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BALBI, en 1808, dans le Prospetto Politico Geografico del Globo.
BERTUCH, dans les Éphémérides géographiques de Weimar, et REICHARD, dans
l'édition de la Geographie de Galletti, en 1822..

Habitans.

27,400,000

30,843,500

HASSEL et STEIN, dans leurs Dictionnaires geographiques, en 1817 et 1818.
CANNABICH, en 1821...

31,000,000

33,000,000

BALBI, en 1816, dans la re édition du Compendio di Geografia Universale.
HUMBOLDT, en 1823..

33,800,000

34,942,000

MORSE, en 1812..

35,000,000

WORCESTER, en 1822, et BALBI dans la 2o édition du Compendio en 1819.. 36,000,000

DARBY, en 1826.

STEIN, en 1826.

37,400,000 38,086,000

BALBI, en 1828, dans la Balance politique du Globe, pour la fin de l'année 1826. 39,000,000 DENAIX, en 1828.

39,309,000

MALTE-BRUN, en 1810, au-dessous de.

40,000,000

MELISH, en 1818.

40,000,000

HASSEL, dans son Almanach de 1828, et l'Almanach de Gotha de 1829. . .
CHARLES JULIUS BERGIUS, en 1828.

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SCHNABEL,
dans la septième édition de la Géographie de Galletti, en 1831.
JEDE, continuateur de l'Almanach de Hassel, en 1832, pour 1831. .
E SAGE, en 1823; et LETRONNE, en 1824.
MORSE, vers la fin du XVIIIe siècle; HERVAS, en 1800; et LALANDE, dans
l'Annuaire de l'an IX (1800).

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BIELFELD, en 1760; SUSSMILCH, en 1765; BEAUSOBRE, en 1771; et l'auteur anonyme de la Description des mœurs et coutumes, en 1821. .

150,000,000!

'ABBÉ DE SAINT-PIERRE, vers 1750; et LALANDE, dans l'Annuaire de l'an VIII (1799).

180,000,000!

GUILBERT CHARLES LE GENDRE, vers 1758, au moins.

250,000,000!

300,000,000!

ICCIOLI, vers 1660.

JONTAIGNE et MONTESQUIEU, l'estimaient au plus bas pour l'époque de sa déconverte à.

400,000,000!

REVENUS et DETTES. Nous venons de voir les difficultés qui accomagnent la détermination de la surface et de la population des différens tats dont l'ensemble forme les confédérations. Ces difficultés sont incomarablement plus grandes lorsqu'il s'agit de déterminer les revenus et la lette de ces mêmes états. Aussi, les considérant quant à présent comme nsurmontables, avons-nous renoncé à les admettre dans notre tableau, ans faire d'exception, pas même pour les états qui forment la puissante onfédération Anglo-Américaine. Notre réserve doit étonner d'autant moins nos lecteurs que nous ne faisons qu'imiter un savant, à-la-fois admiistrateur habile et économiste distingué, qui a étudié dans son ensemble e système financier de ce pays. M. Saulnier, qui grâce à la lucidité de son tyle et à ses laborieuses recherches, apporte toujours une si grande clarté ans les questions d'économie politique les plus ardues, a déjà signalé dans n article très remarquable de la Revue Britannique combien sont incomlets les renseignemens donnés par les recueils statistiques publiés dans Union. « Il est d'autant plus difficile, dit ce statisticien, de classer ces atériaux, qu'il y a une grande variété dans la nature des recettes comme ans celle des dépenses des divers états. Cette difficulté s'augmente encore ar la confusion qui règne dans la rédaction des budgets, rédaction assuément fort inférieure à celle des budgets que faisait Sully, au commenement du xvu siècle. Dans plusieurs on ne voit pas figurer les sommes onsidérables employées annuellement à payer l'instruction élémentaire. Dans d'autres, au contraire, on met en ligne de compte non-seulement Outes les branches du revenu, mais même tous les dividendes des banques articulières, dont une partie, quelquefois seulement assez considérable,

appartient à l'état; et, ce qui est plus extraordinaire encore, par la plus étrange des anomalies, on fait figurer dans la recette de ces budgets les capitaux des fonds de l'état, sans mentionner l'intérêt des dettes qu'ils ont contractées, et qui absorbent souvent plus des deux tiers de la recette.

Nos relations nous ont fourni les moyens de connaître les budgets f déraux des confédérations de l'Amérique ; ce sont ces budgets, dont no offrons les résultats généraux dans le tableau. Mais il faut bien se garder de croire qu'ils représentent toute la totalité des recettes qui a lieu dans ces états. Dans l'Union, par exemple, chacun des vingt-quatre états dont elle se compose a son budget à part, indépendamment du budget general ou fédéral. Pour connaître la totalité des recettes de cette confederation, il faudrait additionner les recettes spéciales de chaque état avec la recette générale. Cette dernière ne comprend que le produit des douanes, ceini de la vente des terres publiques et des dividendes de la banque federate, outre quelques autres branches d'un beaucoup moindre rapport. Les recettes spéciales des états se composent de l'impôt territorial, de plusieu droits sur les commissions, sur les ventes, sur les consommations, des taxes sur les personnes, les animaux domestiques, du produit des routes à barrières, des dividendes des banques particulières et autres articles Après les longues recherches que nous avons faites sur ce sujet et les documens que nous avons réuni sur les différens états de l'Union, croyons qu'on approcherait beaucoup de la réalité en prenant pour a totalité de la recette le double du budget fédéral. Cette somme est biet loin d'être exagérée; nous la regardons même comme le minimum de ... recette totale de cette puissante confédération. M. Saulnier la porte bea coup plus haut, appuyé sur des faits qui nous paraissent d'un grand poids. De ce que nous venons de dire sur le budget de l'Union, il faut bien se garder de conclure qu'il faille doubler celui des confédérations Mexicaine, de l'Amérique-Centrale et du Rio de la Plata pour avoir la tota de leurs recettes. Les circonstances particulières où se trouvent les etas dont elles se composent, et une foule de motifs que nous ne pouvons exp ser ici exigent une bien moindre augmentation. On pourrait presque regarder comme identiques à leurs recettes générales.

Aux pages 1174 et 1175 nous avons signalé l'état florissant de l'ile de Cuba; c'est à un statisticien très distingué, à l'auteur de la Historia Ecxnomico Politica y Estatistica de la Isla de Cuba, que nous devons la cottnaissance des faits importans et officiels sur lesquels nous avons base nos comparaisons avec d'autres pays.

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Mais avant de terminer cet article nous devons modifier l'évaluation de revenus de la république d'Haïti, que, trompé par de prétendus documen officiels publiés dans les journaux d'Europe et d'Amérique, estimés à 30,000,000 de francs, et que des staticiens inexperts, apparemment corriger nos erreurs, ont portés depuis jusqu'à 37,000,0 MM. Mackenzie et Mollien, que nous avons déjà cités en parlant de la p pulation, sont nos deux autorités; nous y ajouterons un budget que m tenons de l'obligeance de feu l'abbé Grégoire, ancien évêque de Blos document est identique à celui que M. Mackenzie vient de publier d son intéressant ouvrage sur Saint-Domingue. Le résultat définitif de recherches sur ce point de la statistique nous ont amené à réduire le venu brut de cette république pour l'année 1826 à la somme de 15,000€.

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de fr., chiffre que nous regardons comme le maximum que l'on puisse accorder à cet état. M. Mollien ne le porte même qu'à 13,000,000 pour 1831. Nous n'avons rien à dire sur les 500,000 piastres ou deux millions et demi de francs que des géographes et des statisticiens distingués accordent actuellement au Pays des Araucans, dont ils estiment la population à ¡50,000 âmes et la milice à 45,000 hommes ! Nous nous bornerons à sinaler la source de ces absurdes estimations; c'est encore une méprise chappée au célèbre statisticien Hassel, à qui on devrait se contenter de rendre les choses excellentes répandues dans ses ouvrages, sans se parer le ses erreurs et se croire riche de ses fautes.

Les documens importans que nous a fournis feu le vicomte de Sanourenço, ont été notre base principale pour l'évaluation approximative revenu du Nouvel-État-Oriental de l'Uruguay; mais nous devons déer que le produit des douanes forme la presque totalité de la recette, omme on peut le voir, par le budget de l'empire du Brésil pour l'année 829, que nous avons publié dans le Bulletin des Sciences géographiques. FORCES DE TERRE et DE MER. Après tout ce que nous avons dit ux pages 586-591, il ne nous reste plus qu'à offrir pour l'Amérique le bleau de ses marines militaires, comme nous l'avons fait pour l'Europe la page 591. Nous rappellerons seulement que nous n'avons pas donné e fregate aux États-Unis du Rio de la Plata, parce que celle que cette onfédération possédait en 1826, a péri quelques mois après en se renant du Chili à Buenos-Ayres.

TABLEAU DES MARINES MILITAIRES DE L'AMÉRIQUE.

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Avant de tracer le tableau statistique de cette partie du monde, nous vons rappeler au iecteur que l'on n'a tenu aucun compte ni de la erre qui désole encore quelques-uns des nouveaux états, ni des troues qui plus ou moins les agitent tous. Tous les calculs se rapportent à fin de l'année 1826. Nous devons encore dire un mot sur l'arrangeent différent qu'offre ce tableau comparé aux autres. Nous étant prosé dans sa rédaction d'offrir les divisions actuelles coordonnées à celles i existaient avant 1783, époque de la première émancipation de l'Amérile, nous avons dû classer les nouveaux états de manière à faire saisir tout suite au lecteur les anciennes colonies dont ils se composent, et les nans différentes auxquelles ils appartenaient. Nous espérons avoir atteint but par les subdivisions de la première colonne, par le jeu des caractères férens qu'on y a employés et par l'arrangement particulier donné à ses

différentes parties. Le titre des autres colonnes indique assez leur contenu pour n'avoir besoin d'aucun éclaircissement; d'ailleurs elles sont entièrement semblables à celles des tableaux statistiques des autres parties du monde. TABLEAU STATISTIQUE DE L'AMÉRIQUE.

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AMERIQUE Independante.

AMERIQUE ci-devant ANGLAISE, FRANÇAISE, ESPAGNOLE.

Etats-Unis ou l'Union, dits aussi Confé- 1,570,000 11,800,000 7.5

dération Anglo-Américaine (les XIII Provinces Anglaises de l'Amérique-du Nord, la Floride, la Louisiane. etc., etc.).

AMÉRIQUE ci-devant ESPAGNOLS.

Confédération du Mexique ou États- 1,242,000 7,500,000 6

Unis du Mexique (la vice- royauté du Mexique, une petite partie du territoire de la capitainerie générale de Guatemala). Etats-Unis de l'Amérique Centrale (la capitainerie générale de Guatemala moins quelques fractions de son territoire. République de Columbie (la vice-royauté de la Nouvelle-Grenade, et la capitainerie générale de Caracas).

République du Pérou ou du Bas Pérou
(la vice-royauté du Pérou).

République de Bolivia (le Haut-Pérou,
partie de la vice-royauté de la Plata).
République du Chili (la capitainerie géné-
rale du Chili et l'archipel de Chiloë).
Etats-Unis du Rio de la Plata (la plus
grande partie de la vice-royauté de la Plata.
Nouvel-Etat-Oriental de l'Uruguay (la
Banda-Orientale, partie de la vice-royauté de
la Plata, et plus tard de la province Cisplatine
de l'empire du Brésil).

Dictator at du Paraguay (partie de la
vice-royauté de la Plata).

138,490,000 893, 300,000

74,757,000 508,

139,000 1,650,000 11.9

10,000,000 9.50

828,000 2,800,000 3.4

42,800,000 254,000

373,000
310,000

1,700,000 4.6
1,300,000 4.2

30,000,000 147.488.0

129,000 1,400,000 10.1

11,000,000 16,000,000
15,000,000 36,000,0

683,000
60,000

700,000 1

15,000,000 134,000,0

70,000 1.2

1,800,000

67,000

250,000 3.7

5,000,000

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Amérique Anglaise (Canada, Nouvelle-1,930,000 1,900,000 0.98
Ecosse, Nouveau Brunswick et autres pays
jadis appartenant à la France; la Jamaïque, la
Barbade, Saint-Christophe, Antigoa, partie de
la Guyane ci-devant Hollandaise, etc.)
Amérique Espagnole (les îles Cuba et Porto-
Rico et autres beaucoup plus petites).
Amérique Française (partie de la Guyane,
les îles Martinique, Guadeloupe, les Saintes,
Marie-Galande et partie de Saint-Martin).
Amérique Hollandaise (partie de la Guya
ne, les îles Saint-Eustache, Saba, Curaçao, etc.)
Amérique Danoise, le groupe du Groën
land, l'Islande, les îles Sainte Croix, Saint-
Thomas et Saint-Jean dans les Antilles.
Amérique Russe (l'extrémite nord-ouest de
l'Amérique Septentrionale, les îles Kodjak,|
Sitka, l'archipel des Aleutes, etc.;
Amérique Suédoise (l'île Saint-Barthélemi). |

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INTRODUCTION

A LA GÉOGRAPHIE DE L'OCÉANIE.

GEOGRAPHIE PHYSIQUE.

POSITION ASTRONOMIQUE. Entre 91o de longitude orientale et 105° de longitude occidentale. Latitude, entre 35° boréale et 56° australe. CONFINS. Au nord, l'Océan-Indien, le détroit de Malacca, la mer de la Chine, l'île de Formose et le Grand-Océan pris sous le 35o parallèle boréal. A l'est, le Grand-Océan, qui sépare l'Océanie de l'Amérique, pris sous le 105° degré de longitude occidentale. Au sud, ce même Océan pris sous le 56° de latitude australe. A l'ouest, l'Océan-Indien jusqu'au 91o degré de longitude orientale. Il est inutile de rappeler au lecteur que les îles, que leur voisinage de l'Ancien et du Nouveau-Continent nous a fait ranger parmi leurs dépendances géographiques, ne doivent pas être comprises dans les limites de l'Océanie, bien que la longitude et la latitude de quelques-unes se trouvent être moindres que les degrés de longitude et de latitude que nous venons de prendre comme limites extrêmes de cette partie du monde.

DIMENSIONS. La configuration de l'Océanie, composée d'un petit continent et d'une infinité d'îles, ne permet pas de suivre exactement, à son égard, la méthode adoptée pour les autres parties du monde. Cependant nous ferons observer que la plus grande ligne droite que l'on puisse tirer dans les confins de l'Océanie, est celle qui mesure la distance entre l'extrémité nord-ouest de l'île Sumatra et la petite île Sala, la plus orientale des Sporades-Méridionales. Cette ligne n'a pas moins de 9,450 milles de longueur. Il serait pour ainsi dire oiseux d'évaluer la largeur de cette partie du monde; puisqu'elle offre dans cette direction des espaces de mer encore plus étendus que ceux sur lesquels passe la ligne de sa plus grande longueur.

La plus grande longueur de l'Australie proprement dite ou du Continent-Austral (Nouvelle-Hollande), se trouve entre le cap Cuvier dans la terre d'Endracht, sur la côte occidentale, et le cap Byron dans la Nouvelle-Galles-du-Sud, sur la côte orientale; elle est de 2,150 milles. Sa plus grande largeur est de 1,600 milles, depuis le cap York, sur le détroit de Torres, dans la Nouvelle-Galles-du-Sud, jusqu'an cap Jervis dans la Terre-de-Flinders; mais sa plus grande largeur absolue se trouve entre le cap York, sur le détroit de Torres et le cap Wilson, sur le détroit de Bass; eile est de 1,860 milles.

MERS et GOLFES. La position de plusieurs îles très rapprochées les unes des autres, forme, soit avec la côte du continent asiatique, soit

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