L'armée nouvelle: l'organization socialiste de la France

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J. Rouff, 1911 - France - 685 pages
 

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Popular passages

Page 103 - Champagne ; je connais la force des troupes impériales, les généraux qui les commandent, le pays où je suis ; je prends tout sur moi et je me charge des événements.
Page 24 - Tout Français reconnu propre au service militaire fait partie successivement : De l'armée active pendant deux ans ; De la réserve de l'armée active pendant onze ans ; De l'armée territoriale pendant six ans ; De la réserve de l'armée territoriale pendant six ans.
Page 221 - Si vous êtes vainqueurs, l'orgueil militaire s'élève au-dessus de votre autorité : l'unité de la République exige l'unité dans l'armée; la patrie n'a qu'un cœur, et vous ne voulez plus que ses enfants se le partagent avec l'épée. Je ne connais qu'un moyen de résister à l'Europe : c'est de lui opposer le génie de la liberté; on prétend que les élections militaires doivent affaiblir et diviser l'armée; je crois, au contraire, que ses forces en doivent être multipliées.
Page 236 - Il faut qu'ils sachent qu'ils sont eux-mêmes soumis à une discipline sévère que le gouvernement exerce sur eux. Dans un Etat libre, le pouvoir militaire est celui qui doit être le plus astreint; c'est un levier passif que meut la volonté nationale. Nous répétons cette vérité à des hommes qui doivent la connaître...
Page 449 - Je n'ai jamais, pour ma part, pris au tragique les paradoxes contre la patrie. La patrie n'est pas une idée épuisée, c'est une idée qui se transforme et s'agrandit. J'ai toujours été assuré que le prolétariat ne souscrirait pas, dans l'intimité de son être, à une doctrine d'abdication et de servitude nationale. Se révolter contre le despotisme des rois, contre la tyrannie du patronat et du capital, et subir passivement le joug de la conquête...
Page 102 - Majesté me l'ordonne, je ferais ce qu'il aurait peutêtre de la peine à me faire faire. Quand on a un nombre raisonnable de troupes, on ne quitte pas un pays, encore que l'ennemi en ait beaucoup davantage ; je...
Page 454 - Par quel prodige ces milliers d'individus souffrants et dépouillés subissent-ils tout ce qui est ? Je ne voyais pas bien : la chaîne était au cœur, mais une chaîne dont le cœur lui-même ne sentait pas le fardeau ; la pensée était liée, mais d'un lien qu'elle-même ne connaissait pas. La vie avait empreint ses formes dans les esprits, l'habitude les y avait fixées ; le système social avait façonné ces hommes, il était en eux, il était, en quelque façon, devenu leur substance même,...
Page 571 - Internationale et patrie sont désormais liées. C'est dans l'Internationale que l'indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c'est dans les nations indépendantes que l'Internationale a ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque dire : un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup d'internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l'Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène 6.
Page 245 - ... une Commission semblable à celle établie à l'armée du Nord. Nous sommes convaincus que les jeunes gens de la première réquisition ne peuvent être employés utilement qu'au moyen de l'incorporation dans les corps actuels, fallût-il porter ces corps à un nombre d'hommes plus considérable.
Page 103 - Je suis persuadé qu'il vaudrait mieux, pour le service de Votre Majesté, que je perdisse une bataille que d'abandonner l'Alsace et de repasser les montagnes ; si je le fais...

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