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201,000

SAXE-GOTHA (duché).

185,682

SAXE-MEININGEN (duché).

54,400

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26,113,847 Recueil des lois juives; Mishna, tome 11,
255,628
page 394.) Dans la même loi il est dit
que tout accusé qui avait été condamné
à mort s'allait confesser, devant témoins,
dans
un lieu écarté, quelques momens
avant son supplice. Le jour de l'expiation
solennelle, les Juifs se confessaient les
uns les autres. La confession auriculaire
paraît n'avoir commencé en Occident
209,600 que vers le VII. siècle. La plupart
302,769 des théologiens soutiennent que, dans
52,947 le premier siècle, il était d'usage de
37,016 confesser publiquement ses péchés.

29,706 80,012 358,000

71,769

32,454

35,560
5,546
51,877

22,255

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Lorsque saint Eloi fut parvenu à un 45,117 âge mûr, il déclara à un prêtre toutes les fautes qu'il avait commises depuis sa 53,937 jeunesse. C'est la première confession générale qui ait été faite. Il paraît qu'au217,769 trefois, dans les cas urgens, tous les 14,500 hommes, même les femmes, se confessaient les uns aux autres. Témoin un passage de Joinville ( Vie de saint Louis), où il dit avoir confessé le connétable de Chypre. Le père Martène, dans son Traité des rites de l'église, observe que quelques abbesses confessaient ancien52,205 nement leurs religieuses; il ajoute que 69,062 leur excessive curiosité fut cause qu'on 24,000 supprima cet usage. Saint Basile, dans 20,000 ses Règles abrégées, permet à l'abbesse d'entendre, avec le prêtre, les confes47,850 sions de ses religieuses. Il y avait encodans quelques monastères, avant la 48,500 129.800 suppression des couvens, une pratique appelée la coulpe; c'était un reste de cet ancien usage. Dans les premiers temps du christianisme, la confession était conseillée, et non prescrite. Il est certain que, suivant Grégoire de Tours, on administrait, au VII. siècle, l'eucharistie sans confession. Au XII. siècle, la confession fut ordonnée. Deux conciles de Toulouse, l'un de 1128, l'autre de l'année suivante, firent une obligation aux laïques de se soumettre à la confession auriculaire et sacramentelle. Cet ordre ne s'étendait que sur les habitans du diocèse de cette ville. Eudes, évêque de Paris, donna, en 1207, des statuts qui enjoignaient aux curés d'exhorter souvent leurs paroissiens

40,650

Total. 30,163,488 CONFESSION. «Quant à la confession des fautes, dans les cérémonies de la religion, elle est, dit Voltaire, de la plus haute antiquité, et expressément ordonnée par les lois de Zoroastre qu'on trouve dans le Sadder. Les initiés n'étaient point admis aux mystères sans avoir exposé le secret de leurs cœurs en présence de l'Etre suprême. S'il y a quelque chose qui console l'homme sur la terre, c'est de pouvoir être réconcilié avec le ciel et avec soi-même. » (Remarques sur Olympie.) Chez les Juifs, la confession se faisait en mettant la main sur un veau appartenant au prêtre, (Voyez le

*

re,

d'aller à confesse, surtout au commencement du carême. Ces statuts n'étaient obligatoires que dans son diocèse. Le premier concile général qui ordonne à tous les fidèles de l'un et de l'autre sexe de se confesser au moins une fois l'an, est le quatrième concile de Latran, tenu en 1215 (Traité des superstitions, par l'abbé Thiers, tome mi, chap. 5. Voyez aussi Historia confessionis auricularis, autore Jacobo Boileau). Ce fut par l'ordon nance du roi, du 12 février 1397, qu'il fut accordé aux condamnés à mort de se confesser. Jusqu'à cette époque, malgré les représentations de l'église, la justice séculière avait voulu punir les criminels dans leur âme comme dans leur corps. « Messire de Craon, dit M. de Barante ( dans son Histoire des ducs de Bourgogne, tome п, page 338), qui, durant plusieurs années, avait pu craindre de périr sur un échafaud, se sentit porté de compassion pour les malheureux condamnés. Il sollicita le roi et son conseil; les princes se joignirent à ses instances; et, après avoir consulté le parlement et le châtelet, on accorda enfin la confession à tous ceux qu'on menait au supplice. Le sire de Craon fit une fondation aux cordeliers pour qu'ils se chargeassent de remplir ce pieux devoir. En mémoire de l'ordonnance qu'il avait obtenue, il fit élever une croix de pierre auprès du gibet. »>

CONFIRMATION. L'un des sacremens pratiqués dans les églises grecque et romaine. Il paraît que dans l'origine cette pratique n'était qu'une solennité par laquelle l'évêque, qui était alors le seul ministre du baptême, reconnaissait la validité de ce sacrement chez ceux qui l'avaient reçu provisoirement de la main d'un prêtre. Dans les premiers temps de l'église, il fallait être à jeun pour recevoir la confirmation, et dans certains diocèses, ceux qui recevaient ce sacrement devaient pendant sept jours s'abstenir de se laver la tête. Les Grecs regardent l'onction du chrême comme la seule matière essentielle; les Latins considèrent l'imposition des mains comme

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non moins nécessaire. Chez les premiers, la confirmation se donne aussitôt après le baptême, par le prêtre qui a baptisé; chez les derniers, elle ne se confère qu'aux enfans qui ont atteint l'âge de sept ans au moins, et c'est un évêque qui l'administre. Les protestans ont rejeté ce sacrement parce qu'ils ne le croient pas d'origine divine.

CONFRÉRIE DE LA PASSION. Voyez PASSION.

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CONGÉLATION DU MERCURE. Braun, membre de l'académie de Pétersbourg, remarqua le premier, au mois de décembre 4759, la congélation du mercure, qu'il obtint à l'aide d'un mélange de substances réfrigérantes; et une expérience semblable que Cavendich répéta en 1783, lui fit voir qu'elle avait lieu à trente-un degrés et demi au dessous de zéro. Divers professeurs de l'école Polytechnique et d'autres savans, firent la même expérience le 5 janvier 1795, en formant des mélanges de glace et de muriate de soude, de glace et d'acide nitrique. Au moment de la congélation du mercure, le thermomètre à alcool marquait exactement trente-un degrés de Réaumur, au-dessous du terme de la glace fondante. On put reconnaître alors la ductilité de ce métal en le soumettant à l'action d'un marteau amené à la température négative de dixsept degrés. (Voyez FROID ARTIFICIEL.) Avant l'expérience de Braun, Delisle et Gmelin avaient vu le mercure se geler naturellement en Sibérie, mais les physiciens d'alors doutèrent du fait, et ne cherchèrent point à le vérifier.

CONGO. Ce royaume de la GuinéeInférieure a été découvert, en 1487, par une escadre portugaise commandée par Diego Cam, qui remonta une partie du Zaire. Dans les premiers temps de son occupation, les missions chrétiennes y eurent beaucoup de succès, mais aujourd'hui elles ont peu d'influence sur un peuple qui rétourne à l'idolâtrie et au culte des Fetiches. Les rangs de la société se suivent ainsi dans le Congo : le tchenou ou chefet sa famille, les prin

ces-nés et les maris des princesses, les seigneurs suzerains, les courtiers, les marchands d'esclaves et le peuple. Le trône est héréditaire. Les forces militaires sont peu considérables. Les armes des indigènes sont des arcs, des sabres d'un bois dur, et des hâches arrondies. Le royaume de Congo est divisé en six provinces. Saint-Salvador en est la capitale. › CONGRÈS. Cette épreuve de la puissance ou impuissance des gens mariés, était autrefois usitée dans les officialités, quand on attaquait un mariage de nullité pour fait d'impuissance. Elle s'introduisit, vers le milieu du XVI. siè cle, par l'impudence d'un jeune homme qui, accusé d'impuissance, offṛit de prouver le contraire en présence de chirurgiens et de matrones. L'official eut la faiblesse de déférer à sa demande; et cette singulière jurisprudence fut autorisée par les parlemens. Le ridicule, l'indécence et le peu de certitude de cette épreuve l'ont fait défendre le 18 février 1677, par un arrêt solennel, à l'occasion du mariage de Cordouan, marquis de Langey, avec une Saint-Simon Courtomer. Après trois ans d'habitation, le mariage fut déclaré nul pour cause d'impuissance. La femme épousa ensuite le marquis de Boësle-Gaumont, et Langey épousa Diane de Montault de Noailles, dont il eut sept enfans. On fait hon neur de cette suppression à ces vers de Boileau, sat. vIII :

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Jamais la biche en rut n'a, pour fait d'impuissance, Traîné du fond des bois un cerfà l'audience; Et jamais juge entre eux ordonnant le congrès De ce burlesque mot n'a sali ses arrêts. « Ces vers, dit Brossette, frappèrent le premier président, M. de Lamoignon..>> CONJONCTION. Lorsque deux ou plusieurs astres sont réunis dans un même lieu apparent du ciel, on dit qu'il y a conjonction; ainsi dans une éclipse de soleil, par exemple, la lune est en conjonction avec cet astre. Il n'est pas nécessaire cependant qu'il y ait disparition totale ou même partielle de la lumière du soleil pour que les deux astres soient dits en conjonction, il suffit qu'ils

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soient très près l'un de l'autre comme dans la néoménie. Les hommes ont sans doute été de tout temps frappés de ce spectacle, et cherchaient à en expliquer la cause, puisqu'ils sont parvenus à prédire, dès la plus haute antiquité, lesi diverses circonstances du mouvement: de la lune par rapport au soleil et aux étoiles. (Voyez LUNE. ) Les conjonctions approchées de plusieurs planètes sont assez rares. Le P. Martini rapporte que, plus de deux mille cinq cents ans avant l'ère chrétienne, on a observé, en Chine, sous l'empereur Tcheoun-Hio, une conjonction de cinq grandes planètes. Le 15 septembre 1486, on en vit uneo semblable entre l'Epi de la Vierge et Alpha de la Balance, dont l'astrolo gie, selon sa coutume, prédit de grands désastres; mais malgré ce sinistre présage, l'ordre de la nature ne fut point troublé. Les conjonctions de Vénus et de Mercure avec le soleil sont des phénomènes qui intéressent l'astronomie, parce qu'ils offrent le moyen le plus exact d'obtenir les distances de ces astres à la terre, et leurs parallaxes. En 1761 et 1769, les passages de Vénus sur le disque du soleil ont donné 8", 58 pour la parallaxe solaire horizontale, c'est-àdire, pour l'angle sous lequel on verrait du centre du soleil la moitié du diamètre de la terre.

CONIQUES (Sections): Dès le temps d'Euclide, des géomètres s'étaient déjà aperçus qu'en coupant un cône de différentes manières on formait des courbes différentes du cercle, qu'ils nommèrent sections coniques. Apollonius de Perge, en Pamphylié, qui vivait environ deux cent cinquante ans avant Jésus-Christ, recueillit, en huit livres, tout ce qu'a vaient écrit avant lui sur ce sujet Aristée, Eudoxe de Cnide, Menoechme, Euclide, Conon, Thrasidée, Nicotèle et quelques autres mathématiciens. Ce fut lui qui donna aux trois sections coniques les noms qu'elles portent de parabole d'el lipse et d'hyperbole, noms qui non seulement les distinguent, mais encore les caractérisent.

CONNAISSANCE DES TEMPS. Éphémérides que les astronomes des diverses nations publient chaque année, et à l'avance, pour indiquer, en un lieu déterminé, les couchers du soleil, de la lune et des planètes; leurs positions relatives à différentes époques de l'année; les ascensions droites et les déclinaisons des principales étoiles; les latitudes et les longitudes des principaux lieux de la terre; et généralement les phénomènes et les observations qui intéressent la science des astres, la géographie et la navigation. Le premier volume de la Connaissance des temps, publié en France, en 1678, fut rédigé par Picard. Cet ouvrage, qui n'a eu aucune interruption et qui s'est de plus en plus amélioré, renferme, depuis plusieurs années, sous le titre d'additions, des mémoires remarquables, soit des membres du bureau des longitudes chargés de sa rédaction, soit de savans qui sont étrangers à cet établissement. Voyez ALMANACH, EPHÉMÉRIDES.

CONNÉTABLE. Du latin comes stabuli ( comte, chef de l'écurie). Le connétable avait la surintendance des écuries du roi il était originairement ce qu'est aujourd'hui le grand écuyer; mais dans la suite son pouvoir fut si étendu, qu'il commandait aux généraux et même aux princes du sang. Il faisait les règlemens qui concernaient les militaires, et avait un prevôt qui jugeait les délits des soldats. Cette charge fut supprimée par Louis XIII, en 1627, après la mort du duc de Lesdiguières, qui en était revêtu. Le premier connétable dont le nom soit parvenu jusqu'à nous, est Albéric, sous Henri Ier., en 1060. Le titre de connétable a été rétabli en France par le même sénatus-consulte qui a nommé Bonaparte premier consul de la république. Cette charge a été supprimée à la restauration. En Angleterre le grand connétable était aussi un officier de la couronne créé par Guillaumele-Conquérant et dont la dignité fut héréditaire jusque sous le règne de Henri VIII qui la supprima; mais Edouard

Ier. créa des connétables d'un rang inférieur, chargés de maintenir la paix et la tranquillité dans les villes.

-CONSCRIPTION. A Lacédémone, tous les citoyens étaient obligés de porter les armes depuis l'âge de 30 ans jusqu'à 60. A Athènes, tous les jeunes gens se faisaient inscrire sur un registre public lorsqu'ils avaient atteint l'âge de dixhuit ans, et s'engageaient par un serment solennel à servir la république. En France, les jeunes gens, parvenus à leur vingtième année, doivent le service militaire, et le sort désigne ceux d'entre eux qui doivent porter les armes : c'est ce qu'on appelle la conscription. Voyez MILICE.

CONSEIL-D'ÉTAT. Sous la première et la seconde race, nos rois décidaient, dans un conseil formé des principaux officiers de leur maison, des évêques et de leurs chapelains, de toutes les affaires qui ne se portaient point aux assemblées du Champ-de-Mars ou de Mai, aux juridictions des officiers des villes ou aux audiences des comtes et des ducs. Sous la troisième race, le roi et ses grands, comme formant son conseil de gouvernement, n'exercèrent qu'une autorité fort bornée : la France alors était comme un assemblage de plusieurs souverainetés, dont les chefs ne tenaient au royaume que par le service militaire à temps et le serment de fidélité au suprême seigneur féodal de tous les ducs et comtes ou autres propriétaires de fiefs. Jusqu'au XIII. siècle, on ne vit point une législation générale s'étendre à des provinces entières; mais à partir de cette époque, les états-géné

raux,

les cours de parlement recréèrent peu à peu l'autorité des rois de France et amenèrent l'unité de gouvernement où le souverain, parlant en son nom et en celui de son conseil, faisait préparer les lois et règlemens et décider de toutes les grandes affaires, telles que les prises maritimes, les procès civils et criminels, la connaissance des appels comme d'abus, l'homologation des règlemens synodaux et épiscopaux, l'enregistre

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ment des affaires contentieuses. Le conseil-d'état a expédié, depuis l'an VIII jusqu'en 1814, cinquante-neuf mille cinq cent trois affaires sous la forme de projets de lois, avis et projets de décrets, indépendamment des codes civil, de commerce, de procédure, d'instruction criminelle et pénal. Le conseil-d'état fut réorganisé le 29 juin 1814. Vint, après les cent jours, l'ordonnance du 23 août 1815 qui dérangea cette organisation; la dernière ordonnance fondamentale du conseil-d'état est du 5 novembre 1828.

ment des bulles et brefs de Rome. Telle était, en toutes matières, l'autorité du conseil-d'état avant la révolution. Il était alors composé de conseillers-d'état et de maîtres des requêtes. Les charges des maîtres des requêtes valaient cent mille francs. Il n'y a pas d'exemple que les membres du conseil aient été révoqués. Là, comme dans les tribunaux ordinaires, la vénalité faisait l'inamovibilité. Les charges étaient chose sacrée à titre de propriétés. Le conseil-d'état disparut, avec les parlemens et toutes les autres institutions administratives et judiciaires, dans le gouffre de la révolu tion. L'assemblée constituante posa la division des pouvoirs. Elle réduisit les tribunaux aux fonctions de juges, et leur ôta leurs prérogatives politiques. Elle institua des juridictions administratives dans le sein des directoires de départemens devenus depuis administrations centrales. Ces administrations statuaient sur les desséchemens des marais, les marchés de travaux publics, les questions de voirie, etc. D'après la constitution du 21 fructidor au III, les administrations centrales furent subordonnées aux ministres. Telles étaient les choses, quand la révolution consulaire éclata. La constitution de l'an VIII organisa quatre grands corps: le sénat, le tribunat, le conseil-d'état et le corps législatif. Le conseil-d'état, qui avait des attributions propres, décidait les affaires administratives, statuait sur les conflits, les mises en jugement, les marchés de fournitures, préparait les projets de lois, rédigeait les règlemens d'administration publique, et tranchait par ses avis le sens douteux des règlemens et des lois; il envoyait ses orateurs au corps législatif, il était entendu avant l'émission du moindre décret. Le conseil-d'état avait, sous l'empire, une immense influence; il jeta, par la rédaction des codes civil, de commerce, de procédure, un éclat immortel. C'est de son sein que sortit, en 1806, la commission du contentieux, qui soumit à une forme plus régulière de procé dure et d'examen préparatoire, le juge

TOME I.

si

CONSERVATOIRE DES ARTS ET MÉTIERS. Cet établissement, tué rue et ancienne abbaye Saint-Martin, à Paris, est destiné à recevoir, pour être exposée aux yeux du public, une réunion de machines, instrumens et outils à l'usage des arts industriels, particulièrement ceux qui, par leur forme nouvelle ou par les perfectionnemens qu'on y a apportés, marquent les progrès successifs des arts. Le conservatoire doit son origine au célèbre Vaucanson, qui en posa les premiers fondemens en 1775, et qui, à sa mort, légua au roi, par testament, la collection entière de ses machines déposées à l'hôtel de Mortagne. L'établissement a été fondé sur de nouvelles bases, d'après la loi du 19 vendémiaire an III; mais une commission ayant été nommée en 1795 pour acheter tous les objets utiles aux arts, le gouvernement, par un décret du 26 prairial an VI, transporta cette collection, considérablement augmentée, dans l'ancienne abbaye Saint-Martin, où elle est actuellement. Ce n'est réellement que depuis cette époque que le conservatoire des arts et métiers est régulièrement organisé. Déjà, en 1808, cet établissement réunissait la collection la plus précieuse de modèles de machines destinées à la filature et au tissage. Toutes celles que l'on doit à M. Douglas, pour la manutention des laines, y furent réunies à cette époque, ainsi qu'une nouvelle machine à tailler les vis; un métier à tisser les toiles métalliques, que MM. Roswag, père et fils, ont per

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