mourut (4 décembre 1642), on put croire en France qu'une réaction subite et violente allait se produire contre sa politique, tant au dehors qu'au dedans. On a vu qu'en ce qui touche à la politique extérieure une pareille opinion était absolument erronée; les traités de Westphalie le prouvèrent bien. Il n'en fut pas de même pour la politique intérieure à cet égard, la mort du cardinal eut pour conséquence l'affaiblissement de l'autorité monarchique, qui alla plusieurs années se relâchant, jusqu'au moment où elle faillit se dissoudre au milieu des guerres civiles. L'Italien Jules Mazarin, sorti de bas lieu, avait quitté jeune encore le service du pape pour celui du gouvernement français auquel, depuis 1639, il s'était donné sans réserve. En peu d'années, son activité, son intelligence diplomatique, sa sou 1. Voir ci-dessus, t. V, p. 335. HISTOIRE GÉNÉRALE. VI. 1 |