ment une adorable femme, mais encore un cœur honnête, une âme délicate. Seulement, vous doutez... Monsieur Jean Robert, voulez-vous, oui ou non, me suivre dans mon appartement? C'est mon droit de vous y conduire. pas? Et votre droit est un secret qui ne vous appartient Non. Heureusement que, comme tout secret, il est permis de le deviner! Pourvu que je ne vous y aide en aucune façon, ma conscience est en repos. Cherchez... Je crois que j'ai trouvé, Lydie. Bah! fit la jeune femme en ouvrant ses grands yeux, où il y avait encore plus de doute d'étonnement. Oui. Eh bien, voyons. que Si j'ai rencontré juste, me direz-vous: « C'est cela ? » -Allez toujours. Eh bien, j'ai croisé hier votre mari dans l'allée qui conduit à la Muette. - Dois-je vous répondre franchement ? -Oh! faites, cher; je ne suis pas jalouse. Et madame de Marande jeta hors de ses lèvres cette affirmation avec tant de franchise, qu'il était facile de voir qu'elle disait toute la vérité. · Eh bien, non, il n'était pas seul : il servait de cavalier à une charmante amazone. Ah! vraiment ? Est-ce que je vous apprends quelque chose de nouveau? Non; mais je ne vois pas venir le secret dans tout cela. Eh bien, alors, j'ai pensé que, puisque M. de Marande ne se faisait pas scrupule d'aller au bois avec une autre que sa femme, de là, le droit que vous vous croyez. · Je ne vous ai pas dit que je me croyais un droit, je vous ai dit que je l'avais. -Maintenant, Lydie, laissez-moi vous faire une question. Faites. Y répondrez-vous ? C'est selon. Comment se fait-il que M. de Marande, ayant pour femme une adorable créature comme vous, au lieu d'être l'amant de toutes les femmes... Eh bien ? Ne soit pas le mari de la sienne? Voilà justement le secret que je ne puis pas vous dire, cher poëte. Pourquoi ? Je vous le repète, parce que ce n'est point mon secret. C'est le secret de M. de Marande... Venez ! Et Jean Robert, ne trouvant plus d'objections à faire, se laissa guider par sa belle Ariane à travers les détours du labyrinthe de l'hôtel de la rue Laffitte. - Allons, murmura-t-il en la suivant, il paraît que, dans ce labyrinthe-là, au moins, il n'y a pas de Minotaure! FIN DU TOME DEUXIÈME UNIV. CF MICHIGAN, CAN 4 1913 XXXII La soirée d'un commissionnaire......................................................... XXXVII. XXXVI. - Discussion à propos d'un homme et d'un cheval.. - XXXVIII. Où M. de Valgeneuse déclare formellement qu'il ne sait ni chanter ni danser..... ........ 66 Où Jean Taureau et Toussaint Louverture trouvent une .... .......... ............................ XLV. Un nouveau personnage........ ..... XLVI. - Les amours de Babylas et de Caramelle............................ 79 107 Un monsieur qui veut savoir s'il ira en paradis..... 442 chez la Brocante........ .......... 447 Fantaisie à deux voix et à quatre mains sur l'éducation L. Mignon et Wilhelm Meister... ... 451 459 468 Ce que M. Jackal offre à M. Gérard au lieu de la, croix de la Légion d'honneur..... Les métamorphoses de l'amour... Où Pétrus voit que ses pressentiments ne l'avaient pas Où il est prouvé qu'il y a plus de ressemblance qu'on ne 473 177 Dans lequel on voit, au moment où l'on s'y attendait le LIX. La Belle-Thérèse. ... 283 ..... 288 294 - La chanson de la joie........ Printemps, jeunesse de l'année! Jeunesse, printemps de la LXVIII. vie!..... |