec l'accouchée, et ce qui avoit été d'abord un passe-temps domestique devint à la fin un divertissement public pour toute la Cour. On la pressa fort de déclarer le père de l'enfant ; mais tout ce qu'on en put tirer fut, que ce...
Page 308 - On choisissait pour cet office les plus âgées des religieuses, comme les plus difficiles à suborner ; mais ne faisant autre chose que nous promener tout le jour, nous les eûmes bientôt mises toutes sur les dents l'une après l'autre, jusque-là que deux ou trois se démirent le pied pour avoir voulu s'obstiner à courir avec nous. Je ne vous conterais pas ces petites choses, si les partisans de M.