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BACHELIER,LIBRAIRE, QUA1 DES AUGUSTINS, No 55. CARILIAN GŒURY, LIBRAIRE, QUAL DES AUGUSTINS, No 41. HUZARD, LIBRAIRE, RUE DE L'ÉPERON, No 7,

RENARD, LIBRAIRE, RUE SAINTE-ANNE, N° 71.

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driot, Weysset.

MARSEILLE. Camoins, Chaix, Masvert,
Mossy

MELUN. Leroy.

METZ, Juge, Thiel, Ve Devilly.
MÉZIÈRES. Blanchard-Martinet.
MONTAUBAN. Rethoré.

MONTPELLIER. Castel, Sevalle.
MULHOUSE. Tinus. Risler.

NANCY. Senef, Vidart et Julien.
NANTES. Buroleau, Forest, Lebourg,
Sebire.

NIORT. Robin.

PERPIGNAN. Lasserre,

RENNES. Molliex, Hamelin, Vatar.
RIOM. Thibaud-Landriot.

ROUEN. Edet, Ed. Frère, Legrand.
SAINT-BRIEUX. Prud'homme.
SAINT-MALO. Carruel.

SAINTE-MARIE-AUX-MINES. Marchal
SOISSONS. Arnoult.

CLERMONT-FERRANT. Thibaud- Lan- STRASBOURG. Février, Levrault.

COLMAR. Reiffinger.

DIJON. Lagier, Tussa.

DÔLE. Joly.

GRENOBLE. Prudhomme.

LE MANS. Belon, Pesche.

LILLE. Malo, Vanackère.

LIMOGES. Ardillier.

LYON. L. Babeuf, Bohaire, Maire.

TOULON. Bellue, Monge et Villamus. TOULOUSE. Dagalier, Senac Martegonte et Cie

TOURS. Mame, Moisy.

TROYES. Laloy.

VALENCIENNES. Lemaître.

VANNES. Delamarzelle ainé.

VERSAILLES. Limbert.

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DE

L'INDUSTRIE

MANUFACTURIÈRE,

COMMERCIALE ET AGRICOLE.

OUVRAGE

ACCOMPAGNÉ D'UN GRAND Nombre de figuRES
INTERCALÉES DANS LE TEXTE ;

PAR MM.

A. BAUDRIMONT, BLANQUI AINÉ, BOQUILLON, COLLADON,
CORIOLIS, D'ARCET, PAULIN DESORMEAUX, DESPRETZ,
FERRY, H. GAULTIER DE CLAUBRY,

GOURLIER, T. OLIVIER, PARENT DUCHATELET, SAINTE-PREUVE,
SOULANGE BODIN, A. TRÉBUCHET, ETC.

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CHEZ J. B. BAILLIÈRE,

LIBRAIRE DE L'ACADEMIE ROYALE DE MÉDECINE,

RUE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE, No 13 BIS;

A LONDRES, MÊME MAISON, 219, REGENT STREET.

ENOX LIBRARY

NEW YORK

DE

L'INDUSTRIE MANUFACTURIERE,

COMMERCIALE ET AGRICOLE.

C.

CANAL. Nous n'avons pas à nous occuper, dans cet article, du tracé d'un canal, sa construction se trouvant analogue à toute CONSTRUCTION HYdraulique. Nous croyons devoir renvoyer à ce mot, et à ceux de détail que comporte ce sujet, comme CHAPE, ÉCLUSES, PLANS INCLINES, PONTS, SAS, etc.

CANAL D'ARROSAGE. (Agriculture.) Point de végétation sans la présence d'une certaine quantité d'eau liquide. Si la rareté de l'eau n'est que momentanée, son seul effet est de retarder plus ou moins la végétation; mais comme cette action porte principalement sur les parties foliacées, on conçoit de quelle importance elle est pour les plantes céréales, graminées, légumineuses et autres, qui concourent si puissamment, soit en vert, soit en sec, à la nourriture et à l'engrais des bestiaux, et à la production de bons et abondants fumiers. Un bon système d'arrosage est donc une des causes qui contribuent le plus à la prospérité de l'agriculture, sur-tout dans les pays un peu chauds.

Les moyens de remédier à la rareté naturelle de l'eau, sont les arrosements, et on ne peut guère les pratiquer en grand qu'à l'aide des canaux d'arrosage.

Ces canaux, en grande agriculture, sont de deux sortes : un canal principal, et dans quelques localités une rivière même,

qui porte et accumule une grande masse d'eau sur un point donné; et des canaux secondaires, qui diminuant de largeur en se ramifiant, se terminent par de simples rigoles qui répandent sur tout le sol la fraîcheur et la vie.

Le réservoir général de l'eau peut être ou plus bas ou plus haut que le sol qu'on veut arroser. Lorsqu'il est plus bas, il faut commencer par élever l'eau qu'il renferme au-dessus du niveau de ce sol. On exécute cette opération à l'aide de plusieurs procédés qui sout en rapport avec les localités et la quantité d'eau à élever. Le plus fréquemment employé est une roue à auges, mue par des chevaux si l'eau est stagnante, on par le courant de l'eau elle-même, si c'est une rivière. Ces auges, percées par le fond, pour laisser échapper l'air, soulèvent une quantité d'eau qui se verse dans un réservoir situé au sommet du cercle décrit par la roue; et on peut obtenir ainsi ou une irrigation continue, ou un dépôt d'eau. On se sert quelquefois de pompe pour obtenir le même résultat; mais les roues à auges sont en général préférables par la facilité de leur emploi. On peut se servir aussi de machines à vapeur pour élever l'eau.

Lorsqu'on peut disposer d'une chute d'eau, ce qui a lieu ou par une chute naturelle, ou par la dérivation d'un courant, on peut alors obtenir, par le bélier hydraulique de Montgolfier, l'élévation à une hauteur considérable d'une masse d'eau assez forte pour servir à l'irrigation en grand des prairies. Cet appareil mérite l'attention des cultivateurs éclairés. A Annonay, une chute de dix mètres, obtenue par la dérivation d'une petite rivière, élève à quatre-vingts mètres une quantité d'eau plus que suffisante pour arroser un vaste terrain.

Les réservoirs plus élevés que le sol, sont formés ou par les eaux élevées à l'aide d'un des moyens indiqués ci-dessus, ou par la dérivation des eaux des rivières, on par la stagnation naturelle ou artificielle des eaux de pluie dans un terrain supérieur, ou par des citernes dans lesquelles on reçoit l'eau des toits, etc. : moyens auxquels on peut, dès à présent, joindre l'usage des puits forés. En général, ces réservoirs sont préférables quand ils peuvent être assez grands pour que l'eau y soit long-temps stagnante avant de l'employer, afin qu'elle puisse se réchauffer et s'aérer, et qu'il s'y développe des matières végétales et ani

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