AVIS DES LIBRAIRES.

Il s'est écoulé près de neuf années depuis la publication du tome I." de l'ouvrage intitulé de la Richesse minérale ; les tomes II et III, qui paroissent en ce moment, avec un Atlas in-folio de soixante-cinq planches gravées, complètent cet ouvrage. Le tout porte un même titre général; mais, les détails de ce titre ont éprouvé quelques changemens par suite des événemens politiques. En conséquence, pour faire entièrement concorder le titre du tome I." avec celui du reste de l'ouvrage, on a fait réimprimer ce titre, en le modifiant sous la date de 1819; mais en même temps, pour éviter d'induire les bibliographes en erreur, on a conservé l'ancien titre portant la date de 1810. Par ce moyen, il sera facile de reconnoître que les trois volumes in-quarto et l'Atlas in-folio de la Richesse minérale composent un seul et même ouvrage, qui est entièrement terminé, et qui se trouve aux adresses indiquées sur le nouveau titre du tome I.er

RICHESSE MINÉRALE.

CONSIDÉRATIONS

SUR LES MINES, USINES ET SALINES DES DIFFÉRENS ÉTATS, ET
PARTICULIÈREMENT DU ROYAUME DE WESTPHALIE, PRIS POUR
TERME DE COMPARAISON;

(Avec une carte du Royaume de Westphalie et des pays circonvoisins ).

PAR A. M. HERON DE VILLEFOSSE,

Ingénieur en chef des mines et usines de l'Empire françois, ex-inspecteur général des mines et usines des pays
conquis, associé correspondant de la Société royale de Gottingue, et de la Société des Amis de la nature de
Berlin, membre honoraire de la Société minéralogique de Jena et de la Société d'histoire naturelle de Hanau.

Quæ in aperto gravia, humum infrà moliri.

(TACIT. Annal. lib. 11, art. 20).

TOME PREMIER.

Division Economique.

PARIS,

DE L'IMPRIMERIE DE LEVRAULT, RUE MEZIÈRES,

PRÈS SAINT-SULPICE.

AVANT-PROPOS.

Ce n'est pas une préface que je prétends mettre à la tête de cet ouvrage; je crois seulement devoir informer les personnes qui lui accorderont quelque attention, des circonstances dans lesquelles il a été commencé et successivement augmenté, ainsi que des motifs qui m'engagent à le publier tel qu'il est aujourd'hui.

Ayant été chargé, en 1803, de veiller à la conservation des mines et usines du Hartz, dans le pays de Hanovre, en qualité d'ingénieur-commissaire du gouvernement françois, je reçus l'ordre de recueillir et d'envoyer au conseil des mines de France les renseignemens les plus détaillés sur ces établissemens célèbres. Le séjour

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