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228.

Kaiser Franz II. an Blücher nach der Schlacht bei Leipzig.

(Blücher in Briefen aus den Feldzügen 1813–1815. Herausg. von E. v. Colomb. Seite 53.)

Rötha, d. 21. Oft. 1813.

Herr General der Kavallerie von Blücher,

um Ihnen einen ausgezeichneten Beweis meines Wohlwollens und der Achtung zu geben, die Ihre thätige und glänzende Teilnahme an dem ruhmvollen und erfolgreichen Kampfe, zu dessen Entscheidung Sie so wesentlich beigetragen haben, Mir einflößet, habe Jch Sie zum Großkreuz Meines Maria Theresien-Ordens ernannt, dessen Insignien Jch Ihnen hierbei übersende.

In der vollen Überzeugung, daß Sie auch ferner Ihren rühmlichen Eifer und Ihre Talente der Fortsetzung und glücklichen Beendigung dieses das Schicksal von Europa auf immer entscheidenden Krieges widmen werden, verbleibe Jch mit besonderer Wertschätzung Jhr wohlaffektionierter

Franz.

229.

Stein an seine Gemahlin nach der Schlacht bei Leipzig.

(Pers, Das Leben des Ministers Freiherrn vom Stein, III, 433.)

Leipzig, d. 21. Oft. 1813.

Endlich, meine liebe Freundin, wagt man, sich dem Gefühl des Glücks hinzugeben! Napoleon ist geschlagen, in unordentlicher Flucht; man treibt ihn auf das linke Rheinufer, und das österreichisch-bayerische Heer wird ihn noch vor seinem Übergange angreifen. Das ist der Erfolg der blutigen und ruhmvollen Kämpfe des 14., 16., 18., 19. Oftober. Da liegt also das mit Blut und Thränen so vieler Millionen gekittete, durch die tollste und verruchteste Tyrannei aufgerichtete ungeheure Gebäude am Boden. Von einem Ende Deutschlands bis zum andern wagt man es auszurufen, daß Napoleon ein Bösewicht und der Feind des menschlichen Geschlechtes ist; daß die schändlichen Fesseln, in denen er unser Vaterland hielt, zerbrochen, und die Schande, womit er uns bedeckte, in Strömen französischen Blutes abgewaschen ist. Diese großen Erfolge verdanken wir der Beharrlichkeit und dem edlen Mute, den der Kaiser Alexander in der großen Entscheidung des vorigen Jahres entwickelt hat, der heldenmütigen Hingebung seines Volkes, dem Geiste der Gerechtigkeit und Mäßigung, den er entfaltete in allen Verhandlungen mit den Mächten, welche er einlud, ihre Anstrengungen mit den seinigen zu verbinden, der Aufopferung und Kraftfülle, welche Preußen gezeigt hat, seitdem es

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in den Kampf eintrat, dem Geiste des Unwillens und Hasses gegen den Unterdrücker, der sich von allen Seiten bethätigte. Die Vorsehung ist gerechtfertigt durch das große Gericht, das sie über das Ungeheuer ergehen ließ; seine Verstockung hat ihn zu politischen und militärischen Tollheiten verleitet, die seinen Fall beschleunigt und ihn zum Gespött des Volks herabwürdigen.

Diese Resultate sind hervorgebracht durch zwei blutige, thatenvolle, lorbeer- und thränenreiche Feldzüge, durch viele blutige Schlachten; und bei Lützen, Baußen, Teltow, Dresden, Kazbach, Kulm, Dennewitz, Bledin, Leipzig wurde der Samen gestreut zu der schönen Ernte, die uns erwartet, und deren Ertrag wir mit Frömmigkeit, Dankbarkeit gegen die Vorsehung und Mäßigung genießen dürfen. . .

Die verbündeten Mächte haben mir die Gesamtverwaltung der besetzten Länder gegeben. Repnin ist zum Gouverneur von Sachsen ernannt. Ich reise ab, sobald die Heere Frankfurt erreicht haben, in vierzehn Tagen.

230.

Aus dem Bulletin der Grande Armée über die Schlacht bei Leipzig.

(Corresp. de Napoléon Ier, Bd. 26, S. 374 ff.)

Nach diesem Berichte war der Sieg auf Seite der französischen Armee und war lediglich die durch das Ungeschick eines Korporals zu früh erfolgte Sprengung der Elsterbrücke die Ursache, daß die Frucht des Sieges dem Kaiser verloren ging. Die hierauf bezügliche Stelle des Berichtes lautet:

L'Empereur avait ordonné au génie de pratiquer des fougasses sous le grand pont qui est entre Leipzig et Lindenau, afin de le faire sauter au dernier moment, de retarder ainsi la marche de l'ennemi, et de laisser le temps aux bagages de filer. Le général Dulauloy avait chargé le colonel Montfort de cette opération. Ce colonel, au lieu de rester sur les lieux pour la diriger et pour donner le signal, ordonna à un caporal et à quatre sapeurs de faire sauter le pont aussitôt que l'ennemi se présenterait. Le caporal, homme sans intelligence et comprenant mal sa mission, entendant les premiers coups de fusil tirés des remparts de la ville, mit le feu aux fougasses et fit sauter le pont: une partie de l'armée était encore de l'autre côté avec un parc de 80 bouches à feu et de quelques centaines de voitures!.. L'Empereur n'apprit ce désastre que lorsqu'il n'était plus temps d'y remédier; aucun remède même n'eût été possible. Le colonel Montfort et le caporal de sapeurs sont traduits à un conseil de guerre.

On ne peut encore évaluer les pertes occasionnées par ce malheureux événement, mais on les porte, par approximation, à 12000 hommes et à plusieurs centaines de voitures. Les désordres qu'il a portés dans l'armée ont changé la situation des choses:

l'armée française victorieuse arrive à Erfurt comme y arriverait une armée battue. Il est impossible de peindre les regrets que l'armée a donnés au prince Poniatowski, au comte Lauriston et à tous les braves qui ont péri par suite de ce funeste événement.

On n'a pas de nouvelles du général Reynier; on ignore s'il a été pris ou tué. On se figurera facilement la profonde douleur de l'Empereur, qui voit, par un oubli de ses prudentes dispositions, s'évanouir les résultats de tant de fatigues et de travaux. . .

L'ennemi, qui avait été consterné des batailles du 16 et du 18, a repris, par le désastre du 19, du courage et l'ascendant de la victoire. L'armée française, après de si brillants succès, a perdu son attitude victorieuse.

Nous avons trouvé à Erfurt, en vivres, munitions, habits, souliers, tout ce dont l'armée pouvait avoir besoin. L'état-major publiera les rapports des différents chefs d'armée sur les officiers qui se sont distingués dans les grandes journées de Wachau et de Leipzig.

231.

Napoleon und die Opposition des geseßgebenden

Körpers.1

1. Januar 1814.

(Thiers, histoire du Consulat et de l'Empire, XVII, 179 ff. Paris 1800.)

Que voulez-vous? vous emparer du pouvoir, mais qu'en feriez-vous? Qui de vous pourrait l'exercer? Avez-vous oublié la Constituante, la Législative, la Convention? Seriez-vous plus heureux qu'elles? N'iriez-vous pas tous finir à l'échafaud comme les Guadet, les Vergniaud, les Danton? Et d'ailleurs que faut-il à la France en ce moment? Ce n'est pas une assemblée, ce ne sont pas des orateurs, c'est un général. Y en a-t-il parmi vous?

1 Nap. eröffnete am 19. Dez. die Situngen des Corps législatif mit einer glänzenden Rede, durch welche er die Deputierten für seine weiteren ehrgeizigen Pläne günstig zu stimmen hoffte. Diese Rede schloß mit den Worten: Mes peuples ne peuvent pas craindre que la politique de leur Empereur trahisse jamais la gloire nationale. De mon côté, j'ai la confiance que les Français seront constamment dignes d'eux et de moi" (Corresp. de Nap. 26, S. 519). Allein im Laufe der Situngen entwickelte sich eine heftige Opposition gegen die Erhöhung der Steuern, gegen eine neue Konskription von 300 000 M., überhaupt gegen Fortsehung des Eroberungskrieges. Es wurde der Druck einer von Lainé redigierten Beschwerdeschrift, die unter die Mitglieder des Corps législ. verteilt werden sollte, beschlossen. Napoleon erhielt Kunde davon und verfügte durch ein Dekret vom 31. Dez. die Vertagung des Corps législatif. Bei Gelegenheit der Neujahrsbeglückwünschung am 1. Jan. 1814 ergoß er in obiger äußerst heftigen Rede seinen Grimm über die Mitglieder des Corps législatif.

Et puis où est votre mandat? La France me connaît; vous connaît-elle? . . . Elle m'a deux fois élu pour son chef par plusieurs millions de voix, et vous, elle vous a, dans l'enceinte étroite des départements, désignés par quelques centaines de suffrages pour venir voter des lois que je fais, et que vous ne faites point. Je cherche donc vos titres et je ne les trouve pas. Le trône en luimême n'est qu'un assemblage de quelques pièces de bois recouvertes de velours. Le trône c'est un homme, et cet homme c'est moi, avec ma volonté, mon caractère et ma renommée! C'est moi qui puis sauver la France, et ce n'est pas vous. Vous vous plaignez d'abus commis dans l'administration: dans ce que vous dites il y a un peu de vrai, et beaucoup de faux. . . . Si vous aviez des plaintes à élever, il fallait attendre une autre occasion que je vous aurais offerte moi-même, et là, avec quelques-uns de mes seillers d'État, peut-être avec moi, vous auriez discuté vos griefs, et j'y aurais pourvu dans ce qu'ils auraient eu de fondé. Mais l'explication aurait eu lieu entre nous, car c'et en famille, ce n'est pas en public qu'on lave son linge sale. Loin de là vous voulu me jeter de la boue au visage. Je suis, sachez-le, un homme qu'on tue, mais qu'on n'outrage pas. M. Lainé est un méchant homme, en correspondance avec les Bourbons par l'avocat Desèze. J'aurai l'oeil sur lui, et sur ceux que je croirai capables de machinations criminelles. Du reste je ne me défie pas de vous en masse. Les onze douzièmes de vous sont excellents, mais ils se laissent conduire par des meneurs. Retournez dans vos départements, allez dire à la France que bien qu'on lui en dise, c'est à elle que l'on fait la guerre autant qu'à moi, et qu'il faut qu'elle défende non pas ma personne, mais son existence nationale.2 Bientôt je vais me mettre à la tête de l'armée, je rejetterai l'ennemi hors du territoire, je conclurai la paix, quoi qu'il en puisse coûter à ce que vous appelez mon ambition; je vous rappellerai auprès de moi, j'ordonnerai alors l'impression de votre rapport, et vous serez tout étonnés vous-mêmes d'avoir pu me tenir un pareil langage, dans de telles conjonctures.

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2 Diese Anspielung bezieht sich auf die Erklärung der Alliierten, Frankf. a. M. d. 1. Dez. 1813, daß sie nicht gegen Frankreich, sondern gegen Napoleon, der den angebotenen Frieden nicht annahm, Krieg führten. Die Alliierten bestätigten in dieser Erklärung Frankreich eine Ausdehnung, wie es unter seinen Königen sie nie gehabt hatte (s. Meyer, Corp. Iuris Conf. Germ. I, 204).

232.

Blücher an seine Truppen beim Übergang über den

Rhein.

1. Januar 1814.

(Varnhagen v. Ense, Fürst Blücher v. Wahlstadt. Biographische Denkmale 3. Teil, S. 182. 3. Aufl. Leipzig 1872.)

a.

An die fchlefifche Armee.

Als ihr von der Oder zum Rheine vordrangt, tapfre Soldaten des schlesischen Heeres, mußten dem Feinde Provinzen entrissen werden, die er sich früher unterworfen hatte. Jetzt geht ihr über den Rhein, um den Feind, der es nicht verschmerzen kann, seine neunzehnjährigen Eroberungen in zwei Feldzügen verloren zu sehen, zum Frieden zu zwingen. Soldaten! Den Siegern an der Kazbach, bei Wartenburg, bei Möckern und bei Leipzig darf ich nur den Tag des Ruhmes zeigen, und ich bin des Erfolges gewiß. Allein ich hab' euch neue Pflichten aufzulegen. Die Bewohner des linken Rheinufers sind nicht feindlich gegen uns gesinnt, ich habe ihnen Schutz und Sicherheit des Eigentums versprochen; ich that's in eurem Namen, ihr müßt es halten. Ehre bringt dem Soldaten die Tapferkeit, jedoch der Gehorsam und die strenge Mannszucht sind seine schönste Zierde.

b.

An den zweiten preußifchen und den vierten und fünften deutschen

Heeresteil.*)

Die verbündeten Monarchen sind mit dem schlesischen Heer zufrieden. Sie haben es dadurch bewiesen, daß sie dieses Heer verdoppeln durch euch, ihr tapfern Soldaten des zweiten preußischen Heerteils, die ihr bei Kulm und in der blutigen Schlacht von Leipzig unter den Augen der erhabenen Monarchen fochtet; durch euch, ihr biedern Hessen, die ihr nie den deutschen Charakter und die Treue gegen die in eurer Mitte gebornen Fürsten verleugnetet; und nur euch, Soldaten des fünften deutschen Heerteils, die ihr selbst in den Reihen unserer Feinde des deutschen Namens nicht vergaßt und, obgleich aus verschiedenen Völkerschaften zusammengesetzt, doch fest verbunden seid durch gleiche Gesinnung, durch gleichen Abscheu gegen die Herrschaft der Ausländer, die euch so lange unterdrückten und verachteten. Soldaten! Ich fühle mich hochgeehrt, euer Feldherr zu sein. Das schlesische Heer des Jahres 1813 empfängt euch als Brüder, als würdige Mitglieder, mit denen es freudig alles teilen wird. Das schlesische Heer des Jahres 1814 wird ruhmvoll

*) Das waren die in die schlesische Armee neu eingetretenen Corps.

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