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* et sourcils
«< bouche menton

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marque distinctive

nez

ayant pour

et que le croyant dé<< serteur d'après (indiquer ici tous les objets de vé«< temens,propres à faire connoître le délit de déser«tion, tels que la couleur et le numéro du bouton « uniforme, etc. indiquer en outre les papiers dont « il étoit porteur, ou s'il n'en avoit aucun). Il l'a ar«rêté et conduit devant nous pour connoître la direc«tion à donner à l'accusé, que nous avons interrogé « personnellement, ainsi qu'il suit: (mettre ici les « questions et les réponses).

Après quoi, nous l'avons constitué prisonnier, pour ensuite être transféré à (si le corps est connu et plus voisin du lieu de l'arrestation que le chef« lieu du département, on mettra, son corps, indiquer l'endroit) (dans le cas contraire on mettra) «< au chef-lieu du département), et avons donné récépissé au capteur, qui a signé avec nous le «< présent resté entre nos mains.

(Si le capteur ne sait pas signer, il en sera fait mention).

N°. 2. Récépissé.

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Je soussigné, commandant « de gendarmerie à (lieu de la résidence) reconnois « que M. (prénoms, nom, grade, état ou profession « de capteur) domicilié à canton de arrondisse« ment d département d a amené devant « moi le nommé (prénoms, nom du déserteur) accusé de désertion du (corps du déserteur) et qu'après avoir rempli les formalités voulues par l'ins<< truction du 1810, je me suis chargé de la

K

<< garde de ce déserteur. « Fait à

« l'an

le

du mois de

Signé (icile commandant signe).

Vous voudrez bien m'accuser réception de cette lettre.

No. 421. Invitation faite à MM. les conservateurs, de donner connaissance à leurs subordonnés, de l'intérêt que la Société d'agriculture du département de la Seine attache aux forêts, et des récompenses qu'elle a décernées à des gardes, qui y ont fait des améliorations. (30 juillet 1810.)

Je vous informe, Monsieur, que la Société d'agriculture du département de la Seine a décerné, pour raison d'amélioration dans les forêts, une médaille d'or au sieur Lazarre, garde dans la forêt d'Orléans, et une mention honorable au sieur Durand Primorel, garde général, et au sieur Theys, garde brigadier dans le département des forêts, arrondissement de Neufchateau.

Ces récompenses sont bien faites pour stimuler les gardes qui allient, à leurs devoirs ordinaires, du zèle pour les semis et plantations. Je vous invite à faire connoître à vos subordonnés l'intérêt que cette Société savante attache aux forêts.

Nota. A la suite d'une semblable cîrculaire qui, l'an dernier, proclamoit les noms des gardes couronnés par la Société d'agriculture de Paris, nous avons inséré dans ces annales, page 228 (année 1809) un mémoire où Monsieur le conservateur du 19e arrondissement, rendoit compte à la Société d'agriculture de Besançon, des travaux de l'un de ses gardes. Nos lecteurs apprendront avec plaisir que ces exemples de zèle n'ont pas été perdus pour l'amélioration des forêts et qu'ils ont trouvé de nombreux imitateurs. Parmi les concurrens qui ont disputé le prix, à ceux dénommés dans la dernière circulaire de Monsieur le directeur général, on distingue 1. le sieur Cousseau, garde général à Briançon (Hautes-Alpes), déjà mentionné honorablement en 1809, par la Société d'agriculture; il a planté ou fait planter, sur la commune de Menestrier, le long des rivières et des tor

rens, neuf milles plançons de saules et peupliers qui par la suite préserveront le territoire de cette commune des inondations occasionnées par la crue subite des eaux; 2°. Jacques Renard, garde particulier du bois de Beauregard, département de l'Aube, qui a repeuplé un terrain vide de huit hectares; 3° le sieur Maubray, garde à cheval de la forêt de Chatellerault, département de la Vienne, qui a semé 6 hectares 35 ares; 4°. Marchais, garde particulier de la forêt d'Arvert, Charente inférieure, qui a semé en graines de pin 15 hectares de vides; 5°. N. Albreck, garde particulier de la forêt de Houve, Meurthe, qui a repeuplé 2 hectares 30 ares, et construit à neuf, 1276 metres de fossés; 6o. François Fougnies, garde de la forêt de Boussecours, Nord, à qui l'on doit le repeuplement de 8 hectares 17 ares.

Plusieurs autres gardes se sont encore distingués et l'on jugera des efforts que ces employés ne cessent de faire pour le rétablissement de leurs triages, en apprenant que sur environ 74 milles hectares de terrains remis en bois dans les forêts impériales, depuis l'an 9 jusqu'en 1809, (c'est-à-dire en moins de neuf ans) il y en a 44 mille, dont la replantation est due au zèle des gardes, et qu'on leur doit encore plus de 17 cents mille mètres de fossés faits à neuf ou réparés (1).

Des résultats aussi avantageux, en prouvant combien il est important d'employer les gardes à la restauration des forêts, ne manqueront pas d'engager Messieurs les officiers forestiers à exciter le goût des plantations parmi ceux de leurs gardes qui ne s'en occuperoient pas avec le même zèle que ceux qu'on vient de signaler et de donner comme exemples.

(1) Dix-sept cens mille mètres font 170 myriamètres, revenant à trois cents quatre vingt-deux lieues de 25 au degré; en ne donnant à ces fossés, qu'un mètre d'ouverture sur un mètre de profondeur reduite, ce seroit, à raison d'un demi mètre cube par mètre courant, 850,000 mètres cubes de terre déplacés; ce qui équivaudroit à l'ouverture d'un canal de 20 lieues de long sur 30 pieds (10 mètres) de large, et ayant 3 pieds (1 mètre) de profondeur.

SECTION IV. EXPLICATIONS.

Question.

Les gardes généraux sont ils tenus d'affirmer leurs procès-verbaux ?

Il s'est élevé, la question de savoir si les gardes généraux étoient affranchis de l'obligation d'affirmer leurs procès-verbaux. Son Ex. le grand-juge, Ministre de la justice, à qui cette question a été soumise, a pensé que la loi du 29 septembre 1791, n'assujetissant à la formalité de l'affirmation, que les procèsverbaux des gardes, ceux des gardes généraux ne devoient pas être soumis à cette affirmation; puisqu'aux termes de l'article 15, du titre 9 de cette loi, les procès-verbaux des autres préposés en sont for mellement dispensés. Cette opinion est encore fondée sur le décret du 19 juin 1809, qui classe les gardes généraux au nombre des agens chargés de représenter l'administration des forêts devant les tribunaux, et qui distinguant ainsi les gardes généraux des simples gardes, leur rend applicable l'article 15 ci-dessus.

MM. les conservateurs peuvent donc lorsque le cas se présentera, donner à leurs préposés des instructions conformes à cette décision, qui d'ailleurs paroît être d'accord avec la jurisprudence de la cour de cassation.

DEUXIÈME PARTIE.

ÉCONOMIE FORESTIÈRE.

SECTION II. AMÉLIORATIONS.

Questions sur les moyens de favoriser la production naturelle des bois de marine.

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'La situation où se trouvent les arbres dans les forêts, influe-t-elle sur la direction de leur tige et de leurs branches; ou bien est-il des circonstances naturelles qui puissent faire prendre aux arbres, les formes recherchées pour les constructions navales?

La première partie de cette question est déjà résolue, et il suffit pour s'assurer qu'elle l'est affirmativement, d'observer ce qui se passe à l'égard des arbres et même des plantes en général, suivant la manière dont-ils sont frappés par l'air et la lumière. On remarque que tous les végétaux recherchent constamment ces fluides et qu'ils se dirigent toujours vers les endroits où ils sont plus abondans. Duhamel observe, dans son traité de la physique des arbres, que quand on met des plantes ou des arbustes qui poussent vigoureusement, en différens endroits d'une chambre où il n'y a qu'une croisée, toutes les pousses tendres perdent leur perpendicularité, pour se diriger vers cette croisée. On sait aussi que des plantes, mises contre un mur ou à l'extérieur d'une croisée fermée, se courbent du côté de l'air libre, et que si on les re

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