Frédéric Ozanam |
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aimait âme amis Ampère années auditoire avaient Bayonne beau bénir Biarritz bonheur Bossuet c'est-à-dire C'était catholiques chaire charité charme Chateaubriand chère choses chrétien Christ christianisme ciel cœur conférences consoler créature d'Ozanam Dante devant Dieu digne divine donner douleur doute Eaux-Bonnes éloquent enfants esprits eût fécondité femme FRÉDÉRIC OZANAM fût gloire heure honorable inspiration intéresse la société j'ai jamais Jésus-Christ jeunes gens jeunesse jour l'âme l'autre l'avait l'avenir l'Église l'éloquence l'enseignement l'éternité l'homme l'orateur l'un laissé lettres liberté Lyon m'avez-vous main mère mière monde mort moyen âge n'avait n'était n'eût nisme œuvres parole passions pauvres pèlerinage pensée père périls poëtes portait pouvait première prêtre professeur Providence qu'Ozanam qu'une reçut regret reste ruines s'était saint saint Paul Saint-Vincent de Paul Salvien scoliastes sent seul siècle sincère société de Saint-Vincent Sorbonne souffle souvent tion Toscane vendredi saint vérité Vierge Marie village de l'Antignano Vincent de Paul vingt ans visité
Popular passages
Page 72 - Si je vendais la moitié de mes livres pour en donner le prix aux pauvres, et, me bornant à remplir les devoirs de mon emploi, je consacrais le reste de ma vie à visiter les indigents, à instruire les apprentis et les soldats, Seigneur, seriez-vous satisfait, et me laisseriez-vous la douceur de vieillir auprès de ma femme et d'achever l'éducation de mon enfant? Peut-être, mon Dieu, ne le voulez-vous point? Vous n'acceptez pas ces offrandes intéressées ; vous rejetez mes holocaustes et mes...
Page 60 - ... ces ouvriers des premiers siècles, qui tournaient des vases d'argile ou de verre pour les besoins journaliers de l'Église, et qui, d'un dessin grossier, y figuraient le bon Pasteur ou la Vierge avec des saints. Ces pauvres gens ne songeaient pas à l'avenir; cependant, quelques débris de leurs vases, trouvés dans les cimetières, sont venus, quinze cents ans après, rendre témoignage et prouver l'antiquité d'un dogme contesté. Nous sommes tous des serviteurs inutiles; mais nous servons...
Page 57 - Je me propose d'écrire l'histoire littéraire du moyen âge, depuis le cinquième siècle jusqu'à la fin du treizième et jusqu'à Dante, à qui je m'arrête comme au plus digne de représenter cette grande époque. Mais dans l'histoire des lettres j'étudie surtout la civilisation dont elles sont la fleur, et dans la civilisation j'aperçois principalement l'ouvrage du christianisme. Toute la pensée de mon livre est donc de montrer comment le christianisme sut tirer, des ruines romaines et des...
Page 30 - ... cette immense cité. Les Conférences, en France seulement, sont au nombre de cinq cents, et nous en avons en Angleterre, en Espagne, en Belgique, en Amérique et jusqu'à Jérusalem. C'est ainsi qu'en commençant humblement on peut arriver à faire de grandes choses, comme Jésus-Christ, qui, de l'abaissement de la crèche, s'est élevé à la gloire du Thabor.
Page 41 - La possession prématurée d'une si belle vie n'enfla point son cœur. 11 demeura vrai, ouvert, cordial et laborieux, noble effet d'un naturel que la raison éclairait de toute sa lumière et que la foi avait purifié du levain de l'orgueil. Ce point si envié de l'assiette dans le succès, qui est presque toujours le signal d'une transformation égoïste dans le cœur de l'homme, avait laissé Ozanam tel qu'il était. On l'eût pris encore, allant à sa chaire de Sorbonne, pour un simple étudiant....
Page 58 - C'est alors que l'enseignement d'un prêtre philosophe me sauva. Il mit dans mes pensées l'ordre et la lumière ; je crus désormais d'une foi rassurée, et touché d'un bienfait si rare, je promis à Dieu de vouer mes jours au service de la vérité qui me donnait la paix.
Page 71 - J'ai dit : Au milieu de mes jours, j'irai aux portes de la mort. » J'ai cherché le reste de mes années. J'ai dit : Je ne verrai plus le » Seigneur mon Dieu sur la terre des vivants. » Ma vie est emportée loin de moi, comme on replie la tente des » pasteurs. » Le fil que j'ourdissais encore est coupé comme sous les ciseaux » du tisserand. Entre le matin et le soir, vous m'avez conduit à ma » fin. » Mes yeux se sont fatigués à force de s'élever au ciel. » Seigneur, je souffre violence...
Page 58 - Plus tard, les bruits d'un monde qui ne croyait point vinrent jusqu'à moi. Je connus toute l'horreur de ces doutes qui rongent le cœur pendant le jour, et qu'on retrouve la nuit sur un chevet mouillé de larmes. L'incertitude de ma destinée éternelle ne me laissait pas de repos. Je m'attachais avec désespoir aux dogmes sacrés, et je croyais les sentir se briser sous ma main. C'est alors que l'enseignement d'un prêtre philosophe me sauva.
Page 41 - Il y eut un piége qu'Ozanam n'évita point. Dès qu'il fut heureux , il voulut donner son bonheur et augmenter le sien en le partageant. Oserai-je dire, quoique Dieu l'ait absous en bénissant son union. qu'il était encore bien jeune pour une félicité si ennemie des grandes muses ? Comme le prêtre, l'homme de lettres est consacré, et si le ministère des âmes exige un culte de soi-même, le ministère de la pensée, quand on est digne de lui, exige aussi des austérités. Il est difficile,...
Page 35 - Dieu et des paurres, l'agape universelle, la résurrection de l'unité entre ceux qui veulent travailler au salut du monde sans prendre les livrées d'un apostolat trop fort pour leur vocation ou leur vertu. Les révolutions ellesmêmes, qui avaient déraciné tant d'autres œuvres, ont respecté celle-ci. Le parfum sans tache de la charité a écarté d'elle le soupçon; on a cru à sa sincérité parce qu'elle a été sincère.