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ne voulut jamais qu'on lui récitât d'autres prières que l'oraison dominicale, preuve, ajoutoit ce ministre, qu'il n'approuvoit pas même les prières qu'il avoit composées pour les saints. L'évêque de Genève écrivit au cardinal de Bissy, successeur de Bossuet, pour le prier de faire à ce sujet, les recherches les plus exactes. M. de Bissy lui envoya les certificats des trois personnes qui avoient le plus souvent tenu compagnie à Bossuet dans sa dernière maladie. Ces pièces détruisent entièrement l'allégation du ministre protestant, qui n'étoit fondée, suivant la réponse de M. de Bissy, ́, que sur une calomnie semée à Genève, par le nommé Lasalle, qui avoit servi Bossuet en qualité de valet de chambre pendant ses dernières années.

Ces détails sont consignés dans la vie de M. de Rossillion de Bernex, par le père Boudet, Antonin. Paris, 1751, deux parties in-12, pag. 49 et suiv, de la seconde partie.

FIN DU TOME QUATRIÈME et dernier.

DES MATIÈRES

CONTENU ES DANS L'HISTOIRE DE BOSSUET.

N. B. Le chiffre romain indique le volume, le chiffre arabe la
page; l'abréviation Voy. signifie voyez, et renvoie à un autre
article.

A

AGUESSEAU (M. d'), depuis chancelier de France; ce qu'il
rapporte des démêlés entre Bossuet et Fénélon. 111, 327. Fait,
comme avocat-général, un réquisitoire au Parlement pour l'en-
registrement du Bref contre les Maximes des Saints. 342, 343.
Extraits de ses Mémoires sur les affaires auxquelles donna lieu
le Probléme ecclésiastique. Iv, 39 et suiv.

ALBERT (M.me d'), sœur du duc de Chevreuse; fait profession à

l'abbaye de Jouarre ; Bossuet prêche à cette cérémonie. 11, 304.
Elle suit sa sœur à Torcy. 305. Bossuet entretient avec elle une
correspondance suivie. 1, 159, note. Il compose pour elle le Dis-
cours sur la vie cachée en Dieu. 11, 306, 307. Fait son épitaphe,
Ibid. Voyez Luynes.

ALEXANDRE VIII, (le' pape); on négocie sans succès, pendant

son pontificat, pour faire cesser le refus des bulles. 11, 206 et

suiv. Annulle les actes de l'assemblée de 1682. 208.

ALLIX, ministre protestant, préside au synode de Lisy. 11, 285,

Repris par le commissaire du Roi. Ibid.

ANNE D'AUTRICHE, reine de France, témoigne le désir d'ens

tendre prêcher Bossuet. 1, 131. Son empressement à assister à

ses sermons. 134. Ses dispositions favorables envers Bossiet

restées sans effet. Sa mort. 198. Bossuet fait son éloge en chaire. 199. Il prononce son oraison funèbre. 203.

ANNE DE GONZAGUE, princesse Palatine. Bossuet prononce

son oraison funèbre. 111, 11 et suiv. Sa conversion. 21, 27. APOCALYPSE (l'), expliquée par Bossuet. 111, 217.

ARNAULD (le docteur Antoine), a des conférences avec Bossuet, 208. Il lui fait proau sujet du livre de la Perpétuité de la foi. 1, poser de revoir le Nouveau Testament de Mons. 210. Eloge qu'il fait du Discours sur l'Histoire universelle. 382, note. Ce qu'il pensc de la dissertation et des notes de Bossuet sur les Psaumes. 11, 10, 13. Son zèle inconsidéré au sujet de la Régale. 137, 138. Jugement qu'il porte de la lettre de l'assemblée de 1682 au Pape. 145, note. Il approuve la révocation de l'édit de Nantes. iv, 65 et suiv. ASSEMBLÉE DU CLERGÉ de 1682 : adopte les quatre articles.

11, 170. Sa lettre aux évêques de France à ce sujet. 186. Elle approuve le livre de l'Exposition. 230. Elle se sépare. 189. Voy. BOSSUET. CHOISEUL-PRASLIN. DÉCLARATION. EVÊQUES. INnoCENT XI. LOUIS XIV.

ASSEMBLÉE DU CLERGÉ de 1700. IV, 1 et suiv. Discussions

sur la présidence. 7 et suiv. Sur la formation d'une commission pour traiter de la doctrine et de la morale. 10 et suiv. Condamnation des Jansenistes, et de quelques propositions avancées par quelques Jésuites. 21 et suiv. Des équivoques et restrictions mentales. 23 et suiv.

B

BASNAGE, ministre protestant, écrit contre l'Histoire des Variations, et est réfuté par Bossuet. 111, 144 et suiv. Accuse Bossuet de cruauté. iv, 135 et suiv. Fait paroître son Traité des préjugés faux et légitimes, que Bossuet réfute. 259 et suiv. BASVILLE (M. de Lamoignon de ), intendant du Languedoc. rv,

106 et suiv. Son mémoire à Bossuet pour obliger les nouveaux convertis à assister aux exercices de la religion. 109 et suiv. Sa réplique, à la réponse de Bossuet. 113.

à M. de Harlay, archevêque de Paris, et dont il fit parvenir une copie à Bossuet, les maximes qu'on lui avoit attribuées. Il voulut même que sa lettre fût imprimée, pour détruire les inductions peu édifiantes qu'on auroit pu tirer de la Dissertation publiée sous son nom.

Bossuet fut de son côté fidèle aux règles de discrétion et de charité qu'il s'étoit prescrites; il ne donna connoissance à personne de sa lettre au père Caffaro. Cette lettre a paru pour la première fois en 1758 dans le recueil de M. Desprez de Boissy sur les Spectacles (1).

Cependant, comme cette affaire avoit fait de l'éclat, Bossuet crut devoir prémunir le public contre l'impression qui pouvoit encore rester dans l'esprit de quelques personnes. Il fit paroître la même année 1694, ses Maximes et Réflexions sur la Comédie. Ces maximes et ces réflexions sont les mêmes que celles qu'il avoit exposées dans sa lettre au père Caffaro; il s'y attache seulement à expliquer avec un peu plus d'étendue la véritable doctrine de saint Thomas, dont on avoit cherché à abuser en faveur des spectacles.

(1) Les éditeurs de Bossuet en avoient donné connoissance à M. de Boissy, et l'avoient autorisé à en faire usage. Les mêmes éditeurs l'ont depuis insérée (en 1778) dans le tome x in-4.• de leur collection des ouvrages de Bossuet.

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