Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Volume 11Chez H. Nicolle, 1815 - Europe |
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Adorno ambassadeurs Andr août armée armes attaquer auroit avoient avoit Bentivoglio Caffa cardinal cents CHAP CHAP.LXXXIX château citoyens comte conjurés Corio devoient devoit Diari Sanesi Diario Romano doge duc d'Urbin duc de Calabre duc de Ferrare duc de Milan Duchi Eccles ennemis étoient étoit faisoit Ferdinand Ferdinand de Naples fils Florence Folieta forteresse François frère Galeaz Gênes Génois gonfalonier gouvernement guerre habitans Hist hommes Ibletto Innocent VIII Jacobi Volaterrani Jean Jérôme Riario Julien l'armée l'Eglise l'Italie Laurent de Médicis liberté long-temps Louis-le-Maure LXXXV LXXXVII M. A. Sabellico Macchiavelli Mahomet maison maison d'Este Marin Sanuto Milanois mort n'avoient n'avoit Naples Navagiero Otrante paix pape patrie Paul Frégose Pazzi peuple Pitigliano pontife pouvoient pouvoit prince rentins Robert de San-Severino Roscoë s'étoient s'étoit Sarzane Scipione Ammirato Scutari seigneurie seroit seul Sforza siége Simoneta Sixte Sixte IV soldats Stefano Infessura tion Turcs Uberti Venise Vénitiens venoit vouloit XXIII XXIV
Popular passages
Page 64 - Galeas) je vous implore pour que votre clémence et votre bonté pourvoient au salut de mon âme. Je demande, seulement, qu'on laisse à ce corps misérable assez de vigueur pour que je puisse confesser mes péchés suivant les rites de l'Eglise, et subir mon sort.
Page 65 - Le bourreau, en lui arrachant la peau de dessus la poitrine, lui fit pousser un cri, mais il se reprit aussitôt. « Cette mort est dure, dit-il en latin, mais la gloire en est éternelle ! Mors acerba, fama perpétua, stabit vêtus memoria facti.
Page 45 - ... dirigées par le despote contre chacun , que pour peu que celui-ci , ou que son ministre , soit habile , courageux et vigilant , il est toujours à temps d'accabler ses ennemis découverts , par les bras mêmes de ses ennemis secrets ; en sorte que la nation la plus noble et la plus généreuse n'est pas assez forte pour se défaire à force ouverte de son tyran. La seule ressource des conjurations demeure au patriote , qui , avec ses foibles moyens personnels , veut entrer en lutte avec l'homme...
Page 360 - I , Louis II , Louis III, de la seconde maison d'Anjou ; René l'ancien, son fils Jean, duc de Calabre, et René de Lorraine , avoient chacun, à plusieurs reprises, tenté la conquête du royaume de Naples avec des armées françaises. Dans les dix dernières années, René II avoit été deux fois appelé par les Vénitiens, et deux fois par le pape. Deux fois aussi, presque dans la même période, les Génois s'étoient offerts au roi de France. Enfin, Innocent VIII, l'ami et le confédéré de...
Page 232 - Venise, le 1 5 juillet, en un concile provincial. En même temps il remit à Jérôme Lando, patriarche titulaire de Constantinople, un appel au futur concile, de la sentence d'excommunication. Le patriarche , faisant droit sur cet appel, suspendit l'interdit, et envoya au pape lui-même une citation par-devant le concile futur. On trouva des hommes déterminés qui affichèrent cette citation sur le pont Saint-Ange, et aux portes du Vatican et de la Rotonde. Cette hardiesse cependant coûta la vie...
Page 62 - Galéaz tenait à la main; il mit un genou en terre, comme s'il voulait lui présenter une requête, et en même temps de la droite, dans laquelle il tenait un court poignard caché dans sa manche, il le frappa au ventre de bas en haut.
Page 171 - Laurent de Médicis , si malheureux dans ses deux premières campagnes, si malheureux dans l'alliance sur laquelle il avoit le plus compté , ne perdoit point courage ; cependant il cherchoit en Italie même, et hors de l'Italie , des secours contre la ligue puissante qui l'attaquoit. De concert avec les Vénitiens , il songea à ranimer l'ancien parti d'Anjou , pour l'opposer dans le royaume de Naples à la puissance excessive de Ferdinand. Les envoyés des deux républiques allèrent solliciter...
Page 225 - Enfin , le 10 janvier 1483, il adressa à l'empereur et à tous les princes de l'Europe, une sorte de manifeste contre les Vénitiens ; il les accusa d'une coupable obstination à continuer la guerre ; il promit de les en punir par toutes les peines ecclésiastiques en son pouvoir; et en effet, le 10 juin suivant, il frappa les chefs de la république d'excommunication , et tout son territoire d'interdit (4). (t) Epistolœ Pontif1çiI apu1l Pftrum Cyrnœum de bello Ferrar. p. 1 209 , 1 210. — Andr....
Page 244 - Ital. p. 87-200. • 484. soit s'embarrasser , lui dirent qu'ils espéroient trouver une autrefois sa Sainteté plus tranquille , mais qu'ils la prioient en attendant , de bénir une paix qui ne pouvoit plus être changée. Le pape, dégageant alors avec peine sa main goutteuse de l'écharpe qui la soutenoit , fit un mouvement , que les uns prirent pour un refus, d'autres pour une bénédiction des ambassadeurs , ou de la paix elle-même. Mais il ne parla plus, et il mourut dans la nuit suivante,...
Page 364 - Pendant la maladie d'Innocent VIII, et dès le milieu de juillet, le malheureux Jem, dont la tête avoit été mise en quelque sorte à l'enchère par Bajazeth II, fut enfermé, par ordre des cardinaux, au château Saint-Ange. Il étoit regardé comme une partie importante de l'héritage du pape futur. Laurent de Médicis ne vit point la mort d'Innocent VIII, ou la scandaleuse élection de Roderic Borgia, qui lui succéda sous le nom d'Alexandre VI. Atteint d'une fièvre lente, qui se joignit à...