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APPENDICE

APPENDICE

On me communique à la dernière heure plusieurs publications qui ont eu le courage de me rendre justice, et qui ont dénoncé avec indignation l'inqualifiable conduite du gouvernement chilien à mon égard. Je crois de mon devoir non-seulement d'en remercier les auteurs, mais encore de les citer.

REVUE DU MONDE COLONIAL (10 avril 1861).

« Un Français vient de se proclamer roi d'Araucanie. Il a nommé ses ministres et donné à son peuple, composé de tribus sauvages, une constitution qui en vaut bien une autre...

(Suit un résumé de ma constitution).

« Le fait de la proclamation de sa royauté par S. M. OrllieAntoine 1er n'est donc qu'une consécration des plus légitimes de l'autorité absolue qu'il avait su conquérir, par son courage sans doute et par une administration sage et éclairée, sur les peuples aujourd'hui soumis à sa domination.

« Nos renseignements ne sont pas assez complets pour que nous puissions apprécier le nouvel ordre de choses établi;

toutefois, nous ne pouvons que souhaiter, avec la bienvenue, toutes les vertus de Salomon, sans ses faiblesses, au nouveau roi qui a su, dans un pays à demi sauvage, faire accepter les principes admirables et féconds des institutions françaises. >>

Le 23 septembre 1861, le Temps publiait la lettre suivante, émanée d'un fonctionnaire public qui prit ma cause en main avec une ardeur dont j'ai été profondément touché, et qu'une mort précoce a enlevé à ses nombreux amis, sans pouvoir l'enlever à ma reconnaissance :

« Constantine, le 17 septembre.

<< Monsieur le rédacteur,

« Vous avez reproduit, dans votre numéro du 7 septembre, une lettre adressée au Périgord, journal de la Dordogne, par S. M. Orllie-Antoine Ier, roi de l'Araucanie, et vous avez fait suivre cette reproduction de la réflexion suivante, tirée du Phare de la Loire :

« On voit, par la publicité donnée à cet appel, que nous ré<< pondons aux prévisions de S. M. araucanienne; en sa qualité << d'ancien officier ministériel, Orllie-Antoine Ier doit, d'ailleurs, << inspirer toute confiance, quand ce ne serait qu'à ses anciens << clients. »

« Qu'il me soit permis de vous faire remarquer, monsieur le rédacteur, que l'appel par un Français à son pays méritait un autre accueil que cette plaisanterie, plus nuisible à la cause qu'une hostilité avouée. Pour être un souverain de fraîche date, Orllie-Antoine Ier n'est pas moins roi que certains princes

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