Traité de la perfection de l'état ecclésiastique: ou, Considerations sur les devoirs du clergé, Volume 2

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J.-M. Bruyset, 1759
 

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Page 66 - Charité. 44i fons que par les talens de l'efprit. On ne fe fie point à eux, précifément parce qu'ils parlent ou qu'ils écrivent bien. Ils font encore cachés & inconnus à notre égard, quand leur cœur...
Page 304 - Et le cœur s'afflige en fecret , de ce qu'il a des concurrens & des rivaux, dans des chofes dont il voudroit que l'éclat tournât les yeux de tout le monde vers lui. <>.En vain l'orgueil rougit de l'indignité...
Page 70 - C'eft , dit S. Auguftin , que ce ne font point les œuvres qui décident , mais le cœur , & qu'oa ne juge pas de la racine par les branches ,, mais des branches par la racine; " On x peut, dit-il, nourrir les pauvres par un L.
Page 227 - ... une fois jugé et défini : elle a parlé, c'est assez. A cette seule décision le plus sublime génie etl'esprit le plus borné doivent également se rendre , et il n'est pas plus libre à l'un qu'à l'autre d'entrer dans un examen qui leur est interdit. Quiconque refuseroit à l'Eglise cette soumission , elle est autorisée à le traiter de rebelle, à le retrancher de sa communion , et à le frapper de ses anathêiues ; triste état où l'indocilité de tant d'hérétiques les a réduits.
Page 465 - puiiliez comprendre, avec tous les Saints, qu'elle eft » la largeur, la longueur, la hauteur & la proFondeur, >; Se connoitre l'amour de fefiis-Cftrifl envers nous» •*; qui furpaffe toare connoiffance , pour être combles » de toute la plénitude des dons de Dieu.
Page 275 - ENCYCLOP. des vices infâmes, des contes libertins ou des chroniques fcandaleufes , des médifances cruelles ou des calomnies controuvées pour noircir la vertu; que fur ce fond hideux ils répandent...
Page 404 - ... cette douceur qui ne l'abandonnoient jamais : « Vous » vous méprenez, mes amis , leur dit-il ; » apparemment vous n'en voulez pas à un » homme qui , bien loin de vous avoir of» fensés, donnerait de tout son cœur sa vie
Page 67 - ... paix , d'une molle oifiveté , d'une prudence timide , qui ne connoît & qui n'aime que des devoirs aifés , & compatibles avec la liberté & le repos , qui font les plus chers objets de la cupidité , quand elle n'eft pas à portée d'en avoir d'autres.
Page 275 - ... elle eft telle, demande du bon fens & de l'expreffion, c'eft une affaire. Il eft plus court de prononcer d'un ton décifif , & qui emporte la preuve de ce qu'on avance, ou qu'elle eft execrable, ou qu'elle eft miraculeufe.
Page 436 - Prenez bien garde i tout ce que vous i<>.«. » ferez : car ce n'eft pas la juftice des hommes que » vous exercez : c'eft celle du Seigneur , & tout ce » que •vous aurez jugé , retombera fur vous. Victete qutd faittïs ~; n»n exim hominis exercetis judicimr., Jeàt Demi...

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