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COMMENTAIRE

SUR L'ORDONNANCE

DE LA MARINE,

Du Mois d'Août 1681.

Où fe trouve la Conférence des anciennes Ordonnances, des Us & Coutumes
de la Mer, tant du Royaume que des Pays étrangers, & des nouveaux
Réglemens concernans la Navigation & le Commerce maritime.

Avec des Explications prifes de l'efprit du Texte, de l'Ufage, des
Décifions des Tribunaux & des meilleurs Auteurs qui ont écrit fur
la Jurifprudence nautique.

Et des Notes hiftoriques & critiques, tirées la plupart de divers Recueils
de Manufcrits confervés dans les dépôts publics.

Dédié à S. A. S. Mr. le Duc de PENTHIEVRE,
Amiral de France.

Par M. RENÉ-JOSUÉ VALIN, Avocat & Procureur du Roi
au Siege de l'Amirauté de la Rochelle.

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Chez

A LA ROCHELLE,

JEROME LEGIER, Imprimeur - Libraire des Fermes Générales
du Roi, au Canton des Flamands, près la Comédie.
PIERRE MESNIER, Imprimeur - Libraire du Roi, rue du
Temple.

M. D C C. L X.

AVEC APPROBATION ET PRIVILEGE DU ROI

A

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A SON ALTESSE SERENISSIME

MONSEIGNEUR

LOUIS-JEAN-MARIE DE BOURBON,

DUC DE PENTHIEVRE, AMIRAL DE FRANCE, Gouverneur & Lieutenant Général pour le Roi en fa Province de Bretagne.

CONSEIGNEUR,

CET Ouvrage, que VOTRE ALTESSE SERENISSIME a bien voulu me permettre de lui dédier, ne pouvoit voir le jour fous de plus heureux aufpices.

Toute la France, MONSEIGNEUR, après avoir admiré en vous, cette grandeur d'ame qui caractérise le heros ; cet amour actif de l'ordre, tempéré par une bonté généreuse

compatiffante; cette attention finguliere à foumettre au devoir, bien plus par l'attrait des récompenfes que par la crainte des peines; & toutes ces vertus aimables qui vous ont rendu les délices d'une grande Province confiée à votre administration; vous voit encore ajouter à toutes ces qualités héroïques & bienfaifantes, le fceau qui en garantit la durée: je veux dire l'empreinte respectable d'une piété tendre, éclairée & conftamment foutenue: exemple auffi rare que confolant pour la religion, dans ce fiecle malheureux, où une orgueilleuse Philofophie fait tous les efforts, pour en obscurcir les principes.

La Nation, MONSEIGNEUR, qui dans VOTRE ALTESSE SERENISSIME, reconnoît avec complaisance le modele d'un Prince accompli, de quel œil auroit-elle vu paroître, fous un autre nom que le vôtre, un ouvrage qui, à tous égards appartient à VOTRE ALTESSE SERENISIME.

En effet tout s'y rapporte à l'éminente charge d'Amiral, foit dans ce qui regarde directement les droits de l'Amiral

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