Les discours du trône depuis 1814 jusqu'à nos jours

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Librairie des auteurs, 1867 - France - 156 pages

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Page 41 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles que je ne peux pas, que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter, dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leurs rois.
Page 25 - Que Ferdinand VII. soit libre de donner à ses Peuples les Institutions qu'ils ne peuvent tenir que de lui, et qui, en assurant leur repos, dissiperaient les justes inquiétudes de la France : dès ce moment les hostilités cesseront: j'en prends devant vous, Messieurs, le solennel engagement.
Page 28 - Là, prosterné au pied du même autel où Clovis reçut l'onction sainte, et en présence de celui qui juge les peuples et les rois, je renouvellerai le serment de maintenir et de faire observer les lois de...
Page 7 - ... union franche et loyale des Chambres avec le roi et respect pour la Charte constitutionnelle. Cette Charte, que j'ai méditée avec soin avant de la donner, à laquelle la réflexion m'attache...
Page 14 - En secondant m'es vœux et mes efforts , vous n'oublierez pas, messieurs , que cette charte, en délivrant la France du despotisme, a mis un terme aux révolutions. Je compte -'sur votre concours pour repousser les, principes pernicieux qui , sous le masque de la liberté, attaquent l'ordre social, conduisent par l'anarchie au pouvoir absolu., et dont le funeste succès a coûté au monde tant de. sang et tant de larmes.
Page 31 - J'aurais désiré qu'il fût possible de ne pas s'occuper de la presse ; mais à mesure que la faculté de publier les écrits s'est développée, elle a produit de nouveaux abus qui exigent des moyens de répression plus étendus et plus efficaces. Il...
Page 116 - Étal puissant tous les passages des Alpes, il était de mon devoir, pour la sûreté de nos frontières, de réclamer les versants français des montagnes. Cette revendication d'un territoire de peu d'étendue n'a rien qui doive alarmer l'Europe...
Page 114 - ... sans raisons légitimes; que les autres, dans leurs craintes exagérées, se plaisent à montrer à la France les périls d'une nouvelle coalition, je resterai inébranlable dans la voie du droit, de la justice, de l'honneur national, et mon gouvernement ne se laissera ni entraîner, ni intimider, parce que ma politique ne sera jamais ni provocatrice, ni pusillanime. Loin de nous donc ces fausses alarmes, ces défiances injustes, ces défaillances intéressées. La paix, je l'espère, ne sera...
Page 93 - Nous avons vu, en effet, en Orient, au milieu d'une paix profonde, un souverain exiger tout à coup, de son voisin plus faible, des avantages nouveaux, et, parce qu'il ne les obtenait pas, envahir deux de ses provinces. Seul, ce fait devait mettre les armes aux mains de ceux que l'iniquité révolte. Mais nous avions aussi d'autres raisons d'appuyer la Turquie.
Page 71 - Thiers et qu'il avait fait prévaloir auprès du nouveau ministère) était ainsi conçu : » .l'ai éprouvé le besoin de vous réunir autour de moi avant l'époque ordinaire de la convocation des Chambres. Les mesures que l'empereur d'Autriche, la reine de la Grande-Bretagne, le roi de Prusse et l'empereur de Russie ont prises de concert, pour régler les rapports du Sultan et du Pacha d'Egypte, m'ont imposé de graves devoirs.

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