Voyage de la Grèce, Volume 5

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Firmin Didot, père et fils, 1827 - History - 636 pages
 

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Popular passages

Page 23 - Dionysiaques, à la fête pro« chaîne des tabernacles, avec du froment de Juda, des « laines teintes de Damas, des cannes succulentes et « des parfums de Saba et de Rema (i). Nous sommes «fidèles à nos engagements, et connus dans le com<c merce dès la plus haute antiquité.
Page 361 - France. parts sans être défendue ni par des tours , ni par des murailles. Les Francs se mirent en chemin et se dirigèrent sur cette ville, bannières déployées. A leur approche , les habitants informés de leur marche sortirent tous de la ville, grands et petits, tenant entre leurs mains des croix et des images des saints, et se soumirent à ce chef champenois qui, en homme sage, les accueillit gracieusement...
Page 9 - La campagne, et le bonheur d'y habiter, surpassaient toute autre jouissance, et l'agriculture placée sous la protection des dieux, fut, malgré les applaudissements prodigués aux orateurs et aux poètes, la principale occupation des habitants de l'Attique, ainsi que leur premier titre d'honneur. Hésiode, en chantant les travaux et les jours, avait consulté le goût national des Grecs, qui abandonnaient la pêche et les arts mécaniques à leurs esclaves. Quoique le commerce de la Thrace et du...
Page 290 - Y^gamemnon de M. Népomucène Lemercier, sur le lieu de la scène où il place la tragique aventure du chef des Atrides; et je saluai la ville que nous quittions , en répétant ces vers qui retentiront sur le théâtre français aussi long-temps que ceux de Y Ores te de Voltaire : Salut, ô murs d'Argos ! ô palais ! ô patrie! O terre , où de Pélops la race fut nourrie ! (Acte II, scène vu.) il ya de l'eau, dans le mont Parlhénius (i).
Page 13 - Lampsaque, devant qui plus d'un ouvrier flécbit ensuite le genou , tant la superstition eut toujours d'empire sur l'esprit des mortels. Au milieu des plus rigoureux hivers les campagnes de l'Attique fournissaient les marchés de la capitale des fleurs du printemps , des fruits de l'été et des dons de l'automne. On y vendait dans toutes les saisons des figues, des grenades, des raisins et des couronnes de violettes. La violette, Ion, était la fleur nationale. Les Ioniens lui devaient leur nom...
Page 9 - Cependant l'Attique était couverte d'Eschaties ou manoirs, qui étaient préférés au séjour de la ville, et dont les propriétaires étaient des espèces de seigneurs. La campagne, et le bonheur d'y habiter, surpassaient toute autre jouissance, et l'agriculture placée sous la protection des dieux, fut, malgré les applaudissements prodigués aux orateurs et aux poètes , la principale, occupation des habitants de l'Attique , ainsi que leur premier titre d'honneur. Hésiode, en chantant les travaux...
Page 11 - Flllyrie grecque , couvraient le penchant des coteaux : d'autres étaient cachés au fonds des vallées avec des chapelles, des temples et des tombeaux, qui étaient parfois fortifiés, pour les mettre à l'abri de la cupidité des plagiaires et des klephtes. Tous, entourés de culture , rappelaient la Grèce primitive , mais embellie par le génie des arts. L'industrie avait fait renaître la fertilité sur les flancs des montagnes, en contenant les terres par des encaissements en maçonnerie solide....
Page 22 - ( qu'ils vendaient souvent tous fabriqués, car l'At« tique n'eut jamais de bois de construction ), sont, « disaient-ils, bâtis avec les sapins de Sanir. Un cèdre « du Liban en fait le mât, leurs rames sont de chêne « de Bazan , leurs voiles de lin d'Egypte , et leurs « tendelets sont teints avec l'hyacinthe et la pourpre « des îles d'Élisa. Nous vous proposons, ô Athéniens, « de solder les vases d'airain que vous envoyez à Tyr, « contre le fer, l'étain et le plomb que les Cartha«...
Page 551 - Constance, nous a enseigné à le connaître. Il ne nous ya pas contraints. Il a donné de l'autorité à ses préceptes, en nous faisant admirer ses opérations divines. Il ne •veut point d'un consentement forcé. Si l'on employait la violence pour établir la vraie foi, les...
Page 1 - JU'ATTIQDE était le pays chéri des dieux. On n'y voyait que des laboureurs à qui la terre payait avec usure le prix de leurs travaux, et des pasteurs endormis au sein de l'abondance , qui ne se réveillaient qu'à la voix des plaisirs. Séparés des peuplades sauvages auxquelles Pallas avait donné la trompette , symbole de la guerre ( i ), ils ne comptaient que des jours de paix. Les biens étaient communs entre eux , et chacun vivait content du nécessaire. L'ambition semblait bannie des treillages...

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