DE LA SOCIÉTÉ DE L'INDUSTRIE MINÉRALE. ESSAI SUR LES MACHINES D'AÉRAGE Par M. DANIEL MURGUE, ingénieur de la Compagnie houillère de Bessèges. TROISIÈME PARTIE. (1) En publiant, vers la fin de 1872, la première partie de cette étude, j'émettais l'espoir de pouvoir donner bientôt une théorie nouvelle, solidement appuyée sur l'expérience, des grands appareils d'aérage à force centrifuge, théorie qui ne m'apparaissait encore que d'une façon fort nuageuse. Sept années se sont écoulées depuis, et aujourd'hui seulement je viens tenir la promesse que j'ai faite alors. Cette longue attente surprendra peu les personnes qui savent combien il est difficile d'allier les recherches expérimentales aux exigences d'un service actif; elle n'aura pas été complètement stérile, car, outre ce labeur inconscient de la pensée qui, avec la seule aide du temps, éclaircit et simplifie toutes choses, elle m'a permis d'appuyer mon étude sur les travaux de la Commission de l'aérage du district du Gard, travaux qui ont paru dans les deux dernières livraisons de 1878. Membre moi-même de cette Commission, avec M. Aguillon, alors ingénieur de l'Etat pour l'arrondissement d'Alais, et M. Fumat, ingénieur principal des mines de la Grand'Combe, je sais plus que tout autre quel (1) La première partie a paru dans le tome II de la 2′′ série, page 445, et la deuxième partie, dans le tome IV, page 747. |