Avant, pendant et après la terreur: échos des gazettes françaises indépendantes, publiées à l'étranger de 1788 à 1794, Volume 3 |
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25 octobre aristocrates assassins assemblée Bailly Bastille boulanger boulangers brigands capitale cents chambre château château de Versailles chef chose citoyens clergé clubs cocarde commune cortége coup coupable crime curé déclare décrets démagogues députés désordre dire donner drapeaux duc d'Orléans états généraux famille royale famine farines femmes foule garde nationale gardes du corps gardes françaises gazettes heures jour l'assemblée nationale l'Église l'Hôtel-de-Ville Lafayette laisser lettre Louis XVI madame Mademoiselle Raucourt main Majesté malheureux Marat Marie-Antoinette menace ment Messieurs milice bourgeoise mille hommes ministres monarque monseigneur Monsieur motion Mounier multitude municipalité nation Necker noblesse Note du journaliste octobre ordres orléanistes pain Palais-Royal parisienne passe patriotique peuple Philippe d'Orléans place de Grève poissardes populaire porte premier président prêtres prince provinces public régiment de Flandres reine révolution révolutionnaire Robespierre royaume s'est sabre salle sauver scène séance sera seul soldats sorte tête TIERS ÉTAT tion troupes trouve Tuileries Versailles Voilà voitures
Popular passages
Page 67 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 77 - Gardez-vous de demander du temps : le malheur n'en accorde jamais. Eh ! messieurs, à propos d'une ridicule motion du Palais-Royal, d'une risible insurrection qui n'eut jamais d'importance que dans les imaginations faibles, ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux portes de Rome, et l'on délibère.
Page 76 - ... garant de votre Constitution ? Je vous dis : Vous serez tous entraînés dans la ruine universelle, et les premiers intéressés au sacrifice que le gouvernement vous demande, c'est vous-mêmes.
Page 75 - D'insignifiantes questions, des conjectures hasardées, des tâtonnements infidèles, voilà tout ce qui, dans ce moment, est en notre pouvoir. Qu'allons-nous donc faire par le renvoi de la délibération? Manquer le moment décisif ; acharner notre amour-propre à changer quelque chose à un ensemble que nous n'avons pas même conçu, et diminuer par notre intervention indiscrète l'influence d'un ministre dont le crédit financier est et doit être plus grand que le nôtre... Messieurs, certainement...
Page 76 - Croyezvous que les milliers, les millions d'hommes qui perdront en un instant, par l'explosion terrible ou par ses contrecoups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie, et peut-être leur unique moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime?
Page 292 - ... interceptées ou taries; le commerce languissant; les lois sans force et sans vigueur; leurs dépositaires , ou dispersés ou réduits au silence ; le nerf de l'autorité entre les mains de la multitude ; toutes les classes des citoyens confondues ; la vengeance avide de sang, aiguisant ses poignards, désignant ses victimes, exerçant ses fureurs homicides....
Page 136 - ... de patriotisme , nous la rassurions sur le principal objet de son intérêt. Ainsi, dans la confiance que les premiers articles constitutionnels que vous m'avez fait présenter, unis à la suite de votre travail . rempliront le vœu de mes peuples , et assureront le bonheur et la prospérité du royaume , j'accorde , selon votre désir , mon accession à ces articles...
Page 136 - Messieurs, de nouvelles lois constitutives ne peuvent être bien jugées que dans leur ensemble, tout se tient dans un si grand et si important ouvrage. Cependant je trouve naturel que dans un moment où nous invitons la nation à venir au secours de l'État, par un acte signalé de confiance et de patriotisme, nous la rassurions sur le principal objet de son intérêt.
Page 211 - Avant le carrosse du roi arrivaient les poissardes arrivées la veille de Paris, et toute cette armée de femmes perdues, vil rebut de leur sexe, encore ivres de fureur et de vin. Plusieurs d'entre elles étaient à califourchon sur des canons, célébrant par les plus horribles chansons, tous les forfaits qu'elles avaient commis ou vu commettre. D'autres, plus rapprochées de la voiture du roi, chantaient des airs allégoriques dont leurs gestes grossiers appliquaient à la reine les allusions insultantes....
Page 382 - C'est à l'indignation , c'est à l'horreur, c'est aux convulsions physiques que le seul aspect du sang me fait éprouver, que j'ai cédé. On brave une seule mort , on la brave plusieurs fois quand elle peut être utile ; mais aucune puissance sous le ciel , mais aucune opinion publique ou privée n'ont le droit de...