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DE GÉOGRAPHIE

D'APRÈS

LES DERNIERS TRAITÉS DE PAIX

ET LES DÉCOUVERTES LES PLUS RÉCENTES.

PRINCIPES GÉNÉRAUX DE GÉOGRAPHIE.

La géographie nous enseigne à connaître la terre que nous habitons et le genre humain dont nous faisons partie. Pour étudier avec fruit les élémens d'une science si nécessaire, il faut avant tout emprunter àl'astronomie quelques vérités qui sont indispensables pour se former une idée claire et exacte des rapports de la terre avec les corps célestes, et pour faire comprendre ce qui forme le sujet de cette importante partie qu'on appelle géographie mathématique.

CHAPITRE I.

Du système de l'univers.

Sr, pendant une belle nuit, nous portons nos yeux vers l'immensité de l'espace que prévente la voûte apparente du firmament, nous y voyons les étoiles, dont, au premier coup-d'œil;

reparait très grand, mais qui se réduit à environ deux mille, lorsqu'on veut les compMinis, si nous armons nos yeux d'un télescope, ce nombre augmentera en raison de la force gative de cet instrument, de matière que nous parviendrons à en apercevoir plusieurs lluns, sans qu'on puisse dire jusqu'à quel degré ce nombre s'accroîtrait, si nous pouinventer des instrumens encore meilleurs. Tous ces astres ne sont que des corps lumiqui, comme notre soleil, luisent d'une lumière qui leur appartient; l'analogie inque ce sont autant de soleils, autour desquels, comme autour du nôtre, se meuvent brables mondes ou planètes. De cette hypothèse si probable de l'astronomie, naît le plus haute idée que l'homme puisse concevoir de la toute-puissance du créateur et de me sagesse de l'auteur d'un ouvrage si bien ordonné, si magnifique et si étendu. La sent système que les astronomes soient parvenus à connaître avec certitude est celui otre soleil est le centre, et qu'ils appellent pour cela système solaire. Placé près du te de gravité des corps qui forment son système, cet astre lumineux compte 11 pla18 satellites et un nombre indéterminé de comètes qui tournent autour de lui par fet de la gravitation, en recevant de cet astre la lumière et la chaleur. La ligne de la révolution que parcourent tous ces corps opaques, c'est-à-dire obscurs -meuses, soit autour du soleil, soit autour des planetes principales, s'appelle orbite. pantes et leurs satellites ont une figure sphérique, et tournent sur leur axe pendant effectuent leur révolution autour du soleil ou autour de leur planète principale. La Terre, que nous habitons, est une de ces planètes. Elle est animée comme les autres de mousemens. Nous devons à celui de rotation, qu'elle exécute en 23 heures 56 mi

nutes et 4 secondes, le mouvement apparent du soleil, qui produit l'alternative du jour et de la nuit; nous devons à celui de projection autour du soleil, ou à son mouvement annuel, qu'elle opère en 365 jours 5 heures 48 minutes et 45 secondes, le mouvement apparent annuel du soleil, qui produit l'alternative des saisons.

Le soleil surpasse de beaucoup en masse et en volume la totalité du volume et de la masse des corps qui tournent autour de lui.

Les planètes peuvent être divisées en deux classes: les apparentes et les télescopiques. Les premières sont visibles à la vue simple, et ont été connues dès la plus haute antiquité; les secondes ne peuvent être vues qu'avec le secours des télescopes, et n'ont été découvertes que depuis peu. Ces dernières sont : Uranus, découvert par Herschel en 1781; Cérès, par Piazzi en 1801; Pallas, par Olbers en 1802; Junon, par Harding en 1804; et Vesta, par Olbers en 1807.

Voici les noms des 11 planètes, énoncées d'après l'ordre de leur distance du soleil : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Vesta, Junon, Cérès, Pallas, Jupiter, Saturne et Uranus. Toutes ces planètes, ainsi que nous l'avons déjà indiqué, sont autant de corps opaques, qui ne sont visibles que parce qu'ils réfléchissent la lumière du soleil ; tous se meuvent autour de cet astre, d'occident en orient, dans des orbites presque circulaires et très peu inclinées sur le plan de son équateur. Il n'y a que les 4 planètes découvertes récemment: Cérès, Pallas, Junon et Vesta qui s'écartent de la ligne de l'écliptique de plus de 9°, c'està-dire qui dépassent les bornes du zodiaque. (On désigne les degrés paro placé à la droite et un peu au-dessus du chiffre qui en exprime le nombre; les minutes par', et les secondes par ". Cette remarque doit s'étendre à tous les passages de cet abrégé où il sera question de degrés et de leurs subdivisions.)

Les orbites des planètes n'étant pas exactement circulaires, mais elliptiques, il en résulte qu'une planète n'est pas toujours à la même distance du soleil. On appelle distance moyenne celle qui tient le milieu entre la plus grande et la plus petite.

Il faut aussi remarquer que les planètes primaires, qui sont les plus rapprochées du soleil, telles que Mercure, Vénus, la Terre et Mars, effectuent leur mouvement de rotation dans l'intervalle d'à-peu-près 24 heures, tandis que Mars, Jupiter et Saturne, et peut-êtr -aussi Uranus, qui sont plus éloignées, n'emploient qu'environ 10 heures pour acheve leurs révolutions diurnes.

Dix-huit globes plus petits que les planètes primaires circulent autour de 4 de ces de nières, et roulent aussi sur eux-mêmes, mais très lentement. Les astronomes modernes le ont appelés satellites ou planètes secondaires.

Les anciens ne connaissaient qu'un seul satellite: c'était la Lune, qu'ils regardaient tort comme une planète principale. Les modernes ont découvert les 17 autres. Jupiter en a qui circulent autour de lui; Saturne en a 7, et Uranus 6. Toutes parcourent leur orbi dans un plan très peu incliné sur celui de la planète dont ils suivent les lois, et circule autour d'elle dans le sens de son mouvement de rotation. Les astronomes ont aussi déco vert que tous les satellites sont doués d'un mouvement de rotation sur leur axe, mais t lent en comparaison de celui dont est animée leur planète principale. Ce mouvement précisément égal à la durée de leur révolution autour de cette dernière, en sorte qu' fui présentent constamment la même face et ont des jours égaux au temps de leur révo tion entière. Saturne, outre ses 7 lunes, est entouré d'un anneau immense, qu'on av cru d'abord unique, qu'Herschel a prouvé être double, et qu'on soupçonne maintena être une série de lames annulaires dont on ignore le nombre; elles sont placées à de f petites distances les unes des autres, et sont peut-être douées de mouvemens indépenda Quoi qu'il en soit sur la composition de cet anneau, il est démontré qu'il tourne su même axe que la planète, mais un peu plus lentement: par sa position inclinée il donne une figure allongée, et souvent il la fait paraître comme au milieu de deux ans La troisième classe des corps opaques, qui appartiennent au système solaire, sont les mètes. Ces corps, qui ont été dans tous les temps le sujet de la terreur du vulgaire, qui considérait comme des présages de guerre, de peste ou d'autres grandes calamités, les moins connus des corps célestes de notre système. Il paraît qu'ils se meuvent tous tour du soleil dans une courbe particulière, dont cet astre occupe le foyer et que c courbe est une ellipse très excentrique, qui coupe l'écliptique, ou l'orbite de la t

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dans toutes les directions. Elles doivent leurs noms aux queues et aux chevelures qui le plus souvent les accompagnent, et qui sont quelquefois d'une longueur prodigieuse. Les astronomes modernes sont parvenus à déterminer le temps qu'emploient quelques comètes a faire leur révolution autour du soleil. La fameuse comète dont Halley fut le premier à predire le retour n'achève sa révolution qu'en 75 ans environ; elle reparaîtra en 1835. Celle qu'on appelle d'Enke, parce que cet astronome a découvert de nos jours sa périodicité, acheve sa révolution en 3 ans et un tiers environ.

Les constellations ou astérismes sont des figures tout-à-fait arbitraires, qu'on suppose dessinées sur la surface concave du ciel et auxquelles on affecte les étoiles, qui s'y trou vent comprises afin de les reconnaitre plus facilement : ce sont des animaux, des instru mens, des hommes auxquels les premiers astronomes consacrèrent certains espaces célestes, mais en général sans leur donner le moindre rapport avec les figures réelles que forment les astres. Aux 48 constellations des anciens, Bayer et Hévélius en ajoutèrent chacu 12; Halley, 8; Lacaille, 16; et d'autres astronomes plus récens, 12; en sorte que la sphere apparente du firmament est maintenant composée de to8 constellations. C'est dans les acciones que se trouvent les étoiles les plus remarquables. On appelle constellations zodiacales les 12 suivantes, qui forment le zodiaque et dont voici les noms : le Bélier, le Teresa, les Gémeaux, l'Écrevisse, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagitaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. Ces constellations se composent de 1,144 étoiles; celle du Taureau en a le plus grand nombre; celle du Bélier le plus petit; teleri ea compte 42, l'autre 207.

Les hommes ont dû faire de grands progrès dans l'observation des mouvemens des corps celestes avant que de parvenir à la connaissance des sublimes vérités qui constituent l'astroneme. L'enfance des sciences qui lui servent de base, l'illusion des sens, le défaut d'instrumens ne permirent pas aux anciens de s'élever par l'expérience jusqu'à la connaissance du veritable systeme du monde. Aristarque de Samos, Pythagore et quelques autres philosophes Tets soutinrent, il est vrai, que le soleil était fixe et que la terre avec les autres planètes leurait autour de cet astre; mais cette vérité de spéculation isolée, et si contraire aux st, n'étant pas soutenue par des démonstrations rigoureuses et évidentes, tomba dans Coabli

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Le grand astronome Ptolémée, qui florissait dans la première moitié du n° siècle de Tere chrétienne, rassembla tout ce qu'on connaissait de son temps en astronomie, et en fit corps de doctrine. Afin d'expliquer les phénomènes que présentait le firmament, i il sup7683, d'après l'opinion vulgaire, que la terre était immobile au centre de l'univers, et que • planètes alors connues, parmi lesquelles il rangeait la lune et mème le soleil, étaient places autour d'elle à différentes distances. Au-dessus de ces planètes il y avait le firmawen: des étoiles, et plus haut une voûte de cristal, ensuite une autre voûte, et enfin la de extérieure du ciel, qui enveloppait toutes les autres. Toutes ces sphères tournaient auloar de la terre dans l'espace de 24 heures, indépendamment des révolutions périodiques ps achevaient dans un intervalle de temps plus considérable. Ce système, si contraire ala realité, fut adopté par tous les philosophes jusqu'au xvi siecle. Copernic, dégoûté de ces derdites, reproduisit l'opinion d'Aristarque et de Pythagore, et publia en 1543 son systèqa est celui de la nature. Mais il était trop contraire aux sens et aux préjugés qui domient depuis si long-temps pour être généralement reçu. Le célebre astronome Tyco-Brahe Denéue, qui connaissait les imperfections de celui de Ptolémée, ne pouvant se résoudre connaitre le mouvement de la terre, imagina en 1586 un nouveau système, qui, sans A toutes les absurdités de celui de Ptolémée, n'en était pas moins erroné et contraire I observations. Quelques autres astronomes le modifièrent; mais tout en admettant la leon diurne de la terre, ils s'accordaient tous à nier son mouvement annuel. Il était ve an célebre Galilée de mettre en évidence toutes les erreurs de ces systèmes, et de demontrer par un grand nombre d'argumens invincibles la stabilité du soleil et le mouvement de la terre. Le grand Kepler, par la découverte des trois lois du mouvement des plaeles, et le grand Newton par celle des lois de la gravitation, achevèrent de mettre en e évidence la vérité du système de Copernic et de renverser les vains et absurdes syses de l'ancienne école.

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De la sphère céleste et de ses cercles.

COMME plusieurs des astres que nous apercevons paraissent décrire des orbites d'autant plus petites qu'ils sont plus près d'un point que l'on conçoit immobile, le ciel semble tourner sur deux points fixes, que l'on nomme pôles du monde. L'astronome, pour parvenir aux résultats qu'il se propose d'obtenir, imagine une ligne tirée d'un pôle à l'autre, appelée axe, un grand cercle perpendiculaire à cet axe, et à égale distance des deux pòles, qui est l'équateur; d'autres cercles parallèles à l'équateur; et enfin des méridiens, ou des cercles perpendiculaires à l'équateur, et qui passent par les deux pôles.

Le pôle qui se trouve du côté de la constellation de l'Ourse, qu'on nomme arctos en grec, a été appelé pole arctique, et le pôle opposé a été désigné par le nom de pole antarctique, ou opposé à celui de l'Ourse. On a appelé hémisphère arctique boreal ou septentriona la partie du firmament qui se trouve du côté du pôle arctique ou nord, et hémisphère an tarctique, austral ou méridional la moitié opposée.

Le sommet de la voûte céleste qui nous enveloppe de toutes parts, et qui est marqué pa le prolongement de la verticale indiquée par la direction de la chute des corps pesans of du fil à plomb, est un point remarquable qu'on nomme le zénith. Cette même verticale prolongée à travers la terre, forme le nadir, et le plan tangent au globe par le point où s trouve l'observateur, que traverse la verticale, est l'horizon sensible: on nomme horizon rationnel, le plan mené par le centre de la terre parallèlement à l'horizon sensible.

Le diamètre de l'orbite terrestre étant d'une valeur nulle ou insensible, relativement ła distance qui nous sépare des constellations, il en résulte que l'axe du monde peut êtr considéré comme la prolongation de l'axe terrestre, et que les cercles qui sont tracés dan la sphère céleste divisent notre globe de la même manière; ils conservent les mêmes dé nominations.

L'astronomie, qui nous apprend à déterminer la position des étoiles fixes dans le ciel nous enseigne aussi, par le moyen des propriétés des figures semblables, à trouver l'empla cement des différens lieux de la terre, ou, ce qui est la même chose, à fixer leurs distance à l'équateur et à un premier méridien, c'est-à-dire à calculer leur latitude et leur longitude Ainsi, c'est en mesurant le ciel et les intervalles des corps qui y brillent que l'homme par vient à connaître le globe qu'il habite, à dessiner ses différentes parties, et à tracer ave exactitude la ligne qu'il parcourt sur ces mers qui lui paraissaient incommensurables.

Le côté que les planètes, par l'effet de leur mouvement diurne, présentent le premier a soleil qui les éclaire, est l'orient ou le levant, et le côté qu'elles dérobent alors à sa lumier est l'occident ou le couchant; et comme toutes les planètes, soumises à la même loi générale tournent toutes dans le même sens, celui qui se place vis-à-vis le pôle arctique ou bore

a le nord ou septentrion en face, derrière lui le midi ou sud, à sa droite l'orient ou est, à sa gauche l'occident ou l'ouest.

Lorsque les astres, qui nous servent à déterminer ces points du ciel, sont voilés par la nuit ou par les nuages, ou qu'une cause quelconque nous empêche de les apercevoir, la direction de l'aiguille aimantée avec laquelle on construit la boussole nous fait retrouver celle du pôle nord, et nous aide à connaître les quatre points cardinaux, que nous venons de définir, ainsi que les points intermédiaires qui divisent la rose des vents en trentedeur aires ou rumbs égaux.

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NOLD (N.). 14 N. E. A.N.E..

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N. E. 14 N..
N.E. (Nord-Est).
N.E. 174 E.
E.N.E
E. AN.E..
EST.

E. 114 S. E.
E.S.E.

S.EE.
S. E. (Sud-Est).
S. E. 174 S..
S.S.E.
S.AS. E.
Sca..

5. 17 S. O.
1245
5.5.0.
5.0.14 S..

5. O. (Sud-Ouest).
§. 0.14 0.
0.5.0.
01 S. 0.

OCRIT..
0.1 N. 0.
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N. 0. (Nord-Ouest).
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IX.O..
LXO.

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W. by W.
W. N. W.

N. W. by W.

N. W. (North-West).

N. W. by N.

N. N. W.

N. by W.
NORTH.

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NOMS ITALIENS.

TRAMONTA.

174 di T. verso Greco.
Greco-Tramontana.
174 di Greco verso T.
Greco.

174 di G. v. Levante.
Greco-Levante.
174 di Levante v. G.
LEVANTE.

174 di Lev. v. Scirocco.
Levante-Scirocco.
174 di Scirocco v. Lev.
Scirocco.

124 di Scirocco v. Ostro.
Ostro-Scirocco.

174 di Ostro v. Scirocco.
OSTRO.

174 di Ostro v. Libeccio,
Ostro Libeccio.

124 di Libeccio v. Ostro.
Libeccio.

124 di Libeccio v. Ponente.
Ponente-Libeccio.

174 di Ponente v. Libeccio.
PONENTE.

174 di Ponente v. Maestro.
Maestro-Ponente.

124 di Maestro v. Ponente.
Maestro.

174 di Maestro v. Tramontana.
Maestro-Tramontana.

174 di Tram. v. Maestro.
TRAMONTANA.

Ces trois colonnes offrent les noms français, anglais et italiens. Avec les noms anglais sexpliquera facilement les noms danois, suédois, hollandais et allemands. Les noms s sont en usage dans presque toute la Méditerranée. On a désigné nord par N., est E. et ainsi de suite.

CHAPITRE III.

De la sphère armillaire, du globe terrestre artificiel

et de leurs cercles.

Put mieux représenter la terre et pour expliquer les phénomènes célestes, les géogrades et les astronomes ont inventé deux machines nommées la sphère armillaire et le globe eatre, auxquelles ils ont appliqué les cercles de la sphère céleste.

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