Du fanatisme dans la langue révolutionnaire: ou, De la persécution suscitée par les barbares du dix-huitième siècle, contre la religion chrétienne et ses ministres |
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Common terms and phrases
21 janvier 9 thermidor à-la-fois accuse aimer apostats assassins aujourd'hui avaient Babœuf bourreaux brigands c'était calendrier CALENDRIER RÉPUBLICAIN carmagnoles chose chouan chrétien citoyens clergé Collot conséquent conspiration constitution Convention crimes croire croyance d'autres décade Dieu Dioclétien dire directoire églises égorger ennemis êtes eût FACTION fanatisme fêtes force fût gion gner gouvernement haine hommes j'ai jacobins jamais journaux jours jugement jusqu'ici justice l'histoire l'orgueil Laharpe LANGUE RÉVOLUTIONNAIRE législateurs Lenoir-Laroche liberté du culte lois long-temps Louis XVI Marat massacre ment ministres Mirabeau monde MONSTRES montagnards montagne n'avez n'était n'ont nation nisme opprimés parler patriotes persécution peuple philo philosophie phrases pouvait prêtres principe proscrits prouver puisse qu'un rage raison religieux religion répondre républicain république Révolution Révolution française ridicule rien Robespierre royaliste royauté s'il sais sait scélérats sera seul siècle sûr temples tième tion tisme toyen tribune tyrannie Vendée vendémiaire vérité veulent Voilà Voltaire vous-mêmes
Popular passages
Page 87 - Par une surveillance active, continuelle, infatigable, rompez leurs mesures, entravez leurs mouvements, désolez leur patience; enveloppez-les de votre surveillance; qu'elle les inquiète le jour, qu'elle les trouble la nuit; ne leur donnez pas un moment de relâche; que, sans vous voir, ils vous sentent partout à chaque instant...
Page 28 - Au reste , prenez garde que ce système est chez eux conséquent et nécessaire. Des hommes que toute vérité accuse et condamne , n'ont d'autre arme , pour se défendre et pour attaquer (par la parole), que le mensonge. Donc ils mentiront, tant qu'ils seront à portée de mentir impunément.
Page 5 - ... savoir que le mot abus emporte dans son acception l'idée d'une bonne chose dont on fait un mauvais usage; et il faut être bien absurde , pour ne pas sentir que tout principe dont la conséquence est fausse, est nécessairement faux. Or, du principe énoncé par les philosophes sur la religion, il...
Page 5 - ... l'athéisme, l'irréligion , l'impiété , la haine de toute autorité légitime, le mépris de toutes les vérités morales, la destruction de tous les liens de la société, etc. Ces hommes pouvaient avoir d'ailleurs* de l'esprit , des connaissances, et même du talent dans d'autres parties ; mais assurément il ne sera pas difficile de prouver que toute leur doctrine, faite...
Page 196 - MARTINE. Mon Dieu ! je n'avons pas étugué comme vous , Et je parlons tout droit comme on parle cheux nous.
Page 27 - ... se trouvera-t-elle parmi les phénomènes de la révolution. On ne peut avoir oublié les harangues de Danton et consorts sur la calomnie permise contre les ennemis de la liberté; et l'on sait que ce nom d'ennemis de la liberté, comme toutes les autres dénominations révolutionnaires, aristocrates, royalistes, chouans, etc. a toujours signifié et signifie encore dans la bouche de l'exécrable faction, tous ceux qui ne sont pas ses complices ou ses esclaves.
Page 56 - Destructeurs imbécilles, vous avez crié victoire; et où est-elle aujourd'hui cette victoire ? Tous les jours vous frémissez de rage , en voyant l'affluence qui remplit nos temples : ils ne sont plus riches, mais ils sont toujours sacrés; ils sont nuds, mais ils sont pleins.
Page 184 - Je suis chrétien, parce que vous ne l'êtes pas. Une religion qui a pour ennemis mortels, les plus mortels ennemis de toute morale, de toute vertu, de toute humanité, est nécessairement amie de la morale , de la vertu , de l'humanité : elle est donc bonne.
Page 73 - Et l'on ne veut pas que je me récrie d'admiration , que 'chez moi l'admiration soit égale à l'horreur! Ah! l'on dira ce qu'on voudra; mais cela est beau, parce que cela est affreux; cela est beau, parce que cela est dégoûtant; cela est beau, parce que cela fait pitié. Quoi! vous avez en vous un instinct assez juste pour applaudir, quand vous voyez un fanfaron battu pour avoir été insolent; et vous ne vous servez pas de ce même instinct pour applaudir, quand un peuple, ivre de la vanité...