SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES PRISONS (Reconnue comme établissement d'utilité publique par décret du 29 avril 1889.) SÉANCE 405 DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES PRISONS DU 19 DÉCEMBRE 1894. Présidence de M. le conseiller Félix VOISIN, président. Sommaire. Procès-verbal: M. le pasteur Arboux. Élection d'un viceprésident et de cinq membres du Conseil. Membres nouveaux. Communication de M. Georges Bonjean sur Le service de la correction paternelle au Tribunal de la Seine: MM. Félix Voisin, Joly, Louis Rivière, Tommy Martin, Cheysson, A. Rivière, Camoin de Vence. La séance est ouverte à 4 heures. Le procès-verbal de la séance de novembre, lu par M. Cuche, secrétaire, donne lieu à une observation de M. le pasteur Arboux: M. le pasteur ARBOUX. A propos de celle des conclusions de M. Vanier qui porte le n° 13 (p. 1175) je me suis naturellement associé à ce que M. Bosc disait de la liberté nécessaire au service religieux. Mais je ne vais point au delà, et je déclare que je n'ai jamais été empêché de voir mes coreligionnaires. Je ne crois pas que les aumôniers rencontrent, dans l'exercice de leur ministère, des difficultés de cette nature. Peut-être a-t-on voulu parler des ecclésiastiques en général. Dans ce cas, lorsqu'il y a un aumônier régulièrement nommé, j'estime que les autres personnes autorisées à voir les détenus ne doivent point avoir un caractère religieux. Il est bon, au contraire, qu'elles soient laïques, ainsi que je l'ai déjà dit récemment, lorsqu'on s'est occupé ici de la question des visites. Le procès-verbal est ensuite adopté. |