Les quatre ages de la pairie de France, ou: Histoire générale & politique de la pairie de France dans ses quatre ages, dont le premier contient la pairie de naissance; le second, la pairie de dignité; le troisieme, la pairie d'appanage; le quatrieme, la pairie moderne, ou pairie de gentilhomme, Volume 1 |
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Common terms and phrases
affemblées affure ainfi auffi avoient avoit Beauvais Bruffel C'eft caufe Charles Comte de Troyes Comtes de Champagne Comtes de Flandre Comtes de Toulouſe Couronne d'Angleterre Dauphiné devoit diftinction diftinguer dignité douze Pairs Duc de Bourgogne Duc de Bretagne Duc de Guyenne Duché Ducs de Normandie enfuite eſt étoient étoit Evêques facre des Rois faifoient faifoit fans felon femble féodal ferment de fidélité feroit fervices fervir Feudiftes feulement fiefs fiege foit fon fils fon Seigneur fous fucceffeurs fucceffion fujet gneurs guerre hauts Barons Hift hommage Hugues Capet Jean juftice jugement l'Evêque l'hom l'hommage l'inveftiture Langres Laon lige loix Louis Louis VII Louis XI mage-lige Maiſon maniere mouvance n'eft n'étoit naiffance Nobleffe Officiers Pairs Eccléfiaftiques Pairs laïcs perfonne Philippe Philippe-Augufte plufieurs poffeffion pouvoient pouvoit préféance Prélats premiere prérogatives Prince Provinces puiffants raifon Reims relevoient Rollon ronne Royaume ſes ſon Souverain titre treizieme fiecle Vaffaux دو وو
Popular passages
Page 75 - Je crains bien , mes enfants, de vous avoir fait un présent funeste en vous donnant l'invention de la monnoie. Je prévois qu'elle excitera l'avarice, l'ambition, le faste; qu'elle...
Page 76 - Je prévois qu'elle excitera l'avarice, l'ambition , le fafte; qu'elle entretiendra une infinité d'Arts pernicieux qui ne vont qu'à amollir & qu'à corrompre les mœurs ; qu'elle vous dégoûtera de l'heureufe fimplicité , qui fait tout le repos & toute la fureté de la vie ; qu'enfin elle vous fera méprifer l'Agriculture, qui eft le fondement dejla vie humaine, & la fource de tous les vrais.
Page 265 - Flandre , & auffi des Comtés d'Artois & de Charolois , & de toutes autres terres que tenez , & qui font mouvans & tenus du Roi à caufe de fa Couronne , lui promettez de le fervir jufqu'à la mort inclufivement envers & contre tous ceux qui peuvent vivre & mourir fans nul réferver; de procurer fon bien , ÔC éviter fon dommage , &.
Page 183 - ... & foi à vous porterai des tenements que je reconnais tenir de vous, fauf la foi que je dois à notre Seigneur If Roi*. ^ ton' Une Dame de fief ne difoit pas à 85.
Page 222 - joindre par union perpétuelle, » lesdits pays et duché de Bretagne avec le royaume de France, à ce » que jamais ne se meuve guerre, dissention ou inimitié entre lesdits » pays, gardant toutes fois et entretenant les droits, libertés, privi
Page 85 - Courtenai, coufms du Roi, & de fon Sang , y font confondus avec les autres Barons ; preuve évidente, dit le Comte de Boulainvilliers , que depuis Hugues Capet , ou plutôt depuis Charles-le-Chauve, la diftinftion du fang avoit commencé à fe perdre , & que le rang & la dignité avoient été tranfportés & rendus relatifs à la pofleffion des terres.
Page 277 - Poitiers , déclare expref„ fément que c'eft par la permiffion du „ Comte de la Marche dont il rele„ voit immédiatement. Joinville appa„ .remment n'avoit pas ce confentement „ requis; il eût .donc fait une fauffe „ démarche & manqué au devoir de „ vaflal envers le Comte de Cham„ pagne, dont il étoit homme-lige, s'il „ eût prêté le ferment qu'on lui de* Hift.
Page 202 - On eut une peine infinie à l'engager au cérémonial ufité en pareille occafîon i furtout à l'ufage de mettre feS mains entre celles du Roi. Mais lorfqu'on lui parla de fe jetter aux genoux & de baifer le pied du Prince , ce qui...
Page 3 - Seigneurs du Lignage Royal ou des fleurs de Lys. Cette Pairie fut annexée à un fief détaché du Domaine Royal, ou qui en relevoit immédiatement : elle fut mixte , réelle & perfonnelle à la fois. Sa dignité fut plus dépendante de la volonté du Roi , qui n'y annexoit que ceux des droits régaliens qu'il vouloit bien lui attribuer.
Page 9 - Pairie fut plus étendue , lorfcjue le droit des Francs , d'être jugés par leurs Pairs , s'établit parmi les Gaulois : c'étoit un office paflager, qui ne duroit que le temps néceflaire pour inftruire & juger un procès.