Napoléon l'homme, le politique, l'orateur, d'après sa correspondance et ses oeuvres, Volume 2Perrin, 1889 - France |
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... J'ai refermé le gouffre anarchique et débrouillé le chaos . J'ai dessouillé la Révolution , ennobli les peuples et raffermi les rois . J'ai excité toutes les émulations , récompensé tous les mérites et reculé les limites de la gloire ...
... J'ai refermé le gouffre anarchique et débrouillé le chaos . J'ai dessouillé la Révolution , ennobli les peuples et raffermi les rois . J'ai excité toutes les émulations , récompensé tous les mérites et reculé les limites de la gloire ...
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... j'ai les qualités civiles propres au gouvernement . Je savais ce que je faisais lorsque , général d'armée , je prenais la qualité de membre de l'Institut . J'é- tais sûr d'être compris par le dernier tambour . Les soldats eux - mêmes ne ...
... j'ai les qualités civiles propres au gouvernement . Je savais ce que je faisais lorsque , général d'armée , je prenais la qualité de membre de l'Institut . J'é- tais sûr d'être compris par le dernier tambour . Les soldats eux - mêmes ne ...
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... j'ai un conseil de caporaux ; il n'y a pas en France , un homme plus civil que moi . » > Avec les années , cette doctrine conserve , sous une forme plus énergique encore , la même soli- dité ; en 1806 , au Conseil d'État , lors de la ...
... j'ai un conseil de caporaux ; il n'y a pas en France , un homme plus civil que moi . » > Avec les années , cette doctrine conserve , sous une forme plus énergique encore , la même soli- dité ; en 1806 , au Conseil d'État , lors de la ...
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... j'ai fait une chose mauvaise pour vous . J'ai fait une chose de règle et qui doit être ainsi . Vous êtes un enfant de vous en affliger . » Et à Junot , gouverneur de Parme et de Plaisance : « L'autorité militaire est inutile et déplacée ...
... j'ai fait une chose mauvaise pour vous . J'ai fait une chose de règle et qui doit être ainsi . Vous êtes un enfant de vous en affliger . » Et à Junot , gouverneur de Parme et de Plaisance : « L'autorité militaire est inutile et déplacée ...
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... J'ai cru , dit - il , qu'il fallait centraliser le pouvoir et accroître l'autorité du gouvernement , afin de constituer la nation . C'est moi qui suis le pouvoir constituant . » Mais , il ajoutait au Conseil d'État ce paliatif : « Il ...
... J'ai cru , dit - il , qu'il fallait centraliser le pouvoir et accroître l'autorité du gouvernement , afin de constituer la nation . C'est moi qui suis le pouvoir constituant . » Mais , il ajoutait au Conseil d'État ce paliatif : « Il ...
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Popular passages
Page 248 - ... j'étais fondé à en espérer le succès, et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. Les circonstances me -paraissent changées. Je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations, et n'en avoir réellement voulu qu'à ma personne ! Ma vie politique est terminée, et je proclame mon fils sous le titre de Napoléon II.
Page 389 - Lorsque, dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît, chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère. Tacite est déjà né dans l'empire...
Page 256 - Vous êtes une des ailes de l'armée d'Angleterre. « Vous avez fait la guerre de montagnes, de plaines, de sièges ; il vous reste à faire la guerre maritime. « Les légions romaines, que vous avez quelquefois imitées, mais pas encore égalées, combattaient Carthage tour à tour sur cette même mer, et aux plaines de Zama. La victoire ne les abandonna jamais, parce que constamment elles furent braves, patientes à supporter la fatigue, disciplinées et unies entre elles.
Page 358 - Altesse Royale, en butte aux factions qui « divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes « puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière « politique, et je viens, comme Thémistocle, « m'asseoir au foyer du peuple britannique.
Page 261 - Non , non ! La dynastie de Naples a cessé de régner; son existence est incompatible avec le repos de l'Europe et l'honneur de ma couronne. «Soldats! marchez, précipitez dans les flots, si tant est qu'ils vous attendent, ces débiles bataillons des tyrans des mers; montrez au monde de quelle manière nous punissons les parjures...
Page 335 - Il le trouva avec toute sa connaissance et montrant le plus grand sang-froid. Le duc serra la main de l'empereur qu'il porta sur ses lèvres. « Toute ma vie, lui dit-il, a été consacrée à votre service, et je ne la regrette que par l'utilité dont elle pouvait vous être encore.
Page 73 - J'y suis venu à l'instigation même du capitaine , qui a dit avoir des ordres du gouvernement de me recevoir et de me conduire en Angleterre avec ma suite si cela m'était agréable.
Page 259 - Soldats, je dirigerai moi-même tous vos bataillons ; je me tiendrai loin du feu, si, avec votre bravoure accoutumée, vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis ; mais, si la victoire était un moment incertaine, vous verriez votre Empereur s'exposer aux premiers coups, car la victoire ne saurait hésiter, dans cette journée surtout où il y va de l'honneur de l'infanterie française, qui importe tant à l'honneur de toute la nation.
Page 171 - Napoléon lui-même , avec les nombreuses armées qui sont à sa disposition , ne pourrait néanmoins s'emparer d'un champ, car violer le droit de propriété dans un seul, c'est le violer dans tous.
Page 37 - J'ai reçu, monsieur, votre lettre; je vous remercie des choses honnêtes que vous m'y dites. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France; il vous faudrait marcher sur cent mille cadavres.