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Algérie. Délits forestiers. Pourvoi de l'Administration des Eaux et Forêts. Sursis à l'exécu

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tion de la peine. Défrichement à l'aide du feu,
sans déclaration préalable.

18 avril 1613 Cour de Besançon..

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juin 1913 Cour d'Angers (Chambres réunies).....
Responsabilité des entrepreneurs.
bois fournis pour la construction.
tuelle.

Le Directeur-Gérant: R. STEINHEIL.

Piliers. Imprimerie G. Roy 7, rue Victor-Hugo, 7.

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Pour déférer au désir exprimé par un certain nombre de nos camarades, nous essayons de reprendre, après quatre mois d'interruption, la publication du Bulletin de l'Association. Ce Bulletin sera, il est à peine besoin de le dire, assez différent de ce qu'il est d'ordinaire; l'heure n'est pas aux discussions d'ordre technique ou administratif; des préoccupations plus graves sollicitent chacun de nous. Le forestier qui combat sur le front ne songe guère à ses intérêts professionnels, mais il n'oublie pas qu'il appartient à une grande et honorable famille dont il porte les couleurs et dont les membres dispersés s'intéressent plus que jamais à lui. Il serait heureux de recevoir des nouvelles de ses pareils, d'apprendre les hauts faits de ceux qui ont ajouté quelque chose au renom du Corps forestier, anxieux aussi de connaître les victimes glorieuses de la grande guerre.

Telle est la raison de ces quelques pages: elles nous ont paru répondre à un besoin réel qu'a senti, comme nous, la Revue des Eaux et Forêts.

Assurément, ce Bulletin n'arrivera ni sûrement ni très vite à ses destinataires, mais il arrivera quelquefois, et cette fois-là, nous voulons espérer qu'il sera le bienvenu.

G. GÉNEAU.

Morts au champ d'honneur. Le Corps des officiers forestiers a été durement éprouvé par la guerre. On sera frappé en particulier des pertes énormes subies par les dernières promotions de l'école de Nancy, et surtout par la 88e promotion, qui restera dans nos annales comme la promotion héroïque.

Les noms des officiers tués sur le champ de bataille que nous publions ci-après n'ont été retenus par nous qu'avec la plus grande circonspection, et, toutes les fois que la chose a été possible, après confirmation de personnes autorisées. Nous croyons cependant devoir faire toutes réserves, des rectifications pouvant toujours se produire. D'autres noms nous

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ont été malheureusement signalés, mais nous attendons des renseignements plus certains avant de les communiquer à nos lecteurs.

Ont succombé glorieusement pour la patrie :

MM. Brun, inspecteur adjoint, tué à Saint-Dié; Petitcollot, garde général, tué à Sompuis; Schlumberger, garde général stagiaire, fils du conservateur à Epinal; Violle, garde général stagiaire, fils du membre de l'Institut; Touchard, garde général stagiaire, fils de l'amiral; Toussaint, sous-lieutenant au 36 régiment d'infanterie (88° promotion); Clause, sous-lieutenant au 146° régiment d'infanterie (88e promotion); de Maistre, du 1560 régiment d'infanterie (90e promotion); Lorois, sous lieutenant au 156e régiment d'infanterie (88e promotion). MM. Duvernoy, sous-lieutenant au 156e régiment d'infanterie (88 promotion) et Dutilloy (90° promotion) sont considérés comme dis

parus.

Blessés. Les blessés sont extrêmement nombreux.
Citons :

MM. Michel-Lévy, Mangin (M.-L.), Mellon, Chaumonnot (actuellement guéri et reparti sur le front), Frascy, Rouast (lieutenant au 40*), Gérard (88e promotion), Milot (88), Allenne (8ge), Aubouin (89°), Bohl (89), de Lapasse (89), Morin (890), Montin (89e), Declercq (90*), Henry (90°), Hurtheau (88), Pallu (88o), du Seuil (88o), Boullay, et beaucoup d'autres dont les noms ne sont pas parvenus.

Prisonniers. - MM. Fossier, Henriquet (Jules), Rabouille, Gélin et Raux ont été faits prisonniers à Maubeuge et sont internés à Torgau (Brückenkopf). Ces officiers nous ont fait parvenir de leurs nouvelles, qui sont satisfaisantes.

Actions d'éclat. M. Grenier, garde général stagiaire (870 promotion), fils du sympathique conservateur des Eaux et Forêts à Besançon, a reçu trois blessures et a été, pour sa belle conduite, décoré de la Légion d'honneur. A peine guéri, le jeune sous-lieutenant vient de repartir pour le front.

Nominations et mutations. Par décision présidentielle du 20 octobre 1914, rendu sur le rapport du ministre de la Guerre et du ministre de l'Agriculture, les officiers dont les noms suivent ont été promus dans l'infanterie (réserve), et par décision ministérielle du même jour ont reçu les affectations suivantes :

Au grade de lieutenant-colonel de réserve.

(Rang du 25 juillet 1914.)

Service d'état-major. M. le conservateur des Eaux et Forêts Emery

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(Auguste-Joseph), chef de bataillon de réserve (état-major du gouvernement militaire de Verdun), en résidence à Paris.

Au grade de chef de bataillon de réserve.

(Rang du 24 juillet 1914.)

Les inspecteurs des Eaux et Forêts:

Service d'état-major. -M. Burin-Desroziers (L.-M.-O.), capitaine de réserve (état-major de la 13 région), en résidence à Oloron (BassesPyrénées).

Service d'état-major.-M. Gérard (V.-P.-E.), capitaine de réserve (étatmajor de la 1050 brigade d'infanterie, à Lisieux), en résidence à

Paris.

Service d'état-major (à la disposition du général commandant le corps d'occupation de Tunisie).-M. Martin-Gallevier de Mierry (E.), du service d'état-major, en résidence en Tunisie.

-

A la disposition des troupes coloniales (Indo-Chine). M. Roullet (C.-J.-D.), capitaine de réserve, à la disposition des troupes coloniales, en résidence en Indo-Chine.

Par décision ministérielle du 25 octobre 1914, ont reçu les affectations suivantes :

Chasseurs forestiers.

Lieutenant de réserve au 2e bataillon de chasseurs à pied, M. Béguinot, garde général des Eaux et Forêts, lieutenant à la 1re compagnie de chasseurs forestiers.

Lieutenant à la re compagnie de chasseurs forestiers, M. Deschaseaux, garde général des Eaux et Forêts, lieutenant de réserve, à la disposition du service du génie.

Réserve.

Chef de bataillon de réserve (service d'état-major), M. Delacourcelle, inspecteur des Eaux et Forêts, chef de bataillon de réserve, précédemment en service à Tunis.

Par décret du Président de la République en date du 20 octobre 1914, rendu sur la proposition du ministre de la Guerre, et d'après l'avis conforme du ministre de l'Agriculture, les officiers dont les noms suivent ont été promus dans l'infanterie (armée territoriale) et, par décision ministérielle du même jour, ont reçu les affectations suivantes :

Au grade de chef de bataillon.

(Rang du 24 juillet 1914.)

Les inspecteurs des Eaux et Forêts:

A la disposition du service du génie. M. Ladam (L.-J.), capitaine

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