Oeuvres complètes, Volume 2A. Lemerre, 1890 |
From inside the book
Results 1-5 of 65
Page 15
... doute un peu Séraphin , cette fontaine fabuleuse nous plaît : elle se partage en deux nappes , et se découpe , se fend en franges vacillantes et minces comme l'air . Dans un sentier tortueux qui conduit l'œil jusqu'au fond du tableau ...
... doute un peu Séraphin , cette fontaine fabuleuse nous plaît : elle se partage en deux nappes , et se découpe , se fend en franges vacillantes et minces comme l'air . Dans un sentier tortueux qui conduit l'œil jusqu'au fond du tableau ...
Page 19
... doute , dans une attitude attentive et faisant silhouette sur un mur , dans l'ombre , au premier plan , le regarde faire . Quoi de plus complet que ces deux figures et cette meule ? Quoi de plus intéressant ? Il n'était même pas besoin ...
... doute , dans une attitude attentive et faisant silhouette sur un mur , dans l'ombre , au premier plan , le regarde faire . Quoi de plus complet que ces deux figures et cette meule ? Quoi de plus intéressant ? Il n'était même pas besoin ...
Page 20
... doute , nous en prépare d'autres . ROBERT FLEURY - - M. Robert Fleury reste toujours semblable et égal à lui - même , c'est - à - dire un très bon et très curieux peintre . Sans avoir précisément un mé- rite éclatant , et , pour ainsi ...
... doute , nous en prépare d'autres . ROBERT FLEURY - - M. Robert Fleury reste toujours semblable et égal à lui - même , c'est - à - dire un très bon et très curieux peintre . Sans avoir précisément un mé- rite éclatant , et , pour ainsi ...
Page 24
... année un tableau allégorique représentant la Musique , la Peinture et la Poésie . Le jury , trop fatigué sans doute ce jour - là de sa rude tâche , n'a pas jugé convenable de l'admettre . M. Boissard a toujours 24 CURIOSITÉS ESTHÉTIQUES.
... année un tableau allégorique représentant la Musique , la Peinture et la Poésie . Le jury , trop fatigué sans doute ce jour - là de sa rude tâche , n'a pas jugé convenable de l'admettre . M. Boissard a toujours 24 CURIOSITÉS ESTHÉTIQUES.
Page 50
... doute perpétuel ? Tantôt Decamps , tantôt Salvator . Cette année , on dirait qu'il a colorié sur papyrus des motifs de sculpture égyptienne ou d'anciennes mosaïques ( Les Pharaons ) . Cependant Salvator et Decamps , s'ils faisaient ...
... doute perpétuel ? Tantôt Decamps , tantôt Salvator . Cette année , on dirait qu'il a colorié sur papyrus des motifs de sculpture égyptienne ou d'anciennes mosaïques ( Les Pharaons ) . Cependant Salvator et Decamps , s'ils faisaient ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alexandre Dumas amour artiste Ary Scheffer assez beau beauté belle bourgeois caractère caricature Carle Vernet Charlet charme chose ciel coloriste comique absolu composition Corot couleur critique crois Dante Dante et Virgile Daumier David Decamps Delacroix dessin deviner dire doué doute esprit étonnant Eugène Delacroix exprimer facultés fantaisie femme figures Gavarni généralement genre gens Girodet goût Grandville grotesque Henri Monnier homme Horace Vernet humaine imagination immense Ingres j'ai jamais joie l'amour l'art l'artiste l'école l'esprit l'homme l'idée l'imagination malheureux manière ment mérite Michel-Ange modèle moderne monde mystérieux nature naturel noble Odalisque œuvres parler passé passion Paul Huet paysage peinture pensée personnages peut-être philosophique plein poésie poète poétique portrait portraits presque profond public qu'un qualités quelquefois remarquer Rembrandt représenter ressemble reste rêve rire romantique sais sait Salon sculpture sentiment serait sérieux seulement simple singulier souvent style sujet surtout tableau talent Théophile Gautier tion Traviès trouve Véronèse veut veux vrai yeux
Popular passages
Page 226 - Sans avoir recours à l'opium, qui n'a connu ces admirables heures, véritables fêtes du cerveau, où les sens plus attentifs perçoivent des sensations plus retentissantes, où le ciel d'un azur plus transparent s'enfonce comme un abîme plus infini, où les sons tintent musicalement, où les couleurs parlent, où les parfums racontent des mondes d'idées ? Eh bien, la peinture de Delacroix me paraît la traduction de ces beaux jours de l'esprit.
Page 202 - Le beau est toujours bizarre, je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie naïve, non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau.
Page 246 - L'artiste, le vrai artiste, le vrai poète, ne doit peindre que selon qu'il voit et qu'il sent. Il doit être réellement fidèle à sa propre nature. Il doit éviter comme la mort d'emprunter les yeux et les sentiments d'un autre homme...
Page 110 - C'est non seulement la douleur qu'il sait le mieux exprimer, mais surtout, prodigieux mystère de sa peinture, la douleur morale! Cette haute et sérieuse mélancolie brille d'un éclat morne, même dans sa couleur, large, simple, abondante en masses harmoniques, comme celle de tous les grands coloristes, mais plaintive et profonde comme une mélodie de Weber.
Page 242 - Ainsi l'industrie qui nous donnerait un résultat identique à la nature serait l'art absolu ». Un Dieu vengeur a exaucé les vœux de cette multitude. Da.guerre fut son Messie.
Page 114 - ... la vue de ces dessins m'a mis sur des pentes de rêverie immenses , à peu près comme un livre obscène nous précipite vers les océans mystiques du bleu. Bien des fois je me suis pris à désirer, devant ces innombrables échantillons du sentiment de chacun, que le poète, le curieux, le philosophe, pussent se donner la jouissance d'un musée de l'amour, où tout aurait sa place, depuis la tendresse inappliquée de sainte Thérèse jusqu'aux débauches sérieuses des siècles ennuyés.
Page 201 - ... paraissait tel. Et toujours un produit spontané, inattendu, de la vitalité universelle, venait donner un démenti à ma science enfantine et vieillotte, fille déplorable de l'utopie. J'avais beau déplacer ou étendre le criterinm, il était toujours en retard sur l'homme universel, et courait sans cesse après le beau multiforme et versicolore qui se meut dans les spirales infinies de la vie.
Page 247 - Mystérieuse faculté que cette reine des facultés! Elle touche à toutes les autres; elle les excite, elle les envoie au combat. Elle leur ressemble quelquefois au point de se confondre avec elles, et cependant elle est toujours bien elle-même...
Page 310 - Les majestés de la pierre accumulée, les clochers montrant du doigt le ciel, les obélisques de l'industrie vomissant contre le firmament leurs coalitions de fumées...
Page 247 - Elle décompose toute la création, et, avec les matériaux amassés et disposés suivant des règles dont on ne peut trouver l'origine que dans le plus profond de l'âme (et qui sont les règles prosodiques et rhétoriques comme Baudelaire le dira maintes fois), elle crée un monde nouveau, elle produit la sensation du neuf.