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2o Arrestations postérieures à la découverte du complot :

Ducorps (Noël), à Aumale (Seine-Inférieure), 8 pluviôse XII (29 janvier 1804).

Troche fils; à Eu (Seine-Inférieure), 12 pluviôse (2 février). Troche père; à Eu (Seine-Inférieure), 14 pluviôse (4 février).

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Monnier, à Aumale (Seine-Inférieure), 16 pluviôse (6 février).
Monnier (femme), idem.

Picot (Louis); à Paris, 18 pluviôse (8 février).

Rubin de la Grimaudière; à Paris, 18 pluviôse (8 février).

Mérille;

Denand;

Denand (femme);

idem.

idem.

idem.

Bouvet de Lozier; à Paris, 19 pluviôse (9 février).

Coster Saint-Victor; à Paris, 19 pluviôse (9 février).

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Moreau (le général); sur la route de Grosbois, 25 pluviôse (15 février).

Lajolais (le général); à Paris, 25 pluviôse (15 février).

Rolland; à Paris, 25 pluviôse (15 février).

Pichegru (le général); à Paris, 8 ventôse (28 février).

de Polignac (Armand); à Paris, 9 ventôse (29 février).

de Polignac (Jules); à Paris, 13 ventôse (4 mars).

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Rochelle de Brécy; à Paris, 15 ventôse (6 mars).

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Cadoudal (Georges); à Paris, 18 ventôse (9 mars).
Leridant;

idem.

Le Mercier; à Mézières (Ille-et-Vilaine), 26 ventôse (17 mars). Cadoudal (Pierre-Jean);

idem.

Le Lan; à Nocher (Ille-et-Vilaine), 27 ventôse (18 mars).

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Dubuisson (femme); idem.

Spin; à Paris, 7 germinal (28 mars).

Couchery (Victor); à Paris, 8 germinal (29 mars).
Hizay (fille); à Paris, 9 germinal (30 mars).

d'Hozier (Charles); à Paris, 10 germinal (31 mars).

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Gaillard (Raoul); près de Pontoise (Seine-et-Oise), 9 germinal (30 mars); mort de ses blessures le 3 avril.

Gaillard (Armand); à Mériel (Seine-et-Oise), 9 germinal (30 mars).

Deville; à Andilly (Seine-et-Oise), le 13 germinal (3 avril). Ducorps (Louis); à Saint-Piat (Eure-et-Loir), 22 germinal (12 avril).

EXPLICATION DES DOCUMENTS

EN LANGUES ÉTRANGÈRES

No 92 (p. 174). - Hawkesbury à Otto; Londres, 17 avril 1801. Il se refuse à voir dans la note de M. Otto, du 16, une insinuation que le gouvernement aurait participé à l'attentat de nivôse. Si des preuves de complicité étaient produites contre quelque habitant du royaume, il serait procédé contre lui selon la loi.

No 112 (p. 212). - Hawkesbury à Merry; Londres, 28 août 1802.

Il se plaint vivement de la forme agressive et du fond de la note de M. Otto. Cette note se résume en deux griefs. Le premier concerne la presse : mais le gouvernement est tenu d'en respecter la liberté. Le second se rapporte aux émigrés et se subdivise en réclamations: soit contre les Bretons réfugiés à Jersey: mais ils vont être déplacés; - soit contre les évêques d'Arras et de Saint-Pol: mais il n'est pas prouvé qu'ils aient envoyé des écrits séditieux; soit contre Georges et ses partisans mais ils seront probablement transférés dans les colonies; soit contre les Bourbons: mais l'hospitalité leur est assurée tant qu'ils ne s'en rendront pas indignes; soit contre les décorations de l'ancien régime mais ceux qui les portent ne peuvent être expulsés.

N° 118 (p. 228).

vrier 1802.

Hawkesbury à Vorontsov; Londres, 13 fé

Le gouvernement pourvoit seul à l'entretien des Princes réfugiés en Angleterre ; il ne peut donc contribuer, en plus, à l'entretien de Louis XVIII.

N° 132 (p. 250). Whitworth à Hawkesbury; Paris, 4 janvier 1803.

Talleyrand m'a invité hier à une conférence. Il a d'abord protesté du désir qu'avait le Premier Consul de maintenir la bonne intelligence entre les deux gouvernements; puis il a insisté sur la convenance que les Princes français se retirent à Varsovie, tout au moins qu'ils s'abstiennent de porter les anciens ordres. Le Premier Consul attache un tel prix à cette complaisance de notre part, qu'il serait prêt à l'acheter par des sacrifices. Il est vrai que ces assurances forment contraste avec les invectives du Moniteur.

No 134 (p. 255). · - Whitworth à Hawkesbury; Paris, 7 février 1803.

Après un entretien courtois, bien qu'ayant porté sur des questions irritantes, Talleyrand m'a remis un bulletin secret, révélant des trames ourdies chez Georges. Il a paru embarrassé de s'occuper d'une pareille pauvreté.

No 136 (p. 261). -Whitworth à Hawkesbury; Paris, 21 fé

vrier 1803.

Conversation avec le Premier Consul. Il nous a reproché de n'évacuer ni Malte ni Alexandrie; puis il a témoigné son mécontentement contre la presse; contre la protection accordée à Georges, dont deux affidés viennent d'être saisis en Normandie. Tous les vents qui soufflent d'Angleterre n'apportent que la haine. La paix ne peut être maintenue que si le traité d'Amiens est exécuté.

N° 170 (p. 339). — Journal de Malmesbury; 12 juillet 1803.

-

Après diner, lord Pelham « m'expliqua qu'il s'était donné beaucoup de peine pour faire sentir au Cabinet la nécessité de fournir un subside au continent et à l'intérieur de la

France.... Il est entré dans le détail. Monsieur lui avait renouvelé une proposition, qu'il avait déjà faite à Addington et à lord Hawkesbury sans en obtenir de réponse; il avait offert de réunir une armée en France pour restaurer l'ancienne monarchie s'il obtenait 400,000 £. Addington avait rejeté cette somme comme impossible à fournir, et parlé de 50,000 £; mais Pelham avait à peu près persuadé d'accorder les 400,000 £. L'idée de Monsieur était, non d'acheter ou de séduire une armée (qui, disait-il, se hâterait de déserter et de s'enfuir dès qu'elle aurait l'argent), mais de se mettre à même de maintenir et de rassembler ceux qui, en cas d'une contrerévolution, voudraient être rétablis dans leur rang et leur fortune ceux-là étaient innombrables et de toutes les classes. Quand il aurait fait un pareil rassemblement, avec les anciens officiers et plusieurs des meilleurs généraux de Bonaparte (Monsieur faisait une allusion évidente à Moreau), et quand il se serait mis à la tête de ce corps, il pourrait alors être traité comme toute autre Puissance. En attendant, la somme demandée n'était pas supérieure à l'importance de la tentative.... Pelham a dit que Pichegru était l'homme de confiance de Monsieur; il croyait qu'on pourrait avoir Moreau. »

N° 183 (p. 364). Gore à R. King; Londres, 30 août 1803.

Hammond << croit que Bonaparte est mal avec la plupart de ses généraux, et que l'opposition contre lui se fortifie; » mais ces renseignements viennent peut-être de la malveillance. << Dumouriez et Pichegru sont ici, et il y a des raisons pour supposer une tentative d'invasion de la France. >> Dégoûts de Dumouriez; son impopularité.

N° 197 (p. 389). Journal de Malmesbury; Londres, février 1804.

« Au commencement de février, les mesures concertées par Pichegru, Moreau, etc., me furent confiées : elles furent représentées comme immanquables. L'idée était la restauration de la monarchie sous un Bourbon. Leurs plans étaient éten

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