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Celui du manufacturier vivifie souvent une in

dustrie étrangère.

Le capital du commerçant est employé de trois manières différentes :

(a) Dans le commerce intérieur : alors il fait aller seulement le travail national.

(b) Dans le commerce étranger de consommation: alors une moitié seulement occupe le

travail de la nation.

D'ailleurs les retours du commerce étranger sont

plus lents.

Effets du commerce circuiteux.

Quand ce commerce se fait par le moyen de l'or
et de l'argent, il n'est pas plus désavantageux
pour cela.

De même quand il se fait par un capital étranger.
(c) Dans le commerce de transport: alors il est
tout-à-fait enlevé au soutien de l'industrie
nationale.

A moins qu'il ne se fasse par des bâtimens et
des navigateurs nationaux.
Résumé de la comparaison des différentes indus-
tries sous le rapport de leurs avantages pour
l'accroissement de la richesse nationale.
Direction naturelle du travail et des capitaux.
Première période: peuples pasteurs.

Pages.

ib.

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ib.

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Comment les peuples chasseurs et pêcheurs

passent à la vie nomade.

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C'est chez les peuples pasteurs que se forment

les premiers capitaux.

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L'esclavage est fort doux dans cette période de

la société.

Origine des premiers arts mécaniques.

Le commerce intérieur est presque nul.

Le commerce extérieur est quelquefois assez

considérable.

Seconde période : peuples agricoles.

Comment l'agriculture s'introduit insensiblement
chez un peuple nomade.

Elle nécessite le partage de la terre en propriétés
individuelles.

Cette circonstance accroît l'inégalité des for-

Moyens qu'ont les propriétaires de faire cultiver
leurs terres par des ouvriers libres :

Pages.

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3o Enfin ils peuvent céder l'entreprise à des fermiers. ib.
Cette méthode est la plus avantageuse, mais elle
ne peut s'introduire chez un peuple pauvre.

Progrès de l'agriculture, retardés par le rapport

entre les propriétaires et les métayers.

ib.

Comment l'agriculture conduit aux arts méca

niques.

Comment ces différentes occupations se séparent

insensiblement.

Avec les arts mécaniques naissent les bourgs et les villes.

Accroissement du commerce intérieur; échanges
multipliés.

Séparation de la classe des commerçans.
Les villes deviennent des foires continuelles.
Suivant le cours naturel des choses, les progrès
des villes marchent toujours à la suite et en
proportion de la culture des terres.
Accroissement du commerce étranger de con-
sommation.

Lequel réagit sur les progrès de l'agriculture.
Ce commerce se fait avec des capitaux étrangers,
au grand avantage de la société.
Comment le commerce circuiteux s'établit natu-
rellement.

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Suivant le cours naturel des choses, une nation pauvre dirige son travail et ses capitaux à l'agri culture, préférablement à toute autre industrie. 128 Circonstances qui la forcent à en agir ainsi.

Cette marche est la plus favorable à l'enrichisse

ment de la nation.

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ib.

Modifications que l'esclavage apporte aux progrès d'un peuple agricole.

Le sort des esclaves devient plus dur quand ils sont employés à la culture.

Pages.

Cette circonstance les rend plus rares, et cependant les guerres en fournissent toujours moins. 136 A la fin il devient impossible de cultiver les terres avec des esclaves étrangers.

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Alors on les multiplie dans le pays, et leur sort

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Esclave à corvées. Il fait partie des richesses de

son maître.

1.40

Quand il est employé comme fonds de consom

mation, il encourage le luxe des services improductifs.

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Trois manières de l'employer comme capital.

142

Analyse du loyer qu'il rapporte au maître.
Comparaison de ce loyer avec le salaire de l'ou-

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vrier libre.

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Le premier surpasse l'autre, mais sans profit pour l'esclave.

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De l'entretien de l'esclave quand il est fondé sur l'usage d'un terrain que le maître lui abandonne. 149 Comparaison du travail de l'esclave et de l'ouvrier libre sous le rapport de la quantité. Et sous le rapport de la qualité.

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Influence de l'esclavage sur l'accumulation des

capitaux.

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(a) Note XIX. Sur la condition des serfs et des esclaves en Russie. T. IV, p. 248.

En général, les maîtres sont d'aussi mauvais en-
trepreneurs que leurs esclaves sont de mau-
vais ouvriers.

La situation des esclaves censitaires est plus douce,
et plus favorable à la richesse nationale.
Toutefois, l'insécurité qui accompagne cette si-
tuation limite étroitement ces avantages.
Les serfs sont au-dessus des esclaves censitaires,
sous tous les rapports,

D'où vient que ces derniers prospèrent quelque-
fois mieux que les autres.
Examen historique de l'état de l'industrie chez
les peuples où elle a été exercée par des es-
claves.

(1) Agriculture. Chez les Grecs et les Romains.
Supériorité des cultivateurs libres sur les esclaves,
reconnue par les agronomes les plus célèbres

de l'ancienne Rome.

Chez les peuples du moyen âge.

Dans l'Europe moderne.

(2) Manufactures. Leur imperfection quand elles

sont exercées par des esclaves.

Exemples de l'ancienne Grèce et de Rome.

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État du commerce et des manufactures en Europe

pendant le régime féodal.

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La prospérité de l'Europe moderne ne date que depuis l'entier affranchissement de la classe industrieuse.

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(3) Commerce. Il était dans un état d'enfance... chez les anciens.

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