Oeuvres complètes de Jean Racine, Volume 4

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Raymond et Ménard, 1811

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Page 203 - des vers, je tâche d'en faire ; je lis les aventures * de l'Arioste, et je ne suis pas moi-même sans
Page 336 - C'est un ouvrage qui me tue par la multitude des transitions qui sont à mon sens le plus difficile chef-d'œuvre de la Poésie. Comme je m'imagine que vous avez quelque impatience d'en voir quelque chose, je veux bien vous en transcrire ici vingt ou trente vers, mais c'est à...
Page 275 - Mon médecin a jugé à propos de me laisser reposer deux jours, et j'ai pris ce temps pour venir voir Moulins, où j'arrivai hier au matin, et d'où je m'en dois retourner aujourd'hui au soir. C'est une ville très-marchande et très-peuplée, et qui n'est pas indigne d'avoir un trésorier de France comme vous *. Un M.
Page 325 - J'ai écrit à M. de Pontchartrain le fils par le conseil de M. de La Chapelle. Une page de compliments m'a plus coûté cinq cents fois que les huit pages que je vous viens d'écrire. Adieu, monsieur. Je vous envie bien votre beau temps d'Auteuil , car il fait ici le plus horrible temps du monde. • Je vous ai vu rire assez volontiers de ce que le vin fait quelquefois faire aux ivrognes.
Page 258 - Bernage , évêque de Grasse. Sérieusement, ce M. d'Espagne est un fort galant homme ; et il m'a paru un grand air de vérité dans tout ce qu'il m'a dit de ce combat de Saint-Godard. Mais, mon cher monsieur, cela ne s'accorde ni avec M. de Montecuculli, ni avec M. de Bissy, ni avec M. de La Feuillade ; et je vois bien que la vérité qu'on nous demande tant, est bien plus difficile à trouver qu'à écrire.
Page 324 - Espagnols, je sais que vous faites la guerre en honnêtes gens , et je la veux faire avec vous de même. » Ensuite il le fit dîner avec lui, puis lui fit voir toute son armée. Après quoi il le congédia , en lui disant : « Je vous rends votre liberté; allez trouver M. le prince d'Orange, et dites-lui ce que vous avez vu. » On a su aussi, par un rendu, qu'un de nos soldats s'étant allé rendre aux ennemis, le prince d'Orange lui demanda pourquoi il avoit quitté l'armée de M. de Luxembourg...
Page 297 - Vous avez raison de dire qu'ils auront là un merveilleux théâtre pour jouer les pièces de M. Pradon : et d'ailleurs ils y auront une commodité , c'est que , quand le souffleur aura oublié d'apporter la copie de ses ouvrages , il en retrouvera infailliblement une bonne partie dans les précieux dépôts qu'on apporte Tous les matins en cet endroit.
Page 354 - J'ai déjà retouché à tout cela; mais je ne veux point l'achever que je n'aie reçu vos remar ques, qui sûrement m'éclaireront encore l'esprit : après quoi je vous enverrai l'ouvrage complet. Mandez-moi si vous croyez que je doive parler de M. de Luxembourg. Vous n'ignorez pas combien notre maître est chatouilleux sur les gens qu'on associe à ses louanges.
Page 313 - Je ne sais ce que je ferois sans lui; il faudroit en vérité que je renonçasse aux voyages • et au plaisir de voir tout ce que je vois. M. de Luxembourg, dès le premier jour que nous arrivâmes , envoya dans notre écurie un des plus commodes chevaux de la sienne, pour m'en servir pendant la campagne. Vous n'avez jamais vu...
Page 445 - Le pauvre M. Boyer est mort fort chrétiennement: sur quoi je vous dirai en passant que je dois réparation à la mémoire de la Champmeslé, qui mourut avec d'assez bons sentiments, après avoir renoncé à la comédie, très repentante de sa vie passée, mais sur-tout fort affligée de mourir : du moins M.

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