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ALMANACH

NATIONAL

POUR

1848-1849-1850

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Ordre national de la LÉGION-D'HONNEUR. (C) Commandeur.

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IMPRIMERIE DE A. GUYOT, RUE NEUVE-DES-MATHURINS, No 18.

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CHEZ A. GUYOT ET SCRIBE,
ÉDITEURS-PROPRIÉTAIRES DE L'ALMANACH NATIONAL,

18, RUE NEUVE-DES-MATHURINS.

1850

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L'Almanach royal et national était sur le point de paraître lorsque la révolution du 24 février s'accomplit et frappa d'inutilité les renseignements laborieusement rassemblés. Jaloux de ne pas interrompre leur publication presque deux fois séculaire (1), les Éditeurs ont fait plusieurs tentatives pour reprendre leur œuvre, mais leur persévérance n'a pu triompher des obstacles qu'un nouveau gouvernement, une constitution nouvelle et les organisations successives, ainsi que l'instabilité des fonctionnaires, qui en étaient la conséquence, opposaient incessamment à leur volonté.

Aujourd'hui, l'organisation complète de tous les services de la République permet aux Éditeurs de reproduire leur livre, qui faisait défaut, si l'on en juge par les nombreuses demandes qui leur ont été faites et par la faveur constante dont il a été l'objet

(1) Le volume, aujourd'hui composé de 72 feuilles, en avait à peine 3 à son origine (1686); c'était alors un simple calendrier. Présenté au roi Louis XIV, en 1699, il reçut le titre d'Almanach royal, qu'il échangea en 1793 contre celui d'Almanach national. L'Almanach impérial lui succéda en 1805. A la chûte de l'empire, la même publication fut continuée avec son ancien titre d'Almanach royal, qu'il conserva jusqu'au 24 février 1848, ayant subi toutefois une interruption d'une année : la rentrée des Bourbons en France, avait créé, en 1814, pour les Éditeurs, la même impossibilité que celle à laquelle ils ont été réduits par le changement plus radical opéré dans la forme du gouvernement en Février 1848 ce ne fut qu'après les Cent-Jours qu'ils purent reprendre leur publication annuelle, en lui donnant le double millésime de 1814 et 1815.

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a.

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