Le fonds national de consommation comprend toujours un grand nombre de richesses durables.

Conséquence qu'on doit tirer de cette observa

tion....

Distinction entre la richesse absolue et relative.

Pages.

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ib.

225

Sous le point de vue de la richesse relative, les 1nations sont ou riches (prêteuses), ou pauvres »‹ (emprunteuses), ou indépendantes (qui n'ont T plus besoin d'emprunter, mais qui ne peuvent o pas encore prêter ).

Élémens qui constituent le capital national :

1° Améliorations du sol..

2° Constructions; deux espècess..

3o Outils ou instrumens.

Ils se divisent en trois classes.

227

I 1230

... ib.

Avantages que l'industrie en retire, dedi
4° Subsistances. La quantité et la qualité dont,
les travailleurs ont besoin, varient suivant les
travaux et les lieux.

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233

235

5° Matériaux: deux espèces, les matériaux pro-p prement dits et les matières premières. 237 6o Ouvrage fait. ating and jolie brauú238 Le numéraire fait-il partie du capital national? 239 Distinction entre le capital fixe et le capital cir-l culant. Proportion de ces deux espèces de capitauxque? dans les différentes industries. Le capital national se divise de même en ces deux

branches.

1242

lib.

245

La cause immédiate de la formation et de l'augmentation des capitaux, c'est l'économie, et non l'industrie.

252

La forme sous laquelle les capitaux s'accumulent est indifférente.

254

Les individus qu'un capital productif fait subsis-
ter sont toujours des travailleurs industriels
qui reproduisent ce capital avec profit.
Les capitaux diminuent et se détruisent:
1o par la dissipation. A considérer une nation
en masse, la prodigalité d'une partie de ses
membres se trouve toujours plus que compen-
sée par la frugalité du grand nombre.
2o par l'impérite des travailleurs industriels.
Même compensation.

Les nations ne s'appauvrissent jamais par la pro-
fusion et l'impéritie des particuliers, mais
quelquefois bien par celles de leurs gouverne-

mens.

La sûreté est le plus grand des enconragemens à
l'économie, et elle suffit pour contrebalancer
l'effet des folies du gouvernement ou des er-
reurs de son administration.
Coup d'œil sur l'accroissement rapide du capital
national en Russie.

255

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258

ib.

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ib.

LIVRE III.

De la distribution primitive du produit annuel, ou des revenus.

Dans les pays prospères, les trois sources de production se trouvent rarement réunies dans les mêmes mains: arasi les travailleurs industriels, les capitalistes et les propriétaires fonciers forment ordinairement trois classes distinctes de la société.

Pages.

265

Il en est autrement chez les peuples pauvres et barbares les tribus sauvages des peuples "! chasseurs se composent entièrement de tra

vailleurs.

Chez les peuples pasteurs, la classe des capitalistes se forme.

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ib.

Celle des propriétaires fonciers ne peut naître que chez les peuples agricoles.

267

C'est chez elles aussi que s'établit celle des salariés.

Le produit annuel appartient exclusivement aux trois premières classes.

Le partage qu'elles en font entre elles, s'appelle la distribution primitive.

Lorsque ensuite les individus de ces trois classes échangent les denrées qu'ils ont obtenues par ce partage, contre d'autres denrées qui leur manquent, cet échange se nomme la distribution secondaire ou la circulation.

268:

ib.

270.

2༡༥

Pages.

Ce n'est que par la circulation que les salariés obtiennent quelque chose du produit annuel. 271 La part que chacune de ces classes obtient du produit annuel, s'appelle son revenu.

Le total des revenus des trois premières classes
forme le revenu primitif de la société; celui de
la quatrième n'est qu'un revenu secondaire ou
dérivé du revenu primitif.
Classification du revenu primitif :
1o Salaire de l'industrie.

2o Rente de capital.

3o Rente foncière.

4° Profit d'entrepreneur.

272

ib.

275

ib.

ib.

277.

Chacun de ces revenus peut exister séparément;

mais ils peuvent aussi se trouver réunis dans les mêmes mains.

Mécanisme par lequel le produit annuel se distribue parmi les trois classes.

La proportion sur laquelle se fait la distribution primitive est déterminée par le rapport de l'offre à la demande, comme le prix de toute marchandise à vendre ou à louer Développement de ces principes:

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280

284

I. Salaire de l'industrie. C'est le prix du travail, -évalué, non en numéraire, mais en denrées. 288 (1) Salaire nécessaire, Son taux normal: l'entre

tien le plus indispensable de l'ouvrier, dans les métiers qui présentent le moins d'inconvéniens.

Cet entretien comprend la nourriture des enfans

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Pages.

du travailleur, mais non pas celle de sa femme. 291 Ce n'est pas sa consommation d'un jour, mais celle de l'année.

292

ib.

Le taux normal varie d'un pays à l'autre. Analyse des inconvéniens et difficultés qui élèvent le salaire nécessaire au-dessus du taux normal. 293 1o La peine, le désagrément ou la malpropreté qui accompagnent un métier, ou la défaveur que l'opinion y attache.

2o Le danger auquel il expose la vie ou la santé du travailleur.

294

... ib.

3o L'interruption de travail auquel il est sujet. 295 4° Les dépenses et les peines qu'il exige pour s'y former.

5o Le risque qu'on court de ne pas y réussir. Analyse des avantages et facilités qui contrebalancent ces inconvéniens. ;

1o L'agrément qui accompagne un métier. 2° La faveur que l'opinion y attache.

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ib.

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3° La facilité qu'a le travailleur de subsister indépendamment de son métier.

Observation générale.

(2) Rente des talens et des qualités morales: re-
venu au delà du salaire nécessaire.
Cette rente peut être gagnée dans tous les mé-
tiers, même dans tous les plus simples.
Sa proportion au salaire nécessaire se règle sur
la rareté des talens et des qualités morales.
(3) Salaire courant : il se détermine par le rapport;

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