Les beaux jours de l'impératrice Marie-Louise

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E. Dentu, 1887 - 470 pages

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Page 314 - L'an d'après, moi pauvre femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : II se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacun disait : quel beau temps ! Le ciel toujours le protège.
Page 290 - Ils se disaient entre eux : Quelqu'un de grand va [naître ! L'immense empire attend un héritier demain. Qu'est-ce que le Seigneur va donner à cet homme Qui, plus grand que César, plus grand même que [Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain...
Page 30 - Vous savez ce qu'on fit du géant historique. Pendant six ans on vit, loin derrière l'Afrique, Sous le verrou des rois prudents, — Oh! n'exilons personne! oh! l'exil est impie!
Page 317 - Et lui! l'orgueil gonflait sa puissante narine; Ses deux bras, jusqu'alors croisés sur sa poitrine, S'étaient enfin ouverts! Et l'enfant, soutenu dans sa main paternelle, Inondé des éclairs de sa fauve prunelle, Rayonnait au travers.
Page 22 - France, avec des projets de troubles et de bouleversements, il s'est privé lui-même de la protection des lois, et a manifesté, à la face de l'Univers, qu'il ne saurait y avoir ni paix, ni trêve avec lui.
Page 317 - Non, l'avenir n'est à personne! Sire, l'avenir est à Dieu ! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu. L'avenir! l'avenir! mystère! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l'oiseau sur nos toits...
Page 15 - Quand tout fut préparé par les mains paternelles Pour doter l'humble enfant de splendeurs éternelles ; Lorsqu'on eut de sa vie assuré les relais; Quand, pour loger un jour ce maître héréditaire, On eut enraciné bien avant dans la terre Les pieds de marbre des palais ; Lorsqu'on eut pour sa soif posé devant la France Un vase tout rempli du vin de l'espérance, — Ayant qu'il eût goûté de ce poison doré, Avant que de sa lèvre il eût touché la coupe.
Page 37 - Attaché près de moi par un zèle sincère, Tu me contais alors l'histoire de mon père. Tu sais combien mon âme , attentive à ta voix, S'échauffait au récit de ses nobles exploits...
Page 31 - D'un bel enfant qui dort la bouche demi-close, Gracieux comme l'orient, Tandis qu'avec amour sa nourrice enchantée D'une goutte de lait au bout du sein restée Agace sa lèvre en riant!
Page 15 - Être si grand et si petit ; Quand son père eut pour lui gagné bien des batailles ; Lorsqu'il eut épaissi de vivantes murailles Autour du nouveau-né riant sur son chevet ; Quand ce grand ouvrier qui savait comme on fonde Eut, à coups de cognée, à peu près fait le monde Selon le songe qu'il rêvait ; Quand tout fut préparé par les mains paternelles Pour doter l'humble enfant de splendeurs éternelles, Lorsqu'on eut de sa vie assuré les relais ; Quand, pour loger un jour ce maître héréditaire....

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