Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, Volume 1Michel Lévy frères, 1858 - Europe |
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actes adversaires affaires amis assez avaient besoin c'était cabinet Camille Jordan cause Cent-Jours Chambre des députés Chambre des pairs Charles Charles X Charte chefs cœur colléges royaux comédie comte confiance conseil royal conspirateurs constitutionnel côté gauche cours débat Decazes dévouement dissolution doctrinaires duc de Richelieu éclat électeurs électoral esprit général gouvernement Gouvion-Saint-Cyr guerre Guizot histoire hommes idées institutions intérêts j'ai jour justice l'ancien régime l'esprit l'état l'instruction publique l'opposition Laîné légale libéraux liberté libre loi des élections lois Louis XVIII lui-même lutte maison de Bourbon majorité Martignac ment ministre modérés monarchie Monsieur morale n'avait Napoléon non-seulement nouvelle opposition Ordonnance sur l'organisation paix passions pays pensée péril peuple philosophie Pièces historiques Polignac politique pouvoir présente presse principes projet de loi propre prose public question réforme Restauration rester révolution révolutionnaire Royer-Collard sentiments sera sérieux session seul sincère situation société sortir succès Talleyrand tantôt tion trouve vicomte de Chateaubriand Villèle
Popular passages
Page 12 - Lorsque, dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît, chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère. Tacite est déjà né dans l'empire...
Page 360 - Entre ceux qui méconnaissent une nation si calme, si fidèle, et nous qui, avec une conviction profonde, venons déposer dans votre sein les douleurs de tout un peuple jaloux de l'estime et de la confiance de son roi, que la haute sagesse de Votre Majesté prononce...
Page 355 - Pairs de France , députés des départements , je ne doute pas de votre concours pour opérer le bien que je veux faire ; vous repousserez avec mépris les perfides insinuations que la malveillance cherche à propager ; si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles que je ne veux pas prévoir , je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique , dans la juste confiance des Français , et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour...
Page 160 - Comptez aussi de ma part sur les mêmes dispositions, et que mon peuple soit bien assuré de mon inébranlable fermeté pour réprimer les attentats de la malveillance , et pour contenir les écarts d'un zèle trop ardent.
Page 359 - Charte que nous devons à la sagesse de votre auguste prédécesseur et dont Votre Majesté a la ferme volonté de consolider le bienfait ; consacre, comme un droit, l'intervention du pays dans la délibération des intérêts publics. Cette intervention devait être, elle est en effet indirecte, sagement mesurée, circonscrite dans des limites exactement tracées, et que nous ne souffrirons jamais que l'on ose tenter de franchir, mais elle est positive dans son résultat ; car elle fait du concours...
Page 68 - L'opinion était excellente, elle est exécrable. La France se demande ce qu'est devenu le vieux bras de l'empereur, ce bras dont elle a besoin pour dompter l'Europe. Que me parle-t-on de bonté, de justice abstraite, de lois naturelles ? La première loi, c'est la nécessité ; la première justice, c'est le salut public. On veut que des hommes que j'ai comblés de biens s'en servent pour conspirer contre moi dans l'étranger. Cela ne peut être, cela ne sera pas ! Chaque Français, chaque soldat,...
Page 296 - Depuis plus de treize siècles la France en contenait deux, un peuple vainqueur et un peuple vaincu. Depuis plus de treize siècles le peuple vaincu luttait pour secouer le joug du peuple vainqueur. Notre histoire est l'histoire de cette lutte. De nos jours une bataille décisive a été livrée. Elle s'appelle la révolution.
Page 417 - Que cette autorité, essentiellement occupée de la direction de l'ensemble , était en quelque sorte condamnée à ignorer ou à négliger ces détails et cette SURVEILLANCE journalière, qui ne peuvent être confiés qu'à des autorités locales mieux informées des besoins et plus directement intéressées à la prospérité des établissements placés sous leurs yeux ; «. Que le droit de nommer à toutes les places , concentré dans les mains d'un seul homme , en laissant trop de chances à...
Page 37 - Homme de cour et de diplomatie, non de gouvernement, et moins de gouvernement libre que de tout autre, il excellait à traiter par la conversation, par l'agrément et l'habile emploi des relations sociales, avec les individus isolés; mais l'autorité du caractère, la fécondité de l'esprit, la promptitude de résolution, la puissance de la parole, l'intelligence sympathique des idées générales et des passions politiques, tous ces grands moyens d'action sur les hommes réunis lui manquaient...
Page 359 - Sire, la Charte que nous devons à la sagesse de votre auguste prédécesseur, et dont Votre Majesté a la ferme volonté de consolider le bienfait, consacre comme un droit l'intervention du pays dans la délibération des intérêts publics. Cette intervention devait être, elle est en effet, indirecte, sagement mesurée, circonscrite dans des limites exactement...