Histoire de l'ambassade dans le grand duché de Varsovie en 1812 |
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affaires agens armée arriva avaient beau Bérésina besoin Bignon c'était cent mille cessé chevaux chose cœur comte de Narbonne comte Stanislas Potocki confédération conseil des ministres corps cosaques Cujavie dépêches dès-lors devait diète diplomatique disait Dresde duc de Bassano duché de Varsovie entendu esprit faisait fallait force général Dutaillis gens gouvernement guerre de Russie heures idée j'ai j'avais j'étais jamais jongleries jour Kowno l'ambassade l'armée russe l'Autriche l'Em l'Empe l'empereur Alexandre l'ennemi l'Europe laisser Lithuanie logne long-tems m'avait m'en malheureux marche mée ment militaires mille hommes millions mois Moldavie monde Moniteur Moskou n'avait n'était Napo Napoléon nation nistres paraissait parler paroles passé pays pendant pereur peuple politique Pologne porte Posen pouvait pré premier prince Bagration Prusse qu'à reste reur rien s'est s'était Saxe scènes sent sentimens seul Smolensk sort souverain sovie sûrement talens tems tion trône troupes trouvai vait vérité Vistule voilà Volhinie Westphalie Wilna
Popular passages
Page 215 - Cet archiduc avait cru m'arrêter; il a « publié je ne sais quoi ; mon armée avait déjà «^fait une lieue et demie en avant, je ne lui avais « pas fait l'honneur de faire des dispositions, et « on sait ce que c'est quand j'en suis là. Je ne puis « pas empêcher que le Danube grossisse de seize * pieds dans une nuit. Ah ! sans cela, la monarchie « autrichienne était finie; mais il était écrit au ciel « que je devais épouser une archiduchesse. Gela fut « dit avec un grand air de gaîté....
Page 217 - L'Empereur , se réchauffant à force de parler, ne s'était aperçu de rien. 11 avait répondu , sur la proposition de traverser la Silésie : « Ah ! ah ! la Prusse. » Enfin , après avoir répété de nouveau 'deux ou trois fois du sublime au ridicule il n'ya qu'un pas...
Page 213 - Sur les protestations réitérées de ces messieurs de la satisfaction qu'ils éprouvaient à le voir sain et sauf après tant de dangers : « Dangers ! pas » le moindre. Je vis dans l'agitation; plus je » tracasse , mieux je vaux. Il n'ya que les » rois fainéans qui engraissent dans les pa» lais : moi, c'est à cheval et dans les camps.
Page 217 - suivi ; ah ! ce sont de bons sujets ; ils me » retrouveront. » Alors il se jeta dans toutes sortes de divagations sur la levée de ce corps de cosaques, qui à l'entendre devait arrêter cette armée russe , devant laquelle trois .cent mille Français venaient de fondre. Les ministres eurent beau insister sur l'état de leur pays , il n'en démordit pas. Jusque-là j'avais cru devoir leur laisser le champ libre. Je ne me permis de me mêler à la conversation que lorsqu'il s'agit de l'appitoyer...
Page 218 - L'empereur se réchauffant à force de parler ne s'était, aperçu de rien. Il avait répondu sur la proposition de traverser la Silésie : Ah! ah! la Prusse... Enfin , après avoir répété de nouveau, deux ou trois fois , du sublime au ridicule il n'ya qu'un pas , avoir demandé s'il était reconnu , et dit que cela lui était égal ; avoir renouvelé aux ministres l'assurance de sa protection, et les avoir engagés à prendre courage , il demanda à partir.
Page 214 - Bah! l'armée est su» perbe; j'ai cent vingt mille hommes; j'ai » toujours battu les Russes. Ils n'osent pas » tenir devant nous. Ce ne sont plus les sol» dats de Friedland et d'Eylau. On tien» dra dans Wilna ; je vais chercher trois » cent mille hommes. Le succès rendra les » Russes audacieux ; je leur livrerai deux » ou trois batailles sur l'Oder , et dans six » mois je serai encore sur le Niemen. Je >> pèse plus sur mon trône qu'à la tête de » mon armée ; sûrement je la quitte...
Page 215 - Russie , je ne puis pas empêcher qu'il gèle. « On vient me dire tous les matins que j'ai « perdu dix mille chevaux dans la- nuit; eh « bien, bon voyage! » Cela revint cinq ou six fois.
Page 215 - pas passé neuf degrés de glace ; de même des « hommes; allez voir les Bavarois , il n'en reste « pas un. Peut-être dira-t-on que je suis resté « trop long-temps à Moscou. Cela peut être : « mais il faisait beau ; la saison a devancé l'époque « ordinaire; j'y attendais la paix. Le 5 octobre, « j'ai envoyé Lauriston pour en parler. J'ai pensé « à aller à Pétersbourg , j'avais le temps , dans « les provinces du midi de la Russie , à passer
Page 216 - L'empereur Alexandre est aimé. Ils » ont des nuées de cosaques. C'est quelque » chose que cette nation! Les paysans de » la couronne aiment leur gouvernement. » La noblesse est montée à cheval. On m'a » proposé d'affranchir les esclaves ; je n'en » ai pas voulu , ils auraient tout massacré :
Page 55 - Gibraltar ; je donnerai 5o millions de » subsides par an aux Polonais ; ils n'ont pas » d'argent ; je suis assez riche pour cela. » Sans la Russie le système continental est » une bêtise. L'Espagne me coûte bien cher; » sans elle je serais le maître de l'Europe. » Quand cela sera fait , mon f1ls n'aura » qu'à s'y tenir ; il ne faudra pas être bien