Pour venir en aide à mes confrères. Le prêtre, fidèle quand même à ses devoirs, est toujours surchargé et même débordé dans le saint ministère. De là, le temps lui manque pour étudier et, par conséquent, pour acquérir, que dis-je? pour se maintenir même au niveau de ce qu'il doit rigoureusement savoir. Aussi qu'arrive-t-il communément? Les connaissances vagues sont très-communes dans le clergé, et elles produisent leurs fruits nécessaires, la sévérité ou le relâchement. Des connaissances approfondies, arrêtées, toujours présentes à la mémoire comme un conseiller fidèle, c'est très-rare. Là cependant est la vérité comme principes, comme enseignement, comme direction des âmes. QUEL MOYEN DE LES AVOIR, CES CONNAISSANCES PRÉCISES? Les auteurs qui traitent des différentes branches de la science ecclésiastique sont fort volumineux. Impossible à un prêtre engagé dans les occupations multipliées d'une paroisse d'en faire la revue attentive, complète, chaque année. Or, pour qu'un prêtre sache bien ce qu'il doit savoir à tout instant, il faut, chaque année, le graver 474206 |