Page images
PDF
EPUB
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][graphic][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

LETTRES DE QUELQUES ÉVÈQUES

A L'AUTEUR

Lettre de Mgr Gastaldi

Turin, le 16 juin 1880.

Mon très-révérend abbé,

J'étais malade quand votre volume arriva à Turin, et c'est pour cela que je ne vous ai pas écrit une lettre de remerciement, aussi vite que je l'aurais voulu.

Vous avez beaucoup travaillé, Monsieur l'abbé, pour écrire ce second volume avec tant d'érudition, tant d'ordre, tant de précision et avec un style si clair et en même temps si agréable, comme vous l'avez fait. Je vous félicite de tout mon cœur, et je suis très-content d'avoir pu coopérer en quelque part à cet ouvrage, en jouissant de votre aimable compagnie dans mon archevêché. Je vous remercie de la mention que vous faites de ma personne à la fin du volume, et j'espère que vous regarderez mon palais comme le lieu de votre domicile, si vous revenez à Turin.

Je prie le bon Dieu de vous combler de ses bénédictions et de vous donner tout le loisir, dont vous avez besoin pour terminer votre très-utile et admirable travail.

Agréez, Monsieur l'abbé, mes sentiments de félicitation et de reconnaissance, avec lesquels je suis

Votre très-affectionné serviteur,

LAURENT, Archevêque.

A Monsieur l'abbé Fleury, vicaire général de Genève.

Lettre de Mgr Jardinier

Monsieur le vicaire général,

L'étude de l'histoire vraie est plus nécessaire que jamais à cette heure où l'on fausse tout: les faits, les idées et même la valeur des mots... L'histoire de votre pays a été indignement travestie. Elle avait été rédigée jusqu'ici par des plumes protestantes, qui, naturellement, étaient intéressées à glorifier la révolution religieuse opérée en 1535. Vous avez eu l'heureuse idée de fouiller vos archives, et la lumière s'est faite sur les événements et sur les hommes de cette époque. Vous avez suivi les traces du catholicisme à Genève, et vous avez présenté le grand rôle de ses évêques qui ont précédé et suivi saint François de Sales.

Nous savons que, dans une troisième partie, vous allez raconter les souffrances, les luttes de vos prêtres, dont le courage est allé jusqu'au martyre. Votre histoire arrive bien à son heure, car nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve. Courage donc et terminez votre œuvre, au succès de laquelle nous nous associons de grand cœur et que nous bénissons.

Agréez, Monsieur le vicaire général, l'expression de notre bien respectueux dévouement.

ADRIEN, Evêque de Sion.

Sion, le 24 octobre 1880.

Lettre de Mgr Isoard

Annecy, le 2 octobre 1880.

Monsieur le grand vicaire,

Ce sera l'honneur de notre époque que d'avoir activé les sciences, qui se rapportent à l'histoire, avec une sorte de passion généreuse, avec un sincère désir de rencontrer la vérité et de la publier, lors même qu'elle vient contrarier un système préconçu et obliger à tout un ensemble de nouvelles recherches.

« PreviousContinue »