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entre ce témoignage et d'autres faits historiques.» M. de Humboldt, après plusieurs raisonnemens, réduit le produit de ces onze années à 15 millions de mares. Comme il avait précédemment estimé le produit de 1556 à 1789 à 788 millions de piastres ou à 92,736,294 marcs, il en résulte que ces deux sommes réunies donnent un total de 107,736,294 marcs d'argent. M. Pentland uous fait observer que, d'après des recherches fondées sur des documens officiels, les mines du Haut-Pérou, dont l'argent fut monaive ou qui a payé les droits régaliens à Potosi, ont produit en argent 1,614,145,538 piastres fortes. Depuis la dernière moitié du XVIIIe siècle, dit M. de Humboldt, la montagne a généralement fourni 3 à 400,000 mares, et ce produit est sans doute trop considérable encore, pour qu'on puisse avancer avec Robertson, le célèbre auteur de l'Histoire de l'Amérique, que les mines de Potosi ne valent plus la peine d'ètre exploitées. A la page 1063 nous avons vu le rang qu'elles occupent encore parmi les plus riches exploitations argentiferes du monde. Il est difficile, dit un géographe célèbre, de mettre les auteurs d'accord sur a population de Potosi; les uus ne lui donnent que 30,000 habitans; M. Helm, le savant minéralogiste allemand, qui y a séjourné plusieurs années, assure qu'elle contient 100,000 âmes. Nous ajouterons que vers le commencement du xvu* siècle, à l'époque de sa grande splendeur, on estimait à 160,000 âmes sa population, et qu'un recensement fait dans l'année 1826 a réduit, selon M. Pentland, à 9,000 le nothbre de ses habitans!

LIPEZ, chef-lieu de la province du même nom. Porco, petite vilie autrefois importante par ses mines d'argent. COBIJA, village situé au milieu du désert d'Atacama. Ce lieu a pris quelque importance depuis qu'il a été dernièrement érigé en port franc, sous le nom de PUERTO LAMAR, pour l'introduction des marchandises dans le Haut-Pérou, afin d'éviter les droits onéreux de transit et autres charges, auxquelles elles sont sujettes en passant par Arica et autres ports intermédiaires qui appartiennent à la république du Bas-Pérou. Malheureusement tous les encouragemens, prodigués à ce port unique de la Bolivia, n'ont pu suppléer au besoin d'eau douce dout il manque presque totalement, ce qui bornera son accroissement et sa population, à moins que le gouvernement ne veuille ouvrir à ses frais plusieurs puits artésiens; leur parfaite réussite en d'autres lecalités, condamnées par la nature à une complète stérilité et changées par la suite en terreins fertiles, remédiera sans doute, en partie sinon en totalité, à ce grave inconvenient. Dans le DÉPARTEMENT DE COCHABAMBA: COCHABAMBA, assez grande ville, environnée de campagnes fertiles et assez bien cultivées; on porte à 30,000 le nombre de ses habitans. MiZQUE, petite ville, dans un pays fertile quoique malsain. Dans le DÉPARTEMENT DE SANTA-CRUZ SANTA-CRUZ DE LA SIERRA, petite ville épiscopale, mal bâtie, au milieu d'une plaine immense; on estime à 9,000 âms sa population,

RÉPUBLIQUE DU CHILI.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 72o et 77°, en y comprenant l'archipel de Chiloé. Latitude australe, entre 25° et 44°. CONFINS. Au nord, la république de Bolivia. A l'est, les États-Unis du Rio de la Plata et la Patagonie. Au sud, la Patagonie et l'archipel de Chonos, qui en fait partie. A l'ouest, le Grand-Ocean.

FLEUVES. La position des Andes, qui laissent peu d'espace entre elles et la côte, rend extrêmement borné le cours de tous les nombreux fleuves qui arrosent le territoire de cette république. Tous ses courans se rendent dans le Grand-Océan. Le tableau suivant offre le cours des principaux en allant du nord au sud.

Le SALADO, que nous ne mentionnons que parce qu'il forme le confin entre cel è at et la république de Bolivia.

Le COPIATO, le HUASCO et le CoQUIMBO, qui baignent les villes de leur nom.

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Le LIMARI, le QUILLOTA dit aussi ACONCAGUA et le MAYPO, qui arrosent la partie centrale du Chili; le MAYPO est remarquable par sa grande rapidité et parce qu'il reçoit le Mapocho, qui passe par Santiago; le QUILLOTA, parce qu'on traverse son bassin pour aller de Mendoza à Santiago.

Le MAULE et le BIOBIO qu'on peut regarder comme les principaux fleuves de cet état, Métant navigables pendant environ la moitié de leur cours. Nous rappellerons que le MAULE a été pendant quelque temps la limite méridionale du grand empire des Incas, et qu'à son embouchure s'élève un immense rocher, dont la forme extraordinaire l'a fait nommer l'église. Le BIOBIO sépare le Chili proprement dit de l'Araucanie, qui est encore indépendante.

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Le CHILLAN, qui arrose la partie du Chili comprise entre le Maule et le Biobio. Il prend sa source au pied de l'immense volcan de son nom, et passe près de la ville de Chillan.

Le CAULEN, le TOLTEN et le VALDIVIA traversent l'Araucanie; le premier est remarquable par sa grande profondeur; le dernier arrose la fraction de ce pays qui forme la province de Valdivia; le CALLA-CALLA mêle ses eaux avec le Valdivia.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. La république du Chili correspond à l'ancienne capitainerie générale de ce nom. Après plusieurs changemens dans ses divisions administratives produits par l'ambition de quelques chefs et par les chances de la guerre de l'indépendance, cet état, depuis 1826, est partagé en huit provinces subdivisées en districts. Le territoire de la république n'est pas continu, mais il est interrompu par la partic de l'Araucanie, qui est occupée par les Araucans; tout ce qui reste au sud de cette contrée ne consiste qu'en quelques établissemens isolés et dans l'archipel de Chiloé. Nous ferons observer que le gouvernement du Chili réclame le droit sur les deux îles désertes de Juan-Fernandez et de Mas-Afuera; deux Anglo- Américains et six Taïtiens s'étaient établis dernièrement dans la première. Voici le tableau des divisions administratives de cette république.

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CHEFS-LIEUX, VILLES ET LIEUX LES PLUS REMARQUABLES.
SANTIAGO; Valparaiso; Santa-Cruz; Logroño (San-José de Logroño);
Tiltil; Chacabuco; Triana (Santa-Cruz de Triana, Rancagua).
San-Felipe (San-Felipe-el-Real, Villa-Vieja de Aconcagua); Quil
lota; San-Martin de la Concia; Casa-Blanca; Santa-Rosa de los
Andes; Ligua; Petorca.

Coquimbo (La Serena); Copiapo; San-Francisco de la Selva; Huasco
(Guasco, Santa-Rosa); Cuscus.

Curico (San-Jose de Curico); San-Fernando; Talca (San-Agostino de Talca).

Cauquenes; Chillan (San-Bartolomeo de Chillan); Quilue.

Concepcion (La Mocha, la Nouvelle-Conception); Talcahuano;
Angeles; Hualqui; Aruco.

Valdivia; Osorno.

CHILOĖ (l'archipel de). San Carlos; Castro.

SANTIAGO, située sur la rive gauche du Mapocho ou Topocalma, dans une vaste plaine bornée à l'est par les Cordillères et à l'ouest par des collines, et dans un climat délicieux, avantage qu'elle doit à l'élévation du sol. Cette ville est divisée en places carrées, s'élevant en tout au nombre de 150, y compris les faubourgs. Les carrés sont marqués par les rues, mais plusieurs ne sont pas encore achevés, n'ayant pas le nombre de maisons nécessaires pour les compléter. Au centre se trouve une vaste place carrée, bordée des principaux édifices et ornée d'une belle fontaine. Santiago possède plusieurs bâtimens remarquables, parmi lesquels nous nom

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merons : la monnaie, qu'on regarde comme le plus beau; elle rivalise d'élégance avec tout autre édifice de ce genre de l'Amérique-du-Sud, et est l'égal d'un grand nombre des plus remarquables que l'on puisse trouver en Europe; sa construction a coûté près d'un million de piastres; le palais du gouvernement, où demeurait autrefois le capitaine-général; il est très grand, mais pas encore achevé ; il en est de même de la cathédrale, un des plus grands temples de l'Amérique-du-Sud. On doit aussi faire mention du beau pont qui traverse le Mapocho, et du tamajar, ou brise-eau. Ce dernier est formé de deux murs de briques, dont l'intérieur est rempli de terre; il a deux milles de long; on a formé sur le haut une promenade à laquelle on arrive par des marches. On doit remarquer que cette ville est très sujette aux tremblemens de terre; ceux de 1822 et surtout de 1829, lui ont été très funestes. Santiago est le siège d'un évêché et possede plusieurs établissemens littéraires, dont les principaux sont : l'institut, qu'on peut regarder comme l'université de cet état; le collège de Saint-Jacques et le lycée, fondés sur les mêmes bases que les meilleurs établissemens européens de ce genre; les deux collèges pour les demoiselles, et la biblicthèque nationale. En 1826, on y publiait dix journaux. Autrefois residence du capitaine-général, et aujourd'hui capitale de la république, séjour ordinaire du président du tribunal suprême et de toutes les autorités supérieures de l'état, cette ville a pris un grand accroissement depuis quelques années. On ne saurait évaluer au juste sa population; nous croyons qu'on pourrait, sans craindre d'erreur, la porter au-delà de 55,000 âmes.

Voici les autres villes les plus remarquables.

Dans la PROVINCE DE SANTIAGO : VALPARAISO, jolie ville, qu'on peut regarder comme nouvellement bâtie, puisque sa population qui, avant la révolution ne s'élevait qu'à 5,000 âmes, était montée vers la fin de 1826 à 20,000. Dans le court espace de quelques années elle est devenue une des principales places marchandes de la mer du Sud. Plus de 3,000 étrangers s'y sont établis ; de grands chantiers se sont élevés aux fras du gouvernement et des particuliers; ces derniers en 1826 possédaient environ 50 vas seaux marchands, qui presque tous y avaient été construits. Dans le local de l'hôpital de San-Juan-de-Dios, établissement qu'on a transféré dans les faubourgs, on a fondé une ca £ lancasterienne; on a établi dans d'autres bâtimens d'autres établissemens littéraires, c'est en cette ville qu'en 1811 on a formé la première imprimerie du Chili, et dès l'année 18 ta on y publia le premier journal, l'Aurora de Chili; en 1826 il y avait 12 journant. Son beau port, d'une entrée facile, est à l'abri de tous les vents à l'exception de celui du nord, qui souffle violemment en hiver; il est défendu par trois forts et par une batteræ à fleur d'eau; la citadelle, qu'on a commencé à construire sur une hauteur et sur un plan très vaste, n'est pas encore achevée et ne le sera probablement de long-temps, a cause des sommes considérables qu'il faudrait consacrer à cet objet. Pendant les derniers troubles qui ont agité cette république, Valparaiso a été le siège du gouvernement central. Une assez belle route joint cette ville à Santiago.

Dans la PROVINCE D'ACONCAGUA: SAN-FELIPE, petite ville, à laquelle on arcorde 8,000 habitans; LINGUA et PETORCA, très petites, mais importantes par leurs m d'or; QUILLOTA, par les mines de cuivre qu'on exploite dans son district, et qu'on regarde aujourd'hui comme les plus riches du Chili.

Dans la PROVINCE DE COQUIMRO: COQUIMBо, petite ville, importante par son port, son commerce et par sa population qu'on nous assure monter encore à 13,000 åmes, malgré les pertes qu'elle a éprouvées par les tremblemens de terre de 1820 el de 1822. HUASCO, très petite, mais importante par son port et par la mine d'argent qu'on trouve dans son district. SAN-FRANCISCO DE LA SELVA et COPIAPO, par les riches mines de cuivre exploitées dans leurs districts.

Dans la PROVINCE DE COLCHAGUA: CURICO, très petite, mais importante par sa riche mine d'or; TALCA, la plus peuplée de la province.

Dans la PROVINCE DE CONCEPCION: LA CONCEPCION, ville régulièrement bâtie près de l'embouchure du Biobio, mais en grande partie ruinée par les Araucans. Les guerriers de cette nation belliqueuse, profitant des troubles dont le Chili était agité, y ont pénétré en 1823 et en ont dévasté plusieurs quartiers. La Concepcion commence à se relever de ce désastre; on évalue déjà sa population à environ 10,000 âmes. Cette ville est le siège d'un évêque, d'un collège et de quelques autres établissemens littéraires. Dans ses environs on trouve Talcahuano, importante par sa belle baie; et Penco, où l'on exploite du charbon de terre.

Dans la PROVINCE DE VALDIVIA: VALDIVIA, petite ville, importante par ses fortifications et par son port superbe, regardé comme un des plus beaux de l'Amérique; on porte à 5,000 âmes sa population.

Dans la PROVINCE DE CHILOE, composée de l'archipel de ce nom; il n'y a que de très petites villes et des villages; la presque totalité de la population vit dans la grande île de Chiloé. Voyez à la page 943 pour la position de ces îles.

DICTATORAT DU PARAGUAY.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 56° et 61°. Latitude australe, entre 20° et 28°.

CONFINS. Au nord, la république de Bolivia et l'empire du Brésil. A Pest, l'empire du Brésil. Au sud, la confédération du Rio de la Plata. A l'ouest, le vaste pays du Grand Chaco, occupé par des indigènes indépendans et regardé comme partie intégrante du territoire de la confédération du Rio de la Plata.

FLEUVES. Le PARANA, proprement dit, et le Paraguay, son affluent à la droite, sont les courans principaux de cet état. Nous avons déjà vu, à la page 935, que le premier est la branche principale du grand fleuve appelé LA PLATA.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. Jusqu'en 1808, époque où commencèrent les troubles qui agitèrent l'Amérique-Espagnole-du-Sud, cet état formait, sous le nom de Paraguay, une des grandes provinces de la viceroyauté de La Plata. Le célèbre docteur Francia sut profiter de toutes les circonstances favorables que présentaient les évènemens pour s'emparer de l'autorité suprême. Le plus grand succès couronna ses projets, et cet homme extraordinaire se trouve depuis plusieurs années investi de l'autorité la plus absolue, qu'il exerce sous le titre de dictateur. On doit ajouter que depuis quelques années l'entrée dans cet état est fermée à tous les étrangers sans exception, sous peine d'être retenus prisonniers. Tout le pays est divisé en une vingtaine de cercles; les missions, à la droite du Parana, sont administrées d'une manière particulière, et forment des districts à part. Voici les villes principales.

ASUNCION, sur la rive gauche du Paraguay, ville irrégulièrement bâtie, avec des rues tortueuses et inégales; c'est la capitale de l'état et la résidence ordinaire du dictateur. Le palais, ou pour mieux dire la grande maison où il demeure, est un bâtiment construit par les jésuites, peu de temps avant leur expulsion et destiné par eux à servir de maison de retraite aux laïques; le docteur Francia le fit réparer, lui donna un extérieur assez élégant pour le pays, et l'isola de tous côtés au moyen de larges rues. Les

nouvelles casernes, la cathédrale, le séminaire et le palais de l'évêque, sont les autres bâtimens les plus remarquables. Dans les environs on trouve une grande caserne, que Francia a fait construire pour la cavalerie, et où il demeure pendant tous les mois qu'il n'habite pas à l'Asuncion. On ne connaît pas exactement la population de cette ville; il paraît qu'elle s'élève à environ 12,000 âmes.

Les autres villes principales sont : TEVEGO, fondée par le dictateur dans les solitude boréales de cet état, baignées par le Paraguay, pour y exiler les personnes qui lui dé plaisent et pour contenir les Mbayas indépendans; VILLA-REAL-DE-CONCEPCION, YOUAMANDIU (Villa-de-San-Pedro), NɛɛMbucu (Villa-del-Pilar), VILLA-RICA et Cannstatt, toutes chefs-lieux des cercles du même nom; dans la dernière vivait le fameux et cruel Artigas, pensionné par le dictateur; il y est mort en 1826. Dans le territoire des Missions se trouve YTAPUA, importante par la douane qu'on y a établie. La population de tous ces lieux est très faible; celle de Villa Rica, qui est la plus forte, arrive à peine à 4,000 mes; c'est dans les environs de cette ville qu'on fait la plus grande récolte de l'herbe dite du Paraguay ou maté, espèce de thé, si recherché dans presque toute l'Amérique-Méridionale.

CONFÉDÉRATION DU RIO DE LA PLATA.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 59° et 72°. Latitude australe, entre 20° et 41°. On a exclu de ces calculs le district de Tarija, toute la Patagonie et l'archipel des Malouines.

CONFINS. Au nord, la république de Bolivia. A l'est, le dictatorat du Paraguay, la république Orientale de l'Uruguay et l'Océan-Atlantique. Au sud, l'Océan-Atlantique et la Patagonie. A l'ouest, la Patagonie et les républiques du Chili et de Bolivia.

FLEUVES. Presque tous les fleuves de cette vaste confédération se rendent dans l'Océan-Atlantique. Nous nommerons les principaux, en revoyant pour les détails du RIO DE LA PLATA à la page 935 et aux articles fleuves des états, dont le territoire appartient au bassin de ce grand fleuve.

Le RIO DE LA PLATA, dont la branche principale, nommée PARANA, vient du Brésil, baigne Corrientes, Santa-Fe, Baxada, Buenos-Ayres et Barragan. Il reçoit à droite: le Paraguay, qui est grossi par le Pilcomayo et le Rio-Grande ou Fermejo; ces deux affluens viennent de la république de Bolivia, et traversent le vaste territoire du GrandChaco occupé par des sauvages indépendans; le Rio-Grande reçoit lui-même plusieurs affluens à la droite; ces derniers arrosent les états de Jujuy et de Salta; celui qui est Dome San-Salvador ou Rio-Grande de Jujuy, paraît être le principal. Le Parana reçoit ensuite le Salado, ainsi nommé à cause du goût salé de ses eaux; son cours laisse encore beatcoup à desirer; il paraît qu'on l'appelle Calcagui dans la partie supérieure de son ba sin, plus bas Guachipe ou Huapiche; il traverse les états de Salta, de Tucuman et de Santa-Fe. On ne connaît pas mieux le cours du Saladillo ou Rio-Quinto, qui d'après les meilleures cartes paraît être un affluent du Rio de la Plata et non du Pè rana; ce courant baigne les états de San-Juan de la Frontera, de San-Luis de la Pu de Cordova et de Buenos-Ayres, et entre dans le Rio de la Plata à Rosas dans la baie de Samborombon.

Notre cadre ne nous permet pas d'entrer dans les détails qu'exigerait la description du cours des deux grands fleuves, le COLORADO et le RIO-NEGRO. Nous nous bornerons à dire que toutes les cartes, mème les plus récentes, figurent d'une manière erronée le cours de es deux fleuves, dont la description exacte sera publiée par M. Parchappe, qui le premier vient de le relever. Ce savant voyageur fera disparaître, dans la carte qu'il se proposed

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