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nord: l'OEXARAA et le SKALFANDEAA, qui semblent être les plus longs; e l'OEXNADALAA et le KOLBEINSDALSAA, qui paraissent avoir une source commune, et qui, dans la plus grande partie de leurs cours connu, format un delta aussi remarquable par son étendue que par les groupes de mentagnes qu'il renferme; enfin à l'ouest : le HVITAA, nommé aussi BORGAR, qui longe Borg.

DIVISIONS et TOPOGRAPHIE. D'après les importantes découverte faites dernièrement dans les mers Boreales par les navigateurs Anglais, il pa raît hors de doute que le Groënland n'est pas une péninsule du Nouve Continent, comme on le croit généralement, mais un groupe de deux ou trois grandes îles environnées de plusieurs autres beaucoup moins etendues. Les Danois ne possèdent donc plus rien sur le Continent-Americain. Toutes leurs possessions, dans cette partie du monde, forment trois groupes distincts qui correspondent aussi à leurs divisions administratives; ce sont : le GROUPE DU GROENLAND, l'ISLANDE et les ANTILLES-Danoises; mais ces trois groupes different considérablement sous le rapport du mode de letr administration; car les Antilles sont régies comme des colonies; le Gro land est pour ainsi dire gouverné par les missionnaires; l'Islande, divisée en trois baillages, offre l'administration régulière du Danemark propr ment dit. Le tableau suivant présente les villes et lieux les plus remarqua bles de ces trois grandes divisions. Nous y avons ajouté le résultat des découvertes les plus récentes sur le Groenland-Occidental et sur le Groënland-Oriental.

CONTRÉES ET DIVISIONS

ADMINISTRATIVES.

ISLANDE.

SONDERAMTEL.

(baillage du Sud).

VESTERAMTEL.

(baillage de l'Ouest).

CHEFS-LIEUX, VILLES ET LIEUX LES PLUS
REMARQUABLES.

REIKEVIG (Reikiavik); Bessestad; Shalholl.

Stappen; Hraundalur.

NORDER OG ÚSTERAMTEL.. Mádruval; Skagastrand; Holum; Eskeford

(baill. du Nord et de l'Est).

GROUP. DU GROENLAND.

INSPECTORAT DU SUD....Julianeshaa b; Staatenhuk sur une fle; Gedihash; Nye Herrnhut (Nouveau-Herrnhut); Liechtenfels. INSPECTORAT DU NORD... Egedesminde? Umanak; Upernavik; l'archipel de Dire GROENLAND-INDÉPENDANT. Le Haut-Pays Artique (Artic Highland),

ANTILLES DANOISES.

sur la côte occde

tale; la Terre de Jameson (lat. 71°), découverte pare p

taine Scoresby fils; Nugarbik (lat. 63° 22′), stati od le

pitaine Graah a hiverné en 1829-1830 pour cet mémorable exploration de la côte orientale du Groenla où déjà le 28 juillet il avait pénétré jusqu'à une île sta

la latitude de 65° 18'.

ILE DE SAINTE-CROIX ... CHRISTIANSTED; Fredericksted.
ILE DE SAINT-THOMAS, Saint-Thomas.

ILE DE SAINT-JEAN. . . . . Il n'y a aucune ville.

L'Amérique Danoise, ainsi que les extrémités boréales de l'Amén Anglaise et de l'Amérique-Russe, n'offre, dans son immense éten que des contrées affreuses, où nul arbre n'ombrage le sol, où la verdr de quelques mousses et d'un petit nombre de plantes rabougries seule végétation dont elle peut se parer, et où l'homme abruti n'a, de plusieurs endroits, d'autre abri qu'une caverne, que souvent il est bl de se crenser au milieu de la neige. Les seules exceptions qu'on doit fa

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à ce triste tableau, sont la lisière maritime de l'Islande dans ses parties les moins pauvres d'habitans, quelques fractions du Groënland-Méridional, et, comme il est presque inutile de le remarquer, les Antilles, qui jouissent des avantages que la nature a prodigués aux régions équatoriales. Mais ces contrées polaires, que sans exagération on pourrait nommer l'asile de l'hiver et le séjour privilégié des bourrasques et des frimas, malgré le petit nombre de leurs habitans et l'état abruti où vivent encore quelques tribus indépendantes, n'inspirent pas moins d'intérêt que bien d'autres régions autrement favorisées de la nature. Elles offrent au géographe les contrées constamment habitées les plus boréales de tout le globe et le théâtre des conquétes paisibles et désintéressées de ces pieux missionnaires qui, malgré les rigueurs de ces climats affreux et les privations qu'iis imposent, n'ont pas craint d'apporter à leurs sauvages habitans les lumières et les bienfaits de l'évangile. C'est sur la côte occidentale du Groënland que, dans l'Highland-Arctique, vit cette intéressante tribu d'Esquimaux, que nous avons mentionnée à la page 981, et qui vécut pendant tant de générations ignorée de ses voisins et se croyant les seuls habitans de l'univers. C'est dans le Groenland-Méridional qu'ont fleuri, dans le moyen âge, les établissemens fondés par les audacieux Scandinaves, établissemens qui, avec ceux de l'Islande, doivent être regardés comme les premières colonies, fondées par des Européens en Amérique, dont l'histoire fasse mention; ils précédèrent de plusieurs siècles ces établissemens immenses qui, à la suite des découvertes de l'immortel Colomb, devaient s'étendre d'un bout à l'autre du Nouveau-Monde. C'est dans la Méditerranée-Arctique et ses dépendances, qui baignent ces contrées, que l'on pêche le narwal, dont la corne a été long-temps l'objet d'un respect superstitieux, à cause du prétendu remède universel qu'on en retirait. Un grand nombre de navires viennent tous les ans y pêcher les phoques et ces prodigieux colosses qui peuplent les abîmes, et qui sont si utiles pour ne pas dire indispensables à l'existence des habitans de ces contrées, auxquels leurs dépouilles fournissent nonseulement la nourriture, le vêtement, des ustensiles et des meubles, mais encore la lumière, le feu, la couverture de leurs tentes et les matériaux pour construire leurs pirogues et leurs cabanes. Ces solitudes glacées offrent au physicien la temperature moyenne la plus basse que l'on ait encore observée sur tout le globe, et ces prodigieux amas de rochers entremélés d'immenses blocs de glace, qui lui retracent l'image du chaos et de l'hiver. L'image de la lune s'y présente souvent entourée d'anneaux colorés d'un rouge vif; et celle du soleil ornée de couronnes qui réfléchissent les vives couleurs de l'arc-en-ciel; il admire le spectacle non moins fréquent mais encore plus imposant de l'aurore boréale, dont les lueurs ne sont nulle part plus brillantes que dans ces contrées. Le naturaliste trouve dans l'Islande des basaltes disposés en piliers aussi réguliers que ceux de la fameuse chaussée des Géans, que nous avons mentionnée à la page 457; il observe dans cette île une double chaîne volcanique, aussi terrible ses fréquentes éruptions qu'intéressante par les phénomènes extraordinaires qui les accompagnent; il y admire le célèbre Geyser, étonnante masse d'eau bouillante, qui s'élève majestueuse en forme de colonne de 15 à 18 pieds de diamètre sur une hauteur variable qui atteint quelquefois 120 pieds, et que le lieutenant Olafsen assure avoir vue monter une fois jusqu'à 212. Cette même île, suspendue pour ainsi dire sur les abîmes creusés par ses

par

volcans, environnée de glaces, et habitée depuis la seconde moitié du Ix siècle par des Norvégiens, offre à l'historien une des plus florissantes républiques du moyen âge. Le dialecte de ces colons, poli par des écri vains habiles, devint la langue islandaise, si renommée par ses sages, ou mémoires historiques en prose mêlée de vers, et par le mérite de sa littérature, qui est une des plus riches et des plus curieuses de cette ep que, car alors toute la partie occidentale du monde civilisé etait, à quel ques exceptions près, plongée dans la plus profonde ignorance. Les seatdes, ou poètes islandais, étaient alors pour la Scandinavie ce que forent les troubadours, les trouvères et les minnesaenger, pour l'Europe-Meridionale, la France et l'Allemagne; guerriers et poètes, ils servaient les innombrables princes de la Scandinavie dans le conseil et sur le champ de ba taille. Enfin l'ethnographe voit dans la famille à laquelle appartiennent les habitans indigènes de cette partie de l'Amérique, l'anneau qui unit le ter ritoire des langues du Nouveau-Monde au territoire de celles de l'Ancien et il y classe, avec un géographe célèbre, parmi les ancêtres des Esqu maux, ces Indiens mentionnés dans un passage de Cornelius Nepos, qu jetés par la tempête sur les côtes des Gaules, furent présentés à Quintus Metellus Celer, proconsul de cette province, et sont sans doute les premiers Américains mentionnés par l'histoire, dont le pied ait touché le so européen.

Après avoir signalé tout ce que la nature offre de plus remarquable dans ces contrées polaires, nous serons très court dans la description des

lieux où vivent ses habitans. Ils n'offrent aucun de ces monumens que nous avons eus à décrire jusqu'à présent, et leurs souvenirs sont trop pe intéressans pour être admis dans le cadre d'un Abrégé de geographie Voici les villes et les lieux les plus remarquables, d'après l'ordre adopte

dans le tableau des divisions administratives.

Dans l'ISLANDE nous nonmerons d'abord : REIKEVIG, parce qu'elle est regard comme la capitale de toute l'ile, étant le siège du grand-bailli, du tribunal supremed l'Islande et de l'évêque; on estime sa population à 500 ou 600 âmes. Malgre ce pet nombre d'habitans, Reikevig possède un lycée, une école d'enseignement matter, bibliothèque de 5,000 volumes, une typographie où l'on imprime deux journa société savante, qui est une section de la société royale des antiquaires à Copeutu une autre société, qui est une section de la société royale de la littérature islamists Copenhague, et la société pour la diffusion des connaissances utiles;

ces institut

la passion pour l'histoire nationale, la poésie et l'instruction solide qu'on obsave core parmi les habitans de cette île, rappellent les temps où, régie par ses magistral, elle présentait dans le moyen âge, à l'extrémité du monde connu et au milieu des dar polaires, un des points du globe où les lettres étaient cultivées avec le plus de succes, où le génie poétique inspirait à ces habitans ces sagas à l'aide desquels les savans de no jours ont pu répandre tant de lumière sur l'histoire du Nord.

Nous nommerons ensuite: LAMBHUUS, petite bourgade dans la banlieue de Reikert

remarquable par l'observatoire qu'on y a établi; BESSESTAD, par son importance relat ment à ces contrées si peu peuplées; SKALHOLT, autrefois siège d'un évêché; à quelque tance on admire les deux plus célèbres sources ascendantes de l'Islande, le Geyserd Strok, un des phénomènes les plus remarquables de la géographie physique; HOLUM, jadis siège d'un évèché. Ici nous rappellerons que, dès l'année 1530, celle p

Iville posséda une typographie, qui est par conséquent la première que l'on ait e

dans le Nouveau-Monde; sa fondation est même antérieure à celle des imprimeris toutes les grandes villes de l'Europe-Orientale, à un très petit nombre d'exceptions Dans le GROENLAND nous ne nommerons que JULIANESHAAB, parce que, malge

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petitesse, c'est le plus important de tous les établissemens dans ces régions arctiques; GODTHAAB, parce que c'est le plus ancien; NOUVEAU-HERRNHUT, à cause de la mission des Frères Moraves, à laquelle il doit sa naissance; UPERNAVIK, parce que c'est l'établissement permanent le plus septentrional; et l'ARCHIPEL DE DISCO, si important par la riche péche qu'on fait dans les parages des îles dont il se compose, parmi lesquelles on doit citer celle de Disco, à cause de son étendue. Nous avons déjà rappelé à l'attention du lecteur les Esquimaux, habitans du HIGHLAND-ARCTIQUE Sur la côte occidentale du Groënland Indépendant. Mais nous ne pouvons pas entièrement passer sous silence l'exploration de la côte orientale entreprise par le capitaine Graah par ordre de Frédéric VI, dont le règne tiendra dans l'histoire son principal lustre des sciences que ce sage et vertueux monarque encourage de sa puissante et généreuse protection. Le 20 mars 1829 ce marin aussi habile qu'intrépide partit de Nenortalik, situé à l'extrémité du Groënland-Méridional, et le 28 juillet il avait déjà pénétré jusqu'à une île située à 65° 18′ de latitude, ce qui est beaucoup plus au-delà du point atteint par tous ces prédécesseurs, qui sous les règnes de Frédéric II, de Chrétien IV, de Frédéric III et V et de Chrétien VII, avaient fait des voyages le long de la côte orientale pour retrouver les restes de l'ancienne colonie fondée par les Scandinaves. Obligé de revenir sur ses pas par la saison avancée et par le manque de vivres, il établit son quartier d'hiver à NUGARBIK, d'où il envoya en Europe les détails de son exploration. L'illustre héritier du trône de Danemark, le prince Christian Frédéric, en fit part à la Société de Géographie de Paris. C'est de Nugarbik que M. Graah se propose de partir de nouveau à la bonne saison pour achever, s'il est possible, la reconnaissance de cette côte, restée jusqu'à présent inaccessible à tous les marins. «< Mais le but principal de l'expédition a déjà été atteint par la première campagne; car ayant dépassé la latitude attribuée à l'ANCIENNE COLONIE ISLANDAISE, sans en avoir trouvé la moindre trace, sans avoir rencontré même la plus insignifiante ruine, même dans des places, qui nécessairement auraient dû être habitées, si jamais le pays eût été occupé par un peuple domicilié, et, sans avoir découvert chez les indigènes, ni traditions, ni traces de la religion, de la langue ou des mœurs des anciens chrétiens, il paraît évident, dit le capitaine Graah, que l'ancienne colonie n'a pas été à l'est de Statenhuk, mais dans la partie sud-ouest du Groenland actuel, celle où se trouve aujourd'hui l'établissement de Julianeshaab, opinion énoncée il y a déjà plus de quarante ans par M. Eggers dans un ouvrage couronné par l'académie royale des sciences de Copenhague et adoptée par MalteBrun et autres savans célèbres. » Nous devons cependant faire observer que les ruines découvertes dernièrement sur la TERRE de Jameson par le capitaine Scoresby fils; la belle végétation observée par ce marin, et que M. Graah lui-même a trouvée supérieure dans les environs d'Ekolumiut (lat. 63° 30') à la végétation la plus forte de la côte occidentale; mais surtout la configuration des hommes si différens des peuples Esquimaux que le voyageur danois rencontra durant son exploration, en même temps qu'ils s'ap prochent beaucoup des Scandinaves par leur haute taille, par la forme de la tête, par le teint et par l'ensemble des traits; toutes ces circonstances nous paraissent laisser encore indécis cet important problème géographique.

Dans les ANTILLES on doit citer: CHRISTIANSTED, chef-lieu de l'ile de Sainte-Croix et résidence du gouverneur général des Antilles-Danoises, petite ville, bien bâtie, avec que'ques édifices assez beaux et ornés de portiques, un port bien fortifié et environ 5,000 habitans. Elle est importante par son commerce; malgré sa petite population, c'est la ville la plus peuplée de toute l'Amérique-Danoise.

SAINT-THOMAS, chef-lieu de l'île de ce nom, petite ville bien bâtie, avec un port franc; on peut la regarder comme une des principales places commerçantes des Antilles, surtout pour le commerce de contrebande des marchandises d'Europe et des Etats-Unis, dont elle est un des grands dépôts. Plusieurs Juifs s'y sont établis et y ont une synagogue. On porte à 3,000 âmes sa population.

AMÉRIQUE-ANGLAISE.

POSITION ASTRONOMIQUE. Les établissemens anglais en Amérique, s'étendant, quoique avec d'immenses interruptions, d'un bout à l'autre de cette partie du monde, nous n'indiquerons que la longitude et la latitude de la partie la plus étendue de l'Amérique-Anglaise, de celle qu'on peut considérer comme formant une masse de pays continus, malgré les bras de mer considérables qui en séparent les îles regardées par les Anglais et les géographes comme appartenant à cette grande division du Nouveau-Monde. Les positions astronomiques que nous allons indiquer ne se rapportent donc qu'au Canada, au Labrador, à ce que plusieurs géographes modernes appellent Nouvelle-Bretagne, ainsi qu'aux archipels, dans les mers boreales, nouvellement explorés par les navigateurs anglais, et aux vastes contrées qui, vers l'ouest, s'étendent entre les Montagnes Missouri-Colombiennes (Rocky Mountains) et le Grand-Océan. Longitude occidentale de la Nouvelle-Bretagne et dépendances, entre 55° et 142°. Latitude boréale, entre 42° et 78°.

CONFINS de la Nouvelle-Bretagne et dépendances. Au nord, l'OcéanArctique. A l'est, la mer de Baffin et le détroit de Davis qui la séparent de l'Amérique-Danoise, ensuite l'Atlantique. Au sud, l'Atlantique et la confédération Anglo-Américaine. A l'ouest, le Grand-Océan et l'AmériqueRusse. Les autres parties de l'Amérique-Anglaise sont trop morcelées pour que notre cadre nous permette d'en indiquer les confins; la simple inspection d'une carte fera beaucoup plus que tous les détails que nous pourrions donner.

FLEUVES. Cette partie du Continent-Américain offre un grand nombre de fleuves que la pente du sol fait aboutir à cinq mers différentes. Le ta bleau suivant présente le cours de ceux qui, plus que les autres, attirent l'at tention du géographe par l'étendue des pays qu'ils traversent; ils sont clas sés d'après les mers différentes auxquelles ils portent le tribut de leurs eaux. L'OCÉAN-ARCTIQUE reçoit :

Le MACKENZIE, qui est le plus grand fleuve de cette mer dans l'hémisphère setdental. Il commence son cours sur le versant oriental des Montagnes Missouri-Calonbiennes (Rocky-Mountains) par la réunion de plusieurs petits bras, parmi lesquels el de la PAIX, nommé aussi OUNGIGAH ou UNIJAB, est regardé comme le prince; ca l'appelle aussi le BRAS OCCIDENTAL par opposition à un autre très considérable, qui vient du sud, en descendant de la même chaîne et que les géographes appellent BRAS ORISTAL Le Mackenzie continue son cours sous le nom de RIVIERE DE LA PAIX à travers le pays des Chepewyans, en passant par quelques misérables forts en bois qui appartenaient à la Co pagnie du Nord-Ouest; il entre ensuite dans le grand LAC ATAPESKOW (dit aussi des Mea tagnes), auquel aboutit encore la grande Rivière Atapeskow ou de l'Elan E sortant de ce lac il prend la dénomination de RIVIÈRE DU LAC DE L'ESCLAVE, en passa à quelques milles à l'ouest du fort Chipaway. Le Mackenzie baigne ensuite le fort E treprise et traverse le grand LAC DE L'ESCLAVE, sur lequel s'élève le fort Providence c'est en sortant de ce grand lac qu'il reçoit le nom de MACKENZIE. Ce fleuve passe suite par le fort Espérance, et après avoir traversé les solitudes que parcourents Indiens des Montagues, les Indiens-Querelleurs et les Esquimaux, il entre enfin dans céan-Arctique. En ne tenant pas compte des nombreux affluens qui se rendent dans grands lacs Atapeskow et de l'Esclave, les principaux affluens du Mackenzie à la dra sont: la Rivière de l'Elan ou Atapes kow, que quelques géographes regarant

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