ressé à l'ordre et à l'économie que les parti-
culiers.

Le pouvoir héréditaire ne met point à l'abri de
ces inconvéniens.
L'esprit d'économie et de règle dans les consom-
mations publiques, loin d'être incompatible
avec le génie des grandes choses, est au con-
traire ce qui lui facilite ses entreprises.
(b) Reproductives:

Ce qu'il faut entendre par les consommations
publiques qui sont reproductives.

Pages.

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Elles dépendent des capitaux publics ou de ceux
que la société possède en commun.
Ces capitaux étant administrés par le gouverne-
ment qui en a le monopole, leurs rentes sont
souvent plus fortes que celles des capitaux
privés.
Les entreprises industrielles faites par le gouver-
nement ne rendent presque jamais ce qu'elles
rendraient si elles étaient faites par des par-
ticuliers.

L'entrepreneur particulier n'a que son intérêt en
vue : le gouvernement veut réunir la gloire à
l'utilité.

Un gouvernement sage ne fera jamais d'autres entreprises industrielles que celles qui sont indispensables et auxquelles l'intérêt des particuliers ne les invite point; il en abandonnera la direction, autant que cela se peut, aux autorités locales.

ib.

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ib.

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ib.

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Pages.

ib.

41

Bilan des revenus et des dépenses de la société. 40 Les dépenses de la société ne comprennent que ses consommations improductives.. Les consommations reproductives peuvent être comparées aux semences du laboureur. La balance des revenus et des dépenses de la société n'est donc point la comparaison de son revenu total et de sa consommation totale, mais celle de son revenu net et de sa consommation improductive.

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Bilan d'une nation qui n'a point de commerce étranger.

ib.

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Bilan comparatif de trois nations qu'on suppose également privées du commerce extérieur, et dont chacune tient un outre conduite. Différences qui résultent dans le bilan de leurs revenus et dépenses lorsqu'elles font le commerce étranger. En considérant la production et la consommation totale du monde commerçant, on peut dire que la consommation encourage la production. 46

LIVRE VIII.

Des progrès naturels de la richesse nationale, Résumé de quelques notions fondamentales. La richesse nationale se compose de deux élémens de la quantité des richesses et de leur prix.

:

Vu la quantité, une nation a deux moyens de

s'enrichir le travail et l'économie.

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ib.

52

Vu le prix, elle ne peut s'enrichir que par son
commerce extérieur; car dans l'intérieur du
pays, les variations de prix ne l'enrichissent ni
ne l'appauvrissent.
Cependant son intérêt lui prescrit de vendre ses

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56

produits à l'étranger au plus bas prix possible. 54 Ainsi, en dernière analyse, c'est toujours par l'augmentation de ses produits qu'elle s'enrichit (a). 55 1o Comment les différentes industries diffèrent sous le rapport de leurs facultés productives. Plus un peuple avance en richesse, plus son industrie devient productive; et plus cette dernière devient productive, plus un peuple s'enrichit. 57 Ces effets s'étendent par le commerce à toutes les nations qui sont en relations entre elles. L'industrie la plus productive est celle qui donne le plus grand superflu de production, c'est-àdire celle qui est le plus susceptible de grands perfectionnemens.

L'industrie agricole est plus productive que les

autres dans ses commencemens ou chez un

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(a) Note XVII. La richesse individuelle est-elle opposée à la richesse nationale? T. IV, p. 238.

mencemens ces industries suffisent rarement à payer le travail qu'elles coûtent, mais en se perfectionnant de plus en plus, elles donnent enfin un superflu de production plus considérable que l'agriculture.

Comment ces industries naissent et se séparent.
Une nation agricole reçoit les produits de ses
industries des nations riches, et participe par-
là à tous les avantages de la richesse et de la
civilisation de ces dernières.

En
comparant les manufactures et le commerce
entre eux, on trouve que les progrès du com-
merce ont été plus marquans jusqu'ici que ceux
des manufactures.

Mais il est probable que ce rapport changera à
l'avenir, et qu'il y a moins d'améliorations à
espérer pour le commerce que pour les manu-

factures.

Résultats de cette comparaison.

2o Comment les différentes industries diffèrent

sous le rapport du gain qu'elles donnent dans

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le commerce étranger.

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L'industrie la plus avantageuse sous ce rapport, c'est celle qui se prête le plus à devenir un monopole.

(a) Monopoles qui dérivent de secrets en industrie (a) 75

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(a) Note XVIII. Sur les moyens que l'Angleterre emploie pour conserver aux inventeurs le monopole de leur découvertes. T. IV p. 244.

L'agriculture est peu susceptible de pareils mopoles; ils sont rares dans le commerce, et fréquens dans les manufactures.

Les autres nations ne perdent rien au gain que fait la nation manufacturière dans son commerce avec elles.

Mais elles perdraient, si par jalousie elles vou-
laient lui enlever ce gain.

(b) Monopole qui dérive de la propriété du sol.
Il n'y a que l'agriculture qui soit susceptible d'un
gain provenant d'un pareil monopole.
Cet avantage compense, et au delà, tous ceux
des manufactures et du commerce.
Le gain que donne l'industrie agricole est plus
stable et pour le moins aussi fort que celui
des autres industries.

D'où vient que les manufactures et le commerce
enrichissent plus vite les individus qui s'en
occupent.

La richesse d'un pays n'est toujours pour lui
qu'une possession très-précaire, tant qu'elle
n'est point fixée dans la culture de la terre.
3o Comment les différentes industries diffèrent
par rapport à la quantité de travail national
qu'elles mettent en mouvement.

Suivant qu'un capital soutient plus ou moins de
travail dans le sein de la nation, il est aussi plus
ou moins favorable à la richesse de la nation.
Le capital du cultivateur contribue uniquement
à soutenir le travail national.

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